ï»ż12 juin 2011 7 12 /06 /juin /2011 1850 Sur une Ăźle, en plein Pacifique, par Alexandre, 5D Ă premiĂšre vue, l'Ăźle oĂč nous Ă©tions paraissait accueillante avec une immense plage de sable fin, de gigantesques arbres feuillus oĂč habitaient de grands Ă©cureuils plein d'Ă©nergie. La grotte exiguĂ« qui Ă©tait au bord de l'eau s'illuminait avec le reflet de la lune sur l'eau claire. Une source descendait sur de gros galets pour aller ensuite se jeter dans la mer. Au centre de l'Ăźle, un volcan majestueux dominait la belle plaine du Sud. Cette plaine Ă©tait particuliĂšre car, la nuit, elle semblait briller avec toutes ses lumineuses lucioles. Les fleurs dĂ©gageaient une odeur douce. ClĂ©ment scrutait tout autour de nous l'Ăźle luxuriante et dit Nous avons de la chance d'ĂȘtre tombĂ©s sur cette magnifique Ăźle! Nous aurions pu tomber sur une Ăźle aride avec un climat froid et des endroits lugubres. » Guy et Maxime Ă©taient d'accord avec lui. Je leur fis cependant remarquer que la nuit Ă©tait dĂ©jĂ tombĂ©e, il Ă©tait temps de chercher un abri. Alors nous partĂźmes pour dĂ©couvrir un endroit oĂč nous pourrions dormir. Nous passĂąmes sur le bord d'une falaise vertigineuse dominant un paysage dâune beautĂ© telle que nous dĂ»mes rĂ©sister Ă lâenvie de rester le contempler pendant des heures. Peu aprĂšs, ClĂ©ment dĂ©couvrit une grotte lumineuse, assez grande pour nous abriter de la nuit qui s'annonçait reposante. De la grotte, nous pouvions voir les Ă©toiles qui scintillaient dans le ciel bleu foncĂ©. Nous dĂ©cidĂąmes alors de dormir dans la grotte et de continuer le lendemain l'exploration de l'Ăźle. Published by Alexandre, 5D - dans Sur une Ăźle en plein Pacifique 11 juin 2011 6 11 /06 /juin /2011 1004 Sur une Ăźle, en plein Pacifique, par Elise, 5D Le voyage sans retour JâĂ©tais terrifiĂ©e je venais dâatterrir sur une Ăźle apparemment dĂ©serte. Heureusement je nâĂ©tais pas seule, quelques amis avaient survĂ©cu Ă lâaccident. JâespĂšre que les secours vont arriver ! » dit Lisa, ma meilleure amie en essayant dâĂȘtre optimiste malgrĂ© la peur qui se lisait sur son visage. Les autres rescapĂ©s construisaient dĂ©jĂ une cabane. On Ă©tait le matin mais jâessayais de garder mon sang froid pour aller explorer lâĂźle, aller chercher du bois pour le feu et prĂ©parer la nuit. A ma droite, le gigantesque avion sâenfonçait dans le sol marĂ©cageux. Jâavançais vers la forĂȘt luttant pour avancer contre la fatigue et contre la morsure des Ă©pines qui sâenfonçaient dans mes pieds. JâĂ©tais tĂ©tanisĂ©e Ă lâidĂ©e quâil y avait des bĂȘtes sauvages. JâĂ©tais sĂ»re dâavoir entendu quelques heures plus tĂŽt des cris de chacals et de loups. Je ramassai quelques bouts de bois qui mâirritaient les mains et me rendis prĂšs de mes amis avec le bois pour le feu. Par malheur, il plut tout le reste de la journĂ©e et je ne rĂ©ussis pas Ă faire le feu. JâĂ©tais trempĂ©e et glacĂ©e. La faim commençait Ă nous tenailler. Profitant dâune courte accalmie, je partis vers les rochers Ă arĂȘtes me hissant avec difficultĂ© pour rejoindre la plage et y trouver quelques crabes