+7pachachaMeadowbenSmiley&CoNawakMarieCKinette11 participants AbcĂšs ou ... ? Il y a maintenant 2 semaines, Calypso a commencĂ© Ă se lĂ©cher juste Ă cĂŽtĂ© de l'anus de maniĂšre trĂšs insistante, les pils Ă©tait vraiment trempĂ©s Ce qui m'a vraiment surpris c'est que son frĂšre passait son temps le nez collĂ© Ă cet endroit, et que dĂšs qu'elle se levait il allait lĂ©cher lĂ oĂč elle avait posĂ© les fesses...Comme je devais la vermifuger je me suis dis que ça devait ĂȘtre ça, j'ai aussi pensĂ© aux glandes anales Ă vider. Lundi j'ai vu qu'il commençait Ă manquer des poils Ă l'endroit oĂč elle se lĂ©chait. J'ai pensĂ© qu'elle s'Ă©tait irritĂ©e...Hier soir, lors de la sortie avant le dodo, elle a fait ses besoins normalement et quelques minutes aprĂšs a recommencĂ© curieux mais caca normal puis elle est rentrĂ©e dans la maison avec une drĂŽle de posture et s'est remis Ă beaucoup se lĂ©cher. J'ai regardĂ© et lĂ , surprise, une grosse boule Ă©tait sortie Ă cĂŽtĂ© de son anus ce matin la boule avait disparu mais Ă la place une belle plaie qui coule Le vĂ©to ne peut pas la prendre avant samedi matin... En attendant elle m'a dit de nettoyer avec de la bĂ©tadine et de surveiller. Si baisse de forme, plus d'appĂ©tit ou manque d'hydratation, elle me prendra en urgence demain... Sachant que j'ai dĂ©butĂ© son traitement calmant il y a 15 jours et que les lĂ©chouilles ont dĂ©butĂ© quelques jours aprĂšs, croyez-vous qu'il puisse y avoir un lien ? De plus le week end dernier, elle a passĂ© 3 jours ans boire, ce qui m'avait inquiĂ©tĂ© mais comme elle continuait Ă s'alimenter et a recommencĂ© Ă boire, ça ne m'a pas inquiĂ©tĂ©...Si un truc pareil est arrivĂ© Ă vos loulous, je suis Ă l'Ă©coute de vos conseils, je flippe un peu... Re AbcĂšs ou ... ? par MarieC Jeu 4 Avr - 1508 a-t-elle Ă©tĂ© constipĂ©e?? ou de la diarrhĂ©e?? peut-ĂȘtre une hĂ©morroĂŻde... ça peut vite devenir vilain... du moins chez l'humain... j'essaierais d'aller vite chez le vĂ©to... Pour le fait qu'elle ne buvait plus, j'ai eu pareil avec Chivas et le vĂ©to m'a dit de ne pas m'alarmer... les chiens savent trĂšs bien se rĂ©guler... mais lĂ .... je ne suis pas d'une trĂšs grande aide..,. dĂ©solĂ©e!PS si elle a une plaie Ă cĂŽtĂ© de l'anus, peut-ĂȘtre a-t-elle arrachĂ© la boule avec ses dents... _________________ Re AbcĂšs ou ... ? par Kinette Jeu 4 Avr - 1546Merci Marie, pour la gestion de l'eau ça me rassure ! Une copine avait vĂ©rifiĂ© et la peau Ă©tait bien Ă©lastique pas de dĂ©shydratation. Sinon pas de constipation ni de diarrhĂ©e pour la miss ....Je suis allĂ©e fouiner sur le net, ça ressemble beaucoup Ă un abcĂšs des glandes anales ça viendrait d'une petite blessure qui s'est infectĂ©e. Ce qui me fait culpabiliser c'est qu'ils disent que le chien souffre beaucoup jusqu'Ă ce que l'abcĂšs s'ouvre ou que le vĂ©to le perce, et j'ai rien vu. Ma pauvre pĂ©pette Je vais bien nettoyer jusqu'Ă la visite chez la vĂ©to samedi matin, mais c'est difficile car je dois maintenir Caly debout, lui soulever la queue et ça c'est dur car tout petit bout de queue qu'elle rabat et nettoyer et tout ça avec juste 2 mains ! Re AbcĂšs ou ... ? par MarieC Jeu 4 Avr - 1723si tu as de la TM de Calendula, tu peux mettre 15 gouttes dans un verre d'eau bouillie tiĂšde et laver la plaie doucement avec du coton hydrophile... comme ça tu peux soulever sa queue tout en lavant la plaie... Diluer est important car il y a de l'alcool et ça brule... si elle lĂšche ensuite, ça fera aussi office de dĂ©sinfectent par voie orale! La TM dĂ©sinfecte et calme la douleur des plaies... je t'assure que ça marche... je fais ça avec Chivas quand elle est blessĂ©e... si tu as peur que ce soit trop fort, tu ne mets que 10 gouttes... _________________ Re AbcĂšs ou ... ? par Nawak Jeu 4 Avr - 1730Une de mes minettes avait eu une boule sur le dos Ă la base de la queue, pareil je m'en suis aperçue parce qu'elle se lĂ©chait beaucoup. Puis quelques heures plus tard elle s'est mise Ă remuer la queue assez frĂ©nĂ©tiquement et la boule s'est percĂ©e Ă 2 endroits, un liquide blanchĂątre en pris rdv chez le vĂ©to et le verdict, abcĂšs, qu'elle a soignĂ© en dĂ©sinfectant avec de l'eau oxygĂ©nĂ©e pour faire sortir les impuretĂ© et une piqĂ»re d'antibio. Puis nous on a dĂ©sinfectĂ© Ă la bĂ©tadine pendant 3 ou 4 jours. Re AbcĂšs ou ... ? par Kinette Jeu 4 Avr - 1818Merci les filles. Ce qui sort de la plaie et que je rĂ©cupĂšre sur la compresse est effectivement de couleur blanchatre qui tire vers le gris. Beurk Au tĂ©lĂ©phone la vĂ©to m'a dit de nettoyer avec de la betadine, ce que je fais depuis le milieu de l'aprĂšs midi toutes les 3 heures. Mais je vais passer a la TM de calendula, j'en ai et je prĂ©fĂšre ... Re AbcĂšs ou ... ? par Smiley&Co Jeu 4 Avr - 1825sur le calendula calme la douleur ça fiat d'une pierre deux coups, j'epsere que la miss ne souffre pas trop .... plein de calins Ă la belle Re AbcĂšs ou ... ? par ben Jeu 4 Avr - 1846HS vous le trouvez ou le calendula ? _________________benAdminMessages 2609Date d'inscription 31/10/2011Age 36Localisation 83 Re AbcĂšs ou ... ? par Kinette Jeu 4 Avr - 2015rĂ©ponse au HS je l'avais achetĂ© en pharmacie Re AbcĂšs ou ... ? par Meadow Jeu 4 Avr - 2222Oh Bah mince, pauvre cĂąlinette! La TM lui fera surement du bien..Granit' aussi se leche souvent a cet endroit, je n'ai jamais rien trouvĂ© mais c'est pas facile d'accĂšs ce coin la avec la queue et les poils..J'espĂšre que d'ici samedi ca ira, tient nous au courant pour la belle!_________________"Quiconque sacrifie un peu de sa libertĂ© pour plus de sĂ©curitĂ© ne mĂ©rite ni l'un ni l'autre."Benjamin Franklin. Re AbcĂšs ou ... ? par pachacha Sam 6 Avr - 629Si ses glandes anales ne se vident pas d'elles mĂȘme, ça peut ĂȘtre juste une infection de celles-ci. ça n'est peut ĂȘtre pas rassurant, mais KĂąli avait une tumeur des glandes anales et RIEN ne sortait, donc, pas de raison que ça soit ça Re AbcĂšs ou ... ? par Kinette Sam 6 Avr - 1321La vĂ©to a confirmĂ© l'abcĂšs des glandes anales. elle m'a dit que l'infection avait commencĂ© en profondeur et avait "curĂ©e"jusqu' Ă l'extĂ©rieur elle a donc du beaucoup souffrir jusqu' Ă ce que le pus s'Ă©vacue fatigue, fiĂšvre .... et je n'ai rien vu . Ce matin une croĂ»te c'Ă©tait formĂ©e mais il en restait encore du pus dessous la vĂ©to a donc tondu, vidĂ© l'abcĂšs et bien papouillĂ© Kinette qui a Ă©tĂ© trĂšs flippeĂ© par la tondeuse... on est parti pour 15 jours d'anti inflammatoire et d'antibio avec visite de contrĂŽle dans 2 semaines pour voir l'Ă©volution et dĂ©cider de l'arrĂȘt ou de la poursuite du traitement ... Donc rien de grave mais pas anodin non plus...Elle m'a expliquĂ© qu'en gĂ©nĂ©ral les abcĂšs aux glandes anales viennent en cas de dĂ©ficience immunitaire et sont rĂ©currents. Comme Caly a 6 ans et que c'est la 1Ăšre fois, la vĂ©to lui laisse le bĂ©nĂ©fice du doute mais je dois ĂȘtre super vigilante pour la suite... Merci Pachacha. Je vais faire abstraction de ce que tu as Ă©crit sur KalĂŻ, d'autant plus que ce matin au club une nana m'a dit que son fox avait eu un abcĂšs anal juste avant de declarer un cancer... Re AbcĂšs ou ... ? par pachacha Sam 6 Avr - 1346C'Ă©tait pas pour te faire flipper S, j'me sens con maintenant, c'Ă©tait justement pour te dire qu'il ne fallait pas penser Ă pire qu'un simple abcĂšs, aussi dĂ©goĂ»tant que ça soit D'une part, les tumeurs des glandes anales sont classiquement des tumeurs du mĂąle car favorisĂ©es par la production de testostĂ©rone et en plus c'est un cancer relativement rare. Par contre, les abcĂšs des glandes anales sont assez frĂ©quents chez les chiens qui ne se 'vident' pas seuls. Quand ça sera soignĂ©, demande Ă ta vĂ©to qu'elle te montre comment les vider, ça Ă©vitera que ça s'enkyste. Encore dĂ©solĂ©e Re AbcĂšs ou ... ? par MarieC Sam 6 Avr - 1910 pauvre Caly... avec les antibio, ça va aller tout de suite mieux... j'en suis persuadĂ©e... grosses papouilles Ă la miss... _________________ Re AbcĂšs ou ... ? par NELLIA Sam 6 Avr - 1921.... et bien ils nous en font des frayeurs nos LOULOUS !!!! Bon courage et bon rĂ©tablissement Ă la BELLE ! Re AbcĂšs ou ... ? par Meadow Dim 7 Avr - 2021Pauvre Cali!!TU sais Kinette, de ce qu'on sait de ta chienne, c'est quand mĂȘme une wariorette alors ne t'en veux pas trop de ne rien avoir vu. Aussi bien elle n'a rien montrĂ© car pour elle l'important c'est d'ĂȘtre au taquet.. Et puis tu as vite gros calins Ă ta princesse!Ca va mieux ce soir?