Ă la chair dure et insipide. La plage Ă©tait sale et il y rĂ©gnait une odeur fĂ©tide. En fin dâaprĂšs-midi, toujours en quĂȘte de nourriture, je longeais la plaine aride et sĂšche depuis des heures, jâĂ©tais perdue, sans eau ni nourriture, jâavançais avec peine car Ă chaque pas la douleur augmentait. Avant la pluie, le soleil Ă son zĂ©nith mâavait brĂ»lĂ© la peau, mes mains, mes pieds, mes jambes et mes bras Ă©taient tout Ă©corchĂ©s et endoloris. Enfin, je repĂ©rai un rocher sous lequel mâabriter du soleil. Il faisait toujours chaud et humide, sans parler de lâodeur fĂ©tide qui rĂ©gnait. Mon rĂ©pit fut de courte durĂ©e car des serpents mâassaillirent de tous les cĂŽtĂ©s, me mordant et mâenlaçant. Dans la demi-heure qui suivit je crus mourir dâune mort lente et douloureuse. Jâentendais dĂ©jĂ les vautours planer autour de mon cadavre. Published by Elise, 5D - dans Sur une Ăźle en plein Pacifique 11 juin 2011 6 11 /06 /juin /2011 0935 Sur une Ăźle, en plein Pacifique, par Coline, 5D Quand l'avion s'est Ă©crasĂ©, câĂ©tait la panique totale. Il a fallu un bon moment avant que mes amis et moi nous nous retrouvions et que nous dĂ©cidions de rĂ©agir. Nous nous sommes finalement accordĂ©s sur le projet d'explorer l'Ăźle par groupes et de nous retrouver, Ă la nuit tombĂ©e, au point de dĂ©part. Quelques heures plus tard, Ă la tombĂ©e de la nuit, mon groupe et moi ramenons trois noix de coco trĂšs allĂ©chantes. Un autre groupe a explorĂ© la forĂȘt. DĂšs lâarrivĂ©e au lieu de rendez-vous, la seule fille du groupe prend la parole et raconte On venait de rentrer dans la forĂȘt dont le sol Ă©tait humide, une odeur pestilentielle nous est montĂ©e au nez. Tout Ă coup, on a entendu un bruit dans les feuillages. Petit Ă petit, il se rapprochait de nous. Puis soudain UN SERPENT !!! qui Ă©tait juste⊠énorme ! » Tous les enfants crient et rient Ă la fois en entendant cette histoire. Mais la fille reprend la parole Ce serpent nous a fait une grande frayeur. Mais ce n'est pas pour ça que nous n'avons pas explorĂ© la forĂȘt ! La forĂȘt est immense, les palmiers sont gigantesques, il y a des bananiers couverts de bananes. Le soleil traverse parfois les arbres. Cette forĂȘt est magnifique ! » Un groupe a explorĂ© l'autre cĂŽtĂ© de l'Ăźle mais câest une plage inhospitaliĂšre, elle est couverte de galets qui rendent la marche inconfortable et qui font mal aux pieds, il y a beaucoup de crabes. Câest pourtant une plage magnifique Ă regarder. Nous nous racontons des histoires jusqu'Ă trĂšs tard en oubliant que nous ne reverront sans doute plus jamais nos proches, et nous finissons par nous coucher. Published by Coline, 5D - dans Sur une Ăźle en plein Pacifique 10 juin 2011 5 10 /06 /juin /2011 2117 Sur une Ăźle, en plein Pacifique, par Guillaume, 5D Nous nous rĂ©veillĂąmes sur du sable chaud et nous nous retrouvĂąmes tous les quatre, Martial, Emmanuelle, Cathy et moi. Nous regardions la mer, immense Ă©tendue bleue et dĂ©serte jusquâĂ lâhorizon. Le soleil tapait fort. Au centre de lâĂźle oĂč nous avions Ă©chouĂ©, une grande et sombre forĂȘt nous faisait peur ! Au bout dâun moment, je me dĂ©cidai âSi on allait visiter lâĂźle, sans rentrer dans la forĂȘt bien sĂ»r !