_________________"Quiconque sacrifie un peu de sa libertĂ© pour plus de sĂ©curitĂ© ne mĂ©rite ni l'un ni l'autre."Benjamin Franklin. Re AbcĂšs ou ... ? par Kinette Lun 8 Avr - 754t'inquiĂšte pas Pachacha, j'ai dĂ©jĂ oubliĂ© ce que tu as dit Caly va bien, elle ne doit plus du tout souffrir car plus de lĂ©chage des fesses. Son traitement de choc doit faire effet ! Re AbcĂšs ou ... ? par Faezia Lun 8 Avr - 1123Et bien, je n'avais pas vu ce qui est arrivĂ©e Ă ta princesse rebelle...Je suis vraiment contente que ça aille mieux.. _________________FaeziaAdminMessages 6017Date d'inscription 31/10/2011Age 63Localisation Doubs Re AbcĂšs ou ... ? par Assa Lun 8 Avr - 1146J'espĂšre que ta belle va vite se remettre... Une caresse a la wariorette ! Re AbcĂšs ou ... ? par Kinette Mar 9 Avr - 1102Bon ben finalement Calinette ne va pas si bien que ça... aprĂšs un week end top, elle est super super fatiguĂ©e, hier elle a dormi toute la journĂ©e et s'endormait mĂȘme assise Pas de tempĂ©rature c'est normal ? donc j'ai arrĂȘtĂ© les anti-inflammatoire, me disant qu'il Ă©tait possible que ce soit ça qui la shootte trop. Si ça va mieux je les remplacerai par de l'arpagophitum et de la reine des prĂšs sinon, si ce soir elle est dans le mĂȘme Ă©tat, demain ça sera vĂ©to d'urgence j'espĂšre qu'elle va bien, me tarde ce soir de la voir... Re AbcĂšs ou ... ? par Faezia Mar 9 Avr - 1113J'espĂšre de tout cĆur que ta princesse sera en forme ce soir.. Tiens nous au courant..37,5° c'est un peu infĂ©rieur Ă la tempĂ©rature normale d'un chien la moyenne Ă©tant de 38,5°_________________FaeziaAdminMessages 6017Date d'inscription 31/10/2011Age 63Localisation Doubs Permission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forum
Ellespeuvent par exemple ĂȘtre responsables de la contamination du chien par un ver solitaire nommĂ© Dipylidium ou tĂ©nia. En effet, les puces peuvent elles-mĂȘmes ĂȘtre parasitĂ©es par ce ver et ainsi le transmettre Ă votre boule de poils prĂ©fĂ©rĂ©e qui, en se grattant ou en se lĂ©chant , ingĂšre les puces et par la mĂȘme occasion le ver. Ce dernier reste ensuite dans lâ intestin . Histoires Tabous Le plus croustillant des histoires coquines, câest ici!!!Câest trois filles qui ne savent pas faire lâamour, alors une des trois filles qui demande Ă sa mĂšre si le soir elles peuvent faire lâ mĂšre dit oui. Les trois filles vont donc chatter sur un site internet et passent des petites soir elles eurent trois rĂ©ponses et le lendemain les trois garçons se rendent chez elles et ils vont dans leurs chambres respectives, alors la mĂšre monte voir si tout se passe bien et Ă©coute Ă la premiĂšre porte et elle entend aie aie!!! » et Ă la deuxiĂšme hi hi hi!!! » et Ă la troisiĂšme elle nâentend lendemain elle demande aux trois filles comment câĂ©tait dĂ©roulĂ© leur soirĂ©e, la premiĂšre rĂ©pond Une petite foufoune et un gros zizi, ça fait mal, la deuxiĂšme rĂ©pond un petit zizi et une grosse foufoune, ça chatouille et la troisiĂšme dit on ne parle pas la bouche pleine !Un ex va au mariage de son ancienne la soirĂ©e, lâex va voir le nouveau mariĂ© et lui demande dâun air arrogant â Comment tu trouves ça, de rentrer dans du stock usagĂ©Le nouveau mariĂ© le regarde droit dans les yeux et sans se dĂ©monter, il lui rĂ©pond â Câest stupĂ©fiant ! PassĂ© les 6 premiers centimĂštres, câest flambant neuf !Un homme dâaffaire monte Ă bord dâun train et se retrouve assis Ă cĂŽtĂ© dâune superbe remarque quâelle est en train de lire un livre sur les statistiques lâinterroge sur ce sujet, et elle rĂ©pond â Câest un livre trĂšs intĂ©ressant. Ainsi les Indiens sont ceux dont le pĂ©nis est le plus long, et les bretons sont ceux qui savent le mieux sâen servir.â Au fait je mâappelle Florence. Et vous?