â Tous approuvĂšrent, alors nous partĂźmes dans lâidĂ©e de ramener quelque chose Ă manger pour le soir. Nous fĂźmes le tour de lâĂźle sans rentrer dans la forĂȘt. Malheureusement tout se ressemblait et le soleil tapait toujours aussi fort. Nous nous retrouvĂąmes au point de dĂ©part, câest-Ă -dire prĂšs de lâavion. âOn devrait visiter la forĂȘt pour trouver Ă manger ou mieux encore trouver oĂč dormir ! dit Martial. -Non, moi jâai peur je ne veux pas y aller !â rĂ©pondit Cathy. Il nous fallut bien des efforts pour la convaincre de venir avec nous. Enfin, nous partĂźmes Ă lâaventure. Il faisait sombre et froid. Il y avait plein de vĂ©gĂ©tation, des fleurs dont nous ne connaissions pas le nom. Il y avait aussi un chemin en terre comme si des personnes habitaient lĂ . Nous le suivĂźmes. Il Ă©tait plein de serpents qui nous faisaient peur. Soudain nous nous trouvĂąmes au dessus dâune cascade. Sans rĂ©flĂ©chir, nous plongeĂąmes pour nous rafraichir, quand soudain des hommes et des femmes tous nus vinrent vers nous. Cathy Ă©tait blanche de terreur et nous nâen menions pas large non plus. Ils nous emmenĂšrent jusquâĂ leur tribu. LĂ , Ă notre stupĂ©faction, nous partageĂąmes un festin inoubliable. Une fois le repas fini, ils nous invitĂšrent cordialement Ă rester dormir. Published by Guillaume, 5D - dans Sur une Ăźle en plein Pacifique 10 juin 2011 5 10 /06 /juin /2011 1848 Sur une Ăźle, en plein Pacifique, par Baptiste, 5D Mes amis et moi-mĂȘme recherchons des rescapĂ©s du crash de lâavion. HĂ©las ! Tous les autres ont succombĂ©. Nous prenons ce quâil reste de nos affaires. C'est bon, nous sommes parĂ©s Ă commencer cette effroyable aventure. Nous nous sĂ©parons en quatre groupes de trois pour trouver le moyen de partir de cette Ăźle perdue. Chacun s'en va de son cĂŽtĂ©, un groupe va au Nord, un Ă lâOuest, un autre Ă l'Est et le dernier va en direction du Sud. Quatre talkies-walkies trouvĂ©s dans l'avion vont nous permettre de rester en contact. Le groupe qui Ă©tait parti au Nord arrive dans une ville dĂ©solĂ©e, l'odeur est pestilentielle Ă cause des cadavres d'hommes dĂ©chiquetĂ©s par de malsains charognards ! Ă lâOuest, le second groupe voit dans les marĂ©cages une magnifique gazelle mais d'un seul coup un immense alligator surgit et n'en fait qu'une bouchĂ©e. Ils continuent leur route, terrifiĂ©s, Ă travers les riviĂšres marĂ©cageuses. Ă l'Est, ce sont des zones rocheuses que voit l'autre groupe. Les amis se disent que sâils doivent passer la nuit sur cette Ăźle, c'est lĂ qu'ils dormiront. Pendant ce temps, le groupe du Sud auquel je suis associĂ© arrive sur une plage gigantesque, l'eau est si claire et fraĂźche que nous mourrons dâenvie de nous y baigner. Environ une heure avant la tombĂ©e de la nuit, le groupe de l'Est dĂ©cide de passer la nuit dans la zone rocheuse. Alors, avec leur talkie-walkie, ils nous appellent tous pour venir dormir dans une grotte terne et triste mais qui a lâavantage de ne pas ĂȘtre humide. Ceux du Nord arrivent les derniers. Quand nous fĂ»mes tous lĂ , moi et les garçons partĂźmes chercher du bois dans une forĂȘt splendide et les filles allĂšrent chercher de la nourriture allĂ©chante et abondante Ă la lisiĂšre de cette forĂȘt. Puis nous mangeĂąmes notre dĂ©licieux repas, devant un coucher de soleil majestueux! Published by Baptiste, 5D - dans Sur une Ăźle en plein Pacifique 9 juin 2011 4 09 /06 /juin /2011 2109 Sur une Ăźle, en plein Pacifique, par Anne-Fleur, 5D Seulement aprĂšs avoir repris connaissance, je me rendis compte que lâĂźle sur laquelle sâĂ©tait Ă©crasĂ© lâavion Ă©tait dĂ©serte. Je me levai et me mis Ă observer lâhorizon et les paysages environnants. Deux de mes amis commencĂšrent Ă remuer sur le sable. La plage Ă©tait superbe avec ses beaux palmiers et ses coquillages nacrĂ©s et agrĂ©able avec la chaleur qui y rĂ©gnait, accompagnĂ©e dâune lĂ©gĂšre brise. Les paupiĂšres des autres rescapĂ©s sâentrouvrirent, jâĂ©tais Ă cĂŽtĂ© en train de les regarder se rĂ©veiller. Une fois que notre troisiĂšme compagnon fut bien remis du choc nous commençùmes Ă nous aventurer dans la forĂȘt qui sâĂ©levait derriĂšre la plage. Cette Ăźle Ă©tait plutĂŽt accueillante, il y faisait beau temps et il y poussait beaucoup de plantes exotiques multicolores. On apercevait un immense rocher qui surplombait lâocĂ©an de toute sa hauteur. Au pied de celui-ci, le sol Ă©tait tapissĂ© dâun lit de mousse et nous dĂ©cidĂąmes de nous y installer pour la nuit. Pour se faire un abri, on dut retourner Ă lâendroit oĂč se trouvait toujours Ă©parpillĂ©s sur le sable, les dĂ©bris et les restes de lâappareil. On trouva plusieurs couvertures, de la nourriture, quelques vĂȘtements, des babioles et plein de morceaux de la carlingue de lâavion qui servirent Ă la construction de la cabane. Sur le chemin du retour, chargĂ© de nos trouvailles, notre petit groupe sâarrĂȘta pour dĂ©rober encore quelques fruits Ă cette abondante vĂ©gĂ©tation qui sâĂ©tendait au moins sur toute une moitiĂ© de lâĂźle. JâĂ©tais Ă la tĂȘte de la troupe et me servais dâun grand bĂąton pour me frayer un passage entre les lianes. Nous rĂ©coltĂąmes une poignĂ©e de noisettes, abandonnĂ©es entre les racines dâun arbre noueux. La forĂȘt Ă©tait dense et ce fut difficile de retourner au campement car tous les arbres se ressemblaient. GrĂące Ă la chance dâavoir trouvĂ© autant de nourriture, nous nous couchĂąmes repus et tranquilles au beau milieu de la nature. Published by Anne-Fleur, 5D - dans Sur une Ăźle en plein Pacifique 9 juin 2011 4 09 /06 /juin /2011 1855 Sur une Ăźle, en plein Pacifique, par Lucie, 5D AprĂšs quelques minutes d'inconscience, je me levai, lĂ©gĂšrement sonnĂ©e. Je regardai autour de moi et je vis mes meilleures amies Ă©tendues sur une immense plage. Je me dĂ©pĂȘchai de les rĂ©veiller et elles finirent par se lever Ă leur tour. Nous regardĂąmes autour de nous devant nous se dressaient plusieurs centaines d'arbres fruitiers. Nous explorĂąmes plus attentivement cet endroit une belle plage, de hautes herbes fraĂźches,dâimmenses arbres... Nous nous rendĂźmes Ă l'Ă©vidence il fallait camper cette nuit. Je commençai par chercher un coin oĂč l'on pourrait mettre notre campement. Pendant ce temps, mes copines listaient tout le matĂ©riel dont nous aurions besoin pour l'abri. La liste Ă©tablie, nous partĂźmes vers la forĂȘt. Quand, aprĂšs une vingtaine de minutes, nous aperçûmes ⊠un serpent Ă sonnettes !EffrayĂ©e, Aline, qui nous devançait de peu, recula brusquement. Nous arrĂȘtĂąmes tout mouvement jusqu'Ă ce qu'il s'en aille. Nous nous apprĂȘtions Ă repartir quand la pluie commença Ă tomber. Sans nous dĂ©courager, nous reprĂźmes le chemin. AprĂšs avoir trouvĂ© dans la forĂȘt les branchages dont nous avions besoin, nous construisĂźmes enfin notre petite cabane. Puis, fatiguĂ©es de cette longue journĂ©e, nous dĂ©cidĂąmes d'aller nous coucher... Published by Lucie, 5D - dans Sur une Ăźle en plein Pacifique 9 juin 2011 4 09 /06 /juin /2011 1825 Sur une Ăźle, en plein Pacifique, par Florian, 5D Par miracle, lâavion ne sâest pas trop abĂźmĂ© lors de sa chute sur ce coin de terre perdu au milieu de lâocĂ©an Pacifique. Abasourdis, quelques passagers rĂ©alisent lâampleur de la catastrophe. Moi et mes camarades de lycĂ©e, nous devions vivre deux semaines inoubliables en Australie, mais nous rĂ©alisons que nous sommes perdus sur une Ăźle dĂ©serte. Je constate que je nâai que quelques Ă©gratignures et le reste de la troupe nâest pas trop amochĂ©e. Nous devons nous abriter pour la nuit et trouver un peu de nourriture. Lâendroit oĂč nous nous trouvons ressemble Ă une clairiĂšre composĂ©e de rochers, dâendroits recouverts de mousse, menant sur une plage dâun cĂŽtĂ© et de lâautre cĂŽtĂ© vers un marĂ©cage et une forĂȘt. Au premier abord, une odeur du large nous vivifie mais une odeur fĂ©tide et nausĂ©abonde sây mĂȘle. Ce marĂ©cage ne respire pas la rose, alors nous nous dirigeons vers la plage. La troupe et moi-mĂȘme commençons Ă ressentir la faim nous torturer le ventre. Je dĂ©cide avec quelques copains dâaller Ă la recherche de quelques fruits dans la forĂȘt de lâautre cĂŽtĂ© de marĂ©cage. Un autre groupe se propose dâessayer de faire un feu dans un coin de la plage, abritĂ© par des rochers. Mon groupe et moi-mĂȘme commençons Ă pĂ©nĂ©trer au bord du marĂ©cage nausĂ©abond. Câest lâendroit idĂ©al pour les moustiques, lĂ©zards et autres bestioles visqueuses. MalgrĂ© tout, une certaine odeur agrĂ©able, fruitĂ©e mais subtile nous attire vers un coin de la forĂȘt. Nous dĂ©couvrons quelques fruits dâune couleur orangĂ©e, rouge du style mangue, fruit de la passion, grenade, papaye⊠Je retire mon pull pour ramasser un maximum de ces fruits juteux et sucrĂ©s avec lâaide de mes amis. Nous retournons vers le reste de la troupe, passant non sans mal, Ă travers un dĂ©sordre de branches, fougĂšres, racines humides. La nuit commence Ă tomber en mĂȘme temps que nous arrivons sur la plage et dĂ©couvrons avec bonheur que nos camarades ont rĂ©ussi Ă faire un feu. Ils nous accueillent avec enthousiasme. Ces quelques fruits requinquent la compagnie qui commence Ă sentir venir le sommeil. Quelques-uns avaient ramassĂ© branchages, mousse et larges feuilles pour fabriquer un semblant de couchage basique. En plus, quelques Ă©lĂ©ments rĂ©cupĂ©rĂ©s dans lâavion, couvertures, oreillers, amĂ©liorĂšrent notre premiĂšre nuit sur cette Ăźle abandonnĂ©e oĂč nous Ă©tions comme des Robinson CrusoĂ©. Published by Florian, 5D - dans Sur une Ăźle en plein Pacifique 9 juin 2011 4 09 /06 /juin /2011 1811 Sur une Ăźle, en plein Pacifique, par EloĂŻse, 5D AprĂšs le crash de lâavion, Lucie, Justine et moi-mĂȘme nous nous rĂ©veillons doucement sur la plage. Nous sommes couvertes de sable blanc et surtout trĂšs fatiguĂ©es. Nous dĂ©cidons de visiter l'Ăźle afin de dĂ©couvrir comment y survivre. Nous devons nous dĂ©pĂȘcher de trouver un abri, dit Lucie. - Oui, surtout avant qu'il ne fasse nuit, » rĂ©torque Justine. Nous sommes sur une petite Ăźle au Sud du Pacifique, avec une magnifique plage, une mer turquoise oĂč nous voyons de minuscules poissons. Le bord de la mer est recouvert de superbes coquillages de toutes les couleurs. Dix minutes aprĂšs avoir rĂ©alisĂ© que nous sommes totalement seules, nous pĂ©nĂ©trons Ă l'intĂ©rieur de la forĂȘt luxuriante. Oh, des bananiers! crient les filles qui ont trĂšs faim. -Heureusement, dit Lucie, que les palmiers sont hauts, cela nous protĂšge du soleil brĂ»lant. -Il faut que l'on trouve une radio, une boussole, une lampe pour s'en sortir, dis-je. -Mais oĂč ? » rĂ©pondent en cĆur mes amies. En visitant l'Ăźle, nous dĂ©couvrons la carcasse de lâavion. Ă l'intĂ©rieur, nous trouvons de l'eau tiĂšde, des allumettes et des couvertures isolantes pour nous rĂ©chauffer. La nuit commence Ă tomber. Nous avons peur. Nous sommes ensemble, c'est le principal !» souligne Justine. Avec des morceaux de bois bien sec, des palmes de cocotiers, des morceaux de lâavion, on commence Ă construire une cabane. Avec des branches, nous allumons un feu rĂ©confortant. A tour de rĂŽle, nous le surveillons. Nous sommes effrayĂ©es par le bruit des animaux qui rĂŽdent autour de nous. Mais les flammes gigantesques les Ă©loignent. Nous avons dĂ» essayer dix sortes de cabanes avant que le rĂ©sultat soit efficace. Cette journĂ©e a Ă©tĂ© rude pour tout le monde. Published by EloĂŻse, 5e D - dans Sur une Ăźle en plein Pacifique 9 juin 2011 4 09 /06 /juin /2011 1748 Sur une Ăźle, en plein Pacifique, par CĂ©lia, 5D Nous descendons de lâavion qui sâest Ă©crasĂ© sur une Ăźle apparemment dĂ©serte. Nous y dĂ©couvrons une plage ensoleillĂ©e dont le sable est tout blanc, une colline immense Ă lâhorizon et une forĂȘt verdoyante devant nous. Dans la forĂȘt, plane un parfum subtil. Nous y pĂ©nĂ©trons et bientĂŽt nous parvenons Ă une petite clairiĂšre lumineuse encerclĂ©e dâarbres gigantesques. Puis, nous quittons cette paisible clairiĂšre pour visiter lâimmense colline. Sur la piste, il y a un gros buisson de ronces dont les Ă©pines sont aiguisĂ©es. Nous le traversons avec peine et quand nous en sortons, nos vĂȘtements sont remplis dâĂ©pines puis nous gravissons la colline avec beaucoup de difficultĂ©s. ArrivĂ©s au sommet, nous admirons cette Ăźle mystĂ©rieuse qui nous a rĂ©servĂ© pleins de surprises. Quand nous redescendons, une odeur allĂ©chante, qui me rappelle des souvenirs, sâest installĂ©e. Nous cherchons partout pour savoir dâoĂč provient cette odeur. Nous arrivons dans un endroit fleuri. Câest de lĂ que provient ce parfum. Les fleurs, magnifiques, sont de toutes les couleurs. Nous en avons cueilli plusieurs ! La nuit commençait Ă tomber, il fallait chercher oĂč dormir. Nous avons trouvĂ© une grotte bien profonde au Nord de lâĂźle. Elle Ă©tait trĂšs sombre et quelques amis se sont proposĂ©s pour chercher du bois pour faire un feu. Pendant ce temps, je suis allĂ©e rassembler des feuilles pour crĂ©er des lits. Jâai trouvĂ© de grandes feuilles de palmier qui avaient la taille dâun lit. Cela ferait lâaffaire. Puis, je suis revenue Ă la grotte avec les feuilles que jâai disposĂ©es sur le sol. Nous nous sommes endormis trĂšs vite car nous Ă©tions tous fatiguĂ©s de cette journĂ©e. Published by CĂ©lia, 5D - dans Sur une Ăźle en plein Pacifique
1) Nous allons commencer par vous raconter une histoire, une histoire de confinement : câest celle du philosophe et homme de lettres Jean-Jacques Rousseau qui, en aoĂ»t 1743, alors quâil sâapprĂȘtait Ă rejoindre son poste comme secrĂ©taire de lâambassadeur de France Ă Venise, se trouve confinĂ© dans le port de GĂȘnes Ă cause dâune Ă©pidĂ©mie de peste. Mis en quarantaine International Linus et Sabina Jack ont passĂ© une semaine sur une Ăźle dĂ©serte aprĂšs le naufrage de leur bateau. Ils ont Ă©tĂ© repĂ©rĂ©s grĂące Ă un message tracĂ© sur le sable. Le couple Jack Ă©tait portĂ© disparu. Il a finalement Ă©tĂ© retrouvĂ© grĂące Ă un SOS tracĂ© sur le sable d'un atoll de MicronĂ©sie. © Ambassade amĂ©ricaine de Kolonia L'histoire du couple Jack est digne d'un scĂ©nario hollywoodien. Ces deux naufragĂ©s perdus sur une Ăźle dĂ©serte ont Ă©tĂ© secourus jeudi dernier en MicronĂ©sie grĂące Ă un message laissĂ© sur le sable. Comme le raconte The Independent, les deux navigateurs n'avaient plus donnĂ© signe de vie aprĂšs avoir pris le large le 17 aoĂ»t de l'Ăźle de Weno, considĂ©rĂ©e comme la capitale de cet Ătat du Pacifique constituĂ© de plusieurs archipels. Naviguant en direction de la petite Ăźle de Tamatam, Ă plus de 250 kilomĂštres de leur point de dĂ©part, le couple de quinquagĂ©naires a fait naufrage Ă proximitĂ© de l'atoll de Fayu qu'il a pu rejoindre grĂące Ă l'annexe de son embarcation. SauvĂ©s par une lampe torche Sur ce confetti au milieu de l'ocĂ©an, sans tĂ©lĂ©phone satellite et avec peu de vivres, les Jack n'avaient que peu de chances d'ĂȘtre secourus. Ils doivent finalement leur salut Ă une simple lampe torche. AlertĂ©s par des habitants de l'Ăźle de Tamatam oĂč le couple Ă©tait attendu, la police maritime nationale de MicronĂ©sie et les gardes-cĂŽtes amĂ©ricains de Guam ont lancĂ© des opĂ©rations de recherche sur une zone trĂšs large sans parvenir Ă repĂ©rer le bateau ni ses occupants pendant une semaine. AprĂšs avoir ratissĂ© plus de 25 000 kilomĂštres carrĂ©s, un bateau participant aux recherches a finalement aperçu un halo lumineux mercredi dernier. Un avion a alors Ă©tĂ© orientĂ© vers