â Geronimo LE GENNEC ! EnchantĂ© de vous prĂȘtre et une nonne sont dans une tempĂȘte de neige. AprĂšs un moment, ils trouvent une petite ils se prĂ©parent Ă y a une pile de couvertures et un duvet sur le sol, mais seulement un lit. Gentleman, le prĂȘtre dit â Ma sĆur, vous dormirez dans le lit, et je dormirai sur le sol, dans le quâil venait juste de fermer son duvet et commençait Ă sâendormir, la nonne dit Il ouvre la fermeture de son duvet, se lĂšve, prend une couverture et la pose sur nouveau, il sâinstalle dans le duvet, le ferme et se laisse sombrer dans le sommeil, quand la nonne dit encore â Mon pĂšre, jâai toujours trĂšs se lĂšve Ă nouveau, met une autre couverture sur elle et retourne se coucher. Juste au moment oĂč il ferme les yeux, elle dit Cette fois, il reste couchĂ© et dit â Ma soeur, jâai une idĂ©e nous sommes ici au milieu de nulle part, et personne ne saura jamais ce qui sâest passĂ©. Faisons comme si nous Ă©tions mariĂ©s. Enfin exaucĂ©e, la nonne rĂ©pond â Alors tu lĂšves ton cul et tu prends toi mĂȘme ta ⊠de couverture, connasse !ATTENTION CONTENU RESERVE AUX ADULTES ENTRER SortirEn poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies pour vous garantir la meilleure expĂ©rience sur notre site est un portail sur les histoires Ă©rotiques en tout genre, des confessions secrĂštes pas facile Ă dĂ©voiler. Cependant sur Internet, en gardant lâanonymat, on sâouvre plus et on dĂ©cide de partager ses secrets cochons aux internautes via des rĂ©cits Ă©rotiques âŠLe site est rĂ©servĂ© exclusivement aux petits coquins qui adorent se dĂ©voiler Ă lâĂ©crit. De toute Ă©vidence, raconter leurs aventures dâun soir trĂšs hot ou leurs expĂ©rience sexuelles les plus folles, sans tabou, ne leur pose aucun soucis ! Au contraire, yâen a qui le font dans le but de se faire un maximum dâamis trĂšs intimes ! Tu te reconnais dans ce que je viens de dire ? Alors quâattends-tu, inscris-toi !! De plus, nous vous conseillons le top des sites de confessions , vous allez tomber amoureux de ce site intimeâŠPour finir, vous pouvez aussi visiter notre second site qui est pour le moment encore ouvert Et sans oublier notre portail dâhistoire Ă©rotique quelques jours, je suis devenue une rĂ©elle accroc du site de confessions coquines ! Je passe toutes mes soirĂ©es dessus. Et je prends Ă©normĂ©ment de plaisir Ă lire les pĂ©ripĂ©ties sexuelles de mes congĂ©nĂšres. En plus, je peux dialoguer avec les auteurs qui mâont le plus excitĂ© ! ATTENTION CONTENU RESERVE AUX ADULTES ENTRER SortirRencontres discrĂštes prĂšs de chez vous En visitant ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies qui assurent le bon fonctionnement de nos services afin de vous garantir la meilleure expĂ©rience sur notre site OkUne jeune bourgeoise naĂŻve, des penchants refoulĂ©s et une servante perverse !Je mâennuyais en ce manoir. VoilĂ vingt ans maintenant que jây habitais. La vie y Ă©tait douce pourtant. La richesse de mes parents me prĂ©servait du besoin de faire autres choses que ce qui me plaisait. Jâavais de nombreux serviteurs pour combler mes besoins. De nombreuses amies venaient me distraire. Je sentais bien quâelles cherchaient Ă attirer mes faveurs mais cela ne mâimportait guĂšre câĂ©tait mieux que la solitude. Je passais mes journĂ©es Ă lire et mâinstruire. A me balader dans notre grande propriĂ©tĂ©, lâombrelle Ă lâĂ©paule. Ces derniĂšres annĂ©es mon pĂšre amenait parfois quelques jeunes messieurs quand il passait. Je nâavais pas compris au dĂ©but. Mais Adeline, la jeune fille dâune de mes servantes et ma seule vraie amie, mâavait expliquĂ© quâil me cherchait un partie et que je serais bientĂŽt mariĂ©e. Cela sema la confusion dans mon esprit. Je ne dĂ©sirais point ĂȘtre la femme de ces hommes. Adeline mâexpliqua quâil me faudrait me donner Ă eux. Je lui demandais ce quâelle entendait par lĂ . Elle me dĂ©crit alors longuement ce que je serais amenĂ© Ă faire. Des fellations, lui offrir ma poitrine, me laisser pĂ©nĂ©trer⊠Je frissonnais Ă cette idĂ©e. Adeline rit de ma naĂŻvetĂ©. Puis elle se fit douce. Ses mains caressĂšrent mon corps. Je sentais que cela nâĂ©tait pas acceptable. Mais je nâarrivais pas Ă la repousser. Je sentis une chaleur dans mon ventre, je nâarrivais plus Ă penser. Puis mes cuisses devinrent humides⊠Je ne sais pourquoi mais je saisis son visage et posais mes lĂšvres sur les siennes. Avant mĂȘme que je comprenne ma langue forçait lâentrĂ©e de sa bouche. Je voulais quâelle me sauve de ses hommes. Elle retira ses mains et dit, le souffle court â Il ne faut pas, MaĂźtresse. Ce nâest pas bien. » Elle ne mâappelait plus MaĂźtresse depuis longtemps. Mais ce mot rĂ©veilla quelque chose en moi. Quelque chose que je ne compris que bien plus tard. Je mâaperçus que sa main sâĂ©tait glissĂ©e sous mes jupons et caressait ma jambe. Je voulais fuir, la gifler pour son audace. Je nây arrivais point. Elle finit par lâenlever dâelle-mĂȘme, Ă mon grand soulagement. Et pourtant jâavais envie de sentir Ă nouveau sa main. Jâallais lui demander mais les mots ne sortirent heureusement pas de ma bouche. Nous continuĂąmes notre ballade dans un silence devint distante aprĂšs cela. Jâen fus peinĂ©e. Jâavais envie dâelle, de ses mains, de ses lĂšvres. Souvent je rougissais en la voyant. Et la chaleur envahissait Ă nouveau mon ventre. Je dĂ©couvris aussi la masturbation. Un soir oĂč je nâarrivais pas Ă dormir je me mis Ă penser Ă elle. Elle mâobsĂ©dait. Je sentis mes cuisses devenir humide. La curiositĂ© me fis soulever les draps, puis ma chemise de nuit. Pour la premiĂšre fois je regardais avec intĂ©rĂȘt mon sexe. Je remontais le chemin de ce liquide Ă©trange et mes doigts se posĂšrent entre mes lĂšvres intimes. Je gĂ©mis sans trop savoir pourquoi. Et mes doigts sâagitĂšrent. Je nâarrivais plus Ă les stopper. Ils se faisaient de plus en plus impudiques alors que mon autre main serrait les draps. Je susurrais le prĂ©nom de celle qui me hantait, de celle qui me fuyait aprĂšs mâavoir Ă©veillĂ©e au dĂ©sir. Je ne mâaperçus mĂȘme pas quâils entraient en moi⊠Une lĂ©gĂšre douleur. Un cri. Je ressortais mes doigts et les contemplais ils Ă©taient lĂ©gĂšrement ensanglantĂ©s. JâĂ©tais haletante. Un instant je craignis que cela soit ce dont mâavait parlĂ© Adeline avais-je Ă©tĂ© tellement excitĂ©e que je mâĂ©tais moi-mĂȘme dĂ©pucelĂ©e ? Avais-je pĂ©nĂ©trĂ© si profondĂ©ment ? Jâeus peur tout Ă coup elle mâavait dit que cela ne devrait pas avoir lieu avant mon mariage. Allais-je passer pour une catin ? Je regardais mon entrecuisse pas de tĂąche de sang. Juste une large tĂąche humide⊠Il faudrait que je demande Ă Adeline. Penser Ă elle rĂ©activa mon dĂ©sir et mes mains vagabondĂšrent sur mes seins. Je me dĂ©shabillais en toute hĂąte et me mis Ă quatre pattes. Puis je me caressais encore et encore, visitant les moindres recoins de mon corps. Jâosais mĂȘme effleurer mon anus et ressentis une pointe dâexcitation. Enfin une vague me submergea. Je hurlais mon plaisir sans retenue alors que mon corps Ă©chappait Ă mon contrĂŽle. Les spasmes se calmĂšrent peu Ă peu et me laissĂšrent vidĂ©e, le cul en lâair et le visage Ă©crasĂ© dans mon oreiller. Jâentendis alors un tumulte, des voix qui sâapprochaient. Je paniquais et me rhabillais Ă toute vitesse avant de mâenrouler dans mes draps. La porte sâouvrit et une de mes servantes, la mĂšre dâAdeline, apparut, paniquĂ©e elle aussi â Mademoiselle ? Que se passe t-il ? » Je bafouillais â R⊠Rien⊠Un mauvais rĂȘve. » Elle soupira de soulagement puis vint sâasseoir Ă mes cĂŽtĂ©s. Elle eut un sourire maternel, le genre de sourire que ma mĂšre ne mâavait jamais adressĂ©. Elle caressa mes mĂšches collĂ©es Ă mon front par la sueur. Je rougis en pensant Ă ce qui avait provoquĂ© cet Ă©moi⊠Je sentis la chaleur mâenvahir. Je me surpris Ă dĂ©sirer cette femme. Je dis sans mĂȘme rĂ©flĂ©chir â Adeline est lĂ ? » Elle parut surprise â Euh⊠Oui. Vous dĂ©sirez que je lâappelle, Mademoiselle ? » Je rougis de mon audace. Puis je rĂ©flĂ©chis Ă toute allure et rĂ©pondis â Oui. Je⊠Jâai besoin de raconter mon cauchemar Ă quelquâun. » Elle eut Ă nouveau ce sourire affable. Elle se