la zone d'oĂč provenait la lumiĂšre le lendemain et en survolant le minuscule atoll de Fayu, il a repĂ©rĂ© un message SOS de plus de 6 mĂštres tracĂ© sur le sable par les naufragĂ©s. Des photos publiĂ©es sur la page Facebook de l'ambassade amĂ©ricaine de Kolonia, une autre Ăźle de MicronĂ©sie, indiquent que les deux aventuriers avaient aussi bĂąti un abri pour se rĂ©fugier. Sabina et Linus Jack n'ont finalement Ă©tĂ© secourus que vendredi, car le premier navire envoyĂ© sur place n'a pas pu entrer dans le lagon peu profond. Il ne leur restait que peu de vivres au moment oĂč les secours sont arrivĂ©s. Ils sont en bonne santĂ© et attendent un bateau pour rentrer chez eux », a indiquĂ© l'ambassade amĂ©ricaine sur les rĂ©seaux sociaux. Je m'abonne Tous les contenus du Point en illimitĂ© Vous lisez actuellement Perdu sur une Ăźle dĂ©serte, un couple est sauvĂ© par un SOS sur le sable 7 Commentaires Commenter Vous ne pouvez plus rĂ©agir aux articles suite Ă la soumission de contributions ne rĂ©pondant pas Ă la charte de modĂ©ration du Point. Vous ne pouvez plus rĂ©agir aux articles suite Ă la soumission de contributions ne rĂ©pondant pas Ă la charte de modĂ©ration du Point. Lhistoire commence le 31 juillet 1760, lorsque le navire lâUtile rempli dâune cargaison illĂ©gale dâesclaves fait naufrage sur lâĂźle Tromelin, Ă 450 km Ă lâest de Madagascar. Deux mois plus tard, les marins français repartent sur un embarcation de fortune, abandonnant les esclaves sur cette Ăźle dâ1 kmÂČ. L'histoire que nous allons vous raconter ressemble Ă un roman de Robinson CrusoĂ«. La morale qui nous enseigne est que nous pouvons ĂȘtre Ă©quipĂ©s de la technologie la plus avancĂ©e, mais que dans les situations extrĂȘmes, les anciennes mĂ©thodes sont souvent utiles. Trois hommes, en fait, ont fait naufrage sur une Ăźle dĂ©serte de MicronĂ©sie, sans possibilitĂ© d'utiliser la technologie. Ce qui leur a sauvĂ© la vie, c'est une trĂšs grande Ă©criture faite sur le sable avec un Ă©quipement de fortune. Le message Ă©tait trĂšs clair Le site officiel de la DĂ©fense australienne rapporte que trois hommes se sont perdus le 29 juillet 2020, aprĂšs avoir tentĂ© de rejoindre un atoll isolĂ© dans le Pacifique, Ă 45 kilomĂštres du point de dĂ©part. Mais les marins improvisĂ©s ont perdu leur chemin et ont vite manquĂ© de carburant sur le petit bateau. Les trois hommes, sous l'effet des courants marins, ont dĂ©rivĂ© sur un total de 190 kilomĂštres depuis leur point de dĂ©part, faisant naufrage sur un Ăźlot dĂ©sert. Qui les attendait sur la terre ferme allait tĂŽt ou tard alerter les autoritĂ©s de leur absence, mais comment les dĂ©tecter ? Les trois n'ont trouvĂ© le salut que grĂące Ă une Ă©norme inscription qu'ils ont faite sur la plage Les forces militaires australiennes sont parties Ă leur recherche, les trouvant le 2 aoĂ»t en bonnes conditions de santĂ©. Comme dans un roman d'une autre Ă©poque, ce n'est pas un tĂ©lĂ©phone portable de derniĂšre gĂ©nĂ©ration qui a sauvĂ© la vie de ces malheureux naufragĂ©s, mais seulement une inscription bien visible sur la plage. hMhs.