leva et dit juste â Je comprends. Je lâappelle immĂ©diatement, Mademoiselle. Bonne nuit. » â Oui, merci, GisĂšle. » â De rien, Mademoiselle. Vous ĂȘtes notre petite princesse, nous ferions tout pour vous ! » Je rougis violemment alors que je mâimaginais soulevant le drap et lui disant Alors lĂšche-moiâŠâ. Puis je balbutiais â M⊠Merci. »Adeline arriva rapidement. Elle paraissait soucieuse. Elle demanda â Ăa ne va pas ? » Je rĂ©pondis sans dĂ©tour â Je me suis touchĂ©e. Je crois que je me suis dĂ©pucelĂ©e⊠» â Pourquoi tu penses cela ? » Je fus Ă©tonnĂ©e quâelle ne sâoffusque pas de mon comportement Ă©tais-je donc si naĂŻve ? Lâenvie me vint de lui demander de me faire tout dĂ©couvrir des choses du sexe. De me les raconter, me les faire vivre⊠Je finis par dire â Je⊠Jâavais du sang sur le bout des doigts⊠» Je sentis son regard. Je devinais son dĂ©sir Ă lâidĂ©e que je me sois doigtĂ©e. Elle dis enfin, dâune voix anormalement hachĂ©e â Tu as beaucoup saignĂ©e ? Il y en a sur les draps ? » â Non. Juste sur le bout des doigts⊠» Elle prit ma main et fronça les sourcils â Je ne vois rien. » Je rougis violemment â Je⊠Je les ais lĂ©chĂ©s⊠» Un silence. Je ressentais son envie par tous les pores de sa peau. Son souffle, son intonation, ses joues qui rosissaient, ses yeux brĂ»lants. Tout mâindiquait quâelle me dĂ©sirait. Ou peut-ĂȘtre nâĂ©tait-ce que le fruit de mon imagination⊠Sa voix me sortit de ma torpeur â Tu as eu mal ? » â Non. » Elle me serra fort contre elle â Ne tâinquiĂšte pas, alors, je suis sĂ»re que tu es encore pucelle. » â Ah⊠Vraiment ? » Bizarrement je ressentais une pointe de dĂ©pit jâaurais tellement voulu lui prouver que jâĂ©tais femme⊠Elle me regarda et remarqua mon air soucieux. Elle demanda â Il y a autre chose ? »JâhĂ©sitais longuement. Je nâosais la regarder. Sa voix Ă nouveau â MaĂźtresse ? » A nouveau ce mot⊠Il y avait quelque chose qui nâallait pas cependant. Je me retournais dâun coup et posais ma main entre ses cuises, sur sa jupe. Je murmurais â Je veux vous faire jouir⊠» Elle resta figĂ©e. Enfin elle dit â MaĂźtresse, je⊠» â Ne mâappelez plus MaĂźtresse. Maintenant câest moi qui vous appellerais ainsi. Moi je serais juste votre chienne. » â Tu nây penses pas ! Te rends-tu compte ? » Jâavais dit cela sans rĂ©flĂ©chir. Le mot de chienne mâavait paru naturel. Elle Ă©tait ma MaĂźtresse, jâĂ©tais sa chienne. Jâavais envie quâelle me flatte, quâelle me ballade dehors. Jâavais envie dâĂȘtre Ă ses pieds. Jâavais envie dâĂȘtre tenue en laisse. Je voulais la lĂ©cher des pieds Ă la tĂȘte. JâĂ©tais devenue folle. Folle de dĂ©sir. Alors je repris mes caresses, tentant de me frayer un chemin jusquâĂ son intimitĂ©. Je me perdis dans les couches de tissu. Je lâembrassais. Elle ahanait et balbutia â Non, non⊠ArrĂȘte⊠» â Sâil vous plait, MaĂźtresse, laissez-moi vous faire jouir⊠» Jâavais enfin trouvĂ© le chemin. Je sentis quâelle aussi Ă©tait humide malgrĂ© ses rĂ©ticences. Alors je glissais ma tĂȘte entre ses jambes. Elle gĂ©mit alors que ma langue glissait sur son sexe. Je le savourais. Jâaurais du avoir honte, ĂȘtre dĂ©goutĂ©e. Mais je nâĂ©prouvais quâun immense dĂ©sir. Je pensais alors que câĂ©tait par cet endroit quâelle urinait. Quâelle ne sâĂ©tait peut-ĂȘtre mĂȘme pas lavĂ©e depuis la derniĂšre fois, Ă©tant une simple servante. Mais cela ne fit que mâexciter plus, mâinciter Ă la lĂ©cher plus profondĂ©ment. Elle tenta de me repousser â Mademoiselle, arrĂȘte⊠» â Ne mâappelle plus Mademoiselle non plus. Câest mon dernier ordre. Maintenant je suis ta chienne. Appelle-moi ainsi. » â Je⊠Je ne peux pas. Câest trop humiliant. » â Câest vrai. Alors donne moi un nom. » Elle resta haletante. Enfin elle lĂącha â Beth, arrĂȘte immĂ©diatement. Ta MaĂźtresse te lâordonne ! » Beth. CâĂ©tait dĂ©sormais mon nouveau nom. Le seul que je reconnaĂźtrais comme mâappartenant vĂ©ritablement⊠Je mâarrĂȘtais avec rĂ©luctance. Mais je ne pouvais lui dĂ©sobĂ©ir. Je lui adressais un regard suppliant. Mais le sien se fit dur. Elle rajusta sa robe et partit sans mot dire. Je voulus la retenir. Ma main sâĂ©tendit puis je mâarrĂȘtais je nâavais pas le droit de la retenir dĂ©sormais. Je mâĂ©croulais en pleurant, mâapercevant que je ne pourrais plus lui ordonner de me toucher si lâenvie mâen prenait. Puis le plaisir de lâappartenance me prit et je jouissais Ă nouveau en murmurant son nomâŠA partir du lendemain celle qui Ă©tait maintenant ma MaĂźtresse mâĂ©vita encore davantage. JâĂ©tais terriblement dĂ©primĂ©e. Souvent lâenvie de pleurer me prenait. Mais je nâavais pas le droit elle seule pouvait mâautoriser Ă souffrir. Lâanniversaire de mes vingt ans approchait et les prĂ©paratifs me permirent dâoublier un peu mon malheur. Mais un jour la mĂšre dâAdeline vint me voir. Elle me demanda alors de sa voix douce qui avait bercĂ© mon enfance â Vous vous ĂȘtes disputĂ©es ? Câest pour cela que vous ĂȘtes si triste, Mademoiselle ? » â N⊠Non⊠» â Allons, je vois bien que vous vous Ă©vitez ! » â Ce nâest pas moi ! Câest elle qui ne veux plus de moi ! » JâĂ©clatais en sanglots entre ses bras. Elle me serra doucement et je sentis sa poitrine gĂ©nĂ©reuse. Une irrĂ©pressible envie de la tĂ©ter me prit. Je mâĂ©loignais alors. Elle dit en souriant â Tu veux que je lui parle ? » â Oui⊠Elle me manque tellement⊠» â Dâaccord, compte sur moi. » Elle se leva et je lâattrapais par le bras. Je lui dis, paniquĂ©e â Ne la rĂ©primandez pas, dâaccord ? Câest de ma faute, tout est de ma faute ! Jâai Ă©tĂ© mĂ©chante ! » Je faillis ajouter Une mĂ©chante chienne !â mais je me retins. Elle me regarda dâun air grave avant de dire â Je vous vois mal ĂȘtre Ă la source dâun conflit, Mademoiselle. Câest plutĂŽt le genre de ma fille⊠» Je mâeffondrais Ă ses pieds, en larmes â Non, Madame, non ! Tout est de ma faute ! Dite-lui que je suis dĂ©solĂ©e elle ne veut plus mâĂ©couter⊠» Elle fronça les sourcils, sentant bien que je cachais quelque chose. Je ne lâappelais pas Madame dâhabitude⊠Elle soupira enfin et sâaccroupit devant moi pour me cĂąliner. Elle dit doucement â Calmez-vous, Mademoiselle, je ne la gronderai pas. Je veux juste vous revoir sourire toutes les deux. Elle aussi est devenue sombre ces derniers temps⊠Je suis sĂ»re que tu lui manques aussi. » Je me laissais aller dans ses bras et fini par mâendormir en murmurant Merci, merci⊠je voudrais tant lui appartenir Ă nouveauâŠâ. GisĂšle ne comprit pas, bien sĂ»r, mais peu importait jâallais bientĂŽt revoir ma MaĂźtresse !Le soir mĂȘme Adeline vint dans ma chambre. Je lâaccueillis avec un large sourire. Puis je me dĂ©shabillais et vint Ă ses pieds, marchant Ă quatre pattes. Je me frottais sur ses jambes. Elle ne dit rien. Je murmurais â Merci, MaĂźtresse. Merci dâĂȘtre venue. » Je sentis son pied contre mon Ă©paule et elle donna un coup sec, me projetant en arriĂšre, sur le dos. Puis elle mâĂ©crasa la gorge. JâĂ©touffais. Elle dit dans un sifflement â Salope ! Tu as osĂ© utiliser ma mĂšre pour satisfaire tes besoins ! » Je parvins Ă bafouiller â M⊠Mais⊠Non, je ne lâai pas touch⊠» Elle me cracha au visage â Je ne te parle pas de ça, imbĂ©cile ! Heureusement que tu ne lâas pas touchĂ©e ! Je ne tâaurais pas pardonnĂ© une telle chose ! » Elle accentua sa pression, mon cou craqua lĂ©gĂšrement. Jâeus un rictus de douleur mais supportais ma punition sans me plaindre. Je serrais les dents. Elle se pencha vers moi, sâappuyant sur son genoux â Tu voulais me voir mais je ne le dĂ©sirais pas. Alors tu as utilisĂ© ma mĂšre. Tu es une sale manipulatrice vicieuse ! » Tout son poids reposait sur ma gorge la douleur Ă©tait atroce. Jâavais les larmes aux yeux et dis dans un gargouillis â Par pitiĂ©, MaĂźtresse, jâai trop mal⊠» Elle soupira et relĂącha la pression. Je toussais et crachais en mâasseyant. Elle me cracha Ă nouveau dessus en lĂąchant un PĂ©tasseâ qui me blessa plus que ne lâaurait fait nâimporte quelle lame. Je me mis Ă pleurer et Ă geindre. Elle soupira Ă nouveau et me traĂźna vers le lit en me tirant par le bras. Puis elle mâallongea dessus. Cette fois-ci elle me prit par les cheveux et je criais. Elle mâignora. Elle souleva sa jupe et posa sa chatte sur mes lĂšvres en ordonnant â LĂšche, sale gouine. » JâĂ©tais si heureuse. Je mâactivais sur sa fleur, en savourant les pĂ©tales. Jâavais rĂȘvĂ© si souvent ce moment en me touchant⊠Mes mains glissĂšrent vers ma chatte. Elle dit dâun ton sec â Ne te touche pas ! » Jâagrippais les draps. Elle gronda â Et ma chatte ? » Je balbutiais des excuses puis la masturbais consciencieusement. Je fus rĂ©compenser par sa mouille dĂ©goulinant sur mon visage. Elle ricana â Tu vois que tu peux quand tu veux, petite chienne ! » â Bien sĂ»r, MaĂźtresse. Quand il sâagit de vous plaire je suis prĂȘte Ă tout ! » Je continuais longuement, savourant sa chatte et chacun de ses gĂ©missements. Mon intimitĂ© me brĂ»lait. Je dis dâune petite voix â MaĂźt⊠MaĂźtresse⊠Tou⊠Touchez-moi, sâil vous plait. Par pitiĂ©. » Elle glissa un doigt en moi. Je gĂ©mis. Elle se lĂ©cha les doigts avant de dire, goguenarde â Comme ça, petite pute ? » â Ou⊠Oui⊠Ah ! » Elle venait de recommencer. Je nâen pouvais plus. Elle pressa ma tĂȘte sur sa chatte et dit dâun ton sĂ©vĂšre â LĂšche ! » Elle passa une derniĂšre fois sa main sur mes lĂšvres intimes. Puis plus rien. Jâavais beau tendre les hanches, la supplier, la lĂ©cher de toutes mes forces, rien nây fit. Je pleurais de frustration alors quâelle gĂ©missait de plaisir en se caressant. Enfin elle sâallongea Ă mes cĂŽtĂ©s et mâĂ©trangla en murmurant â TrĂšs bien, Beth, tu mâas bien lĂ©chĂ©e. Tu sais que je vais bientĂŽt jouir ? Regarde⊠» Elle baissa les yeux et moi aussi. Nous regardions toutes deux ses doigts Ă©cartant sa chatte dĂ©trempĂ©e. Elle murmura de nouveau âJessa Rhodes NakedDelivery Girl PornJapanese Massage Sex Videos Lachienne prend lâhabitude de se lĂ©cher de façon compulsive lorsquâelle est inquiĂšte ou stressĂ©e. 2. DĂ©rĂšglements hormonaux. Certains chiens prĂ©sentent des troubles hormonaux et maladies auto-immunes. Ces conditions peuvent causer hyperactivitĂ©, stress ou anxiĂ©tĂ©. En consĂ©quence, votre chienne se lĂšche la vulve. 3.ï»żPubliĂ© le 05/08/2019 Ă 09h44 dans la catĂ©gorie Faits Divers Aux Ătats-Unis, un nouveau cas de caponocytophaga canimorsus, ou bactĂ©rie de la flore buccale du chien a failli avoir raison de la vie de Marie Trainer. Finalement, cette femme sâest rĂ©veillĂ©e aprĂšs un coma artificiel sans mains ni jambes. Les mĂ©decins nâont pas eu dâautre choix, sous peine de voir cette patiente mourir. Photo d'illustration La capnocytophaga canimorsus est un nom assez compliquĂ©, qui dĂ©signe une bactĂ©rie rare, mais ravageuse. On la retrouve Ă la fois chez le chien et le chat. Issue de la flore buccale, elle peut dans certains cas en contact avec une blessure ou une coupure, ĂȘtre responsable dâune infection grave chez les humains. En particulier chez ceux prĂ©sentant une dĂ©faillance du systĂšme immunitaire. Ainsi, en mai 2018, un homme de 54 ans a succombĂ© suite Ă une infection provenant de la salive dâun chien vivant Ă proximitĂ©. En quelques heures, son Ă©tat sâest aggravĂ©. Il a dĂ©bouchĂ© sur une septicĂ©mie qui a eu raison de lui. Cette fois, direction les Ătats-Unis. Comme le raconte The Independant, Marie Trainer, propriĂ©taire dâun chien qui la lĂšche tout le temps », a dâabord dĂ©veloppĂ© des symptĂŽmes grippaux en mai dernier. Rapidement, cette femme de 54 ans a vu sa tempĂ©rature corporelle augmenter. Ă lâhĂŽpital, oĂč elle se rend en urgence, on lui diagnostique dâabord un sepsis, ainsi quâune insuffisance rĂ©nale et hĂ©patique. Plus de 18 000 dollars de don Sa situation ne sâamĂ©liorant pas, elle a Ă©tĂ© placĂ©e sous coma artificiel. Et Ă son rĂ©veil, elle nâavait plus de jambes ni de mains ! Que sâest-il passĂ© ? AprĂšs avoir Ă©tĂ© placĂ©e dans le coma, lâAmĂ©ricaine a dĂ©veloppĂ© des gangrĂšnes au niveau de ses membres. Les tests sanguins ont rĂ©vĂ©lĂ© la prĂ©sence de la bactĂ©rie responsable. Il Ă©tait trop tard, cependant, pour sauver ses membres. Lâempoisonnement de son sang avait eu raison de ses pieds et mains, heureusement pas de sa lire aussi La rencontre Ă©mouvante entre 2 Golden Retrievers et le nouveau-nĂ© de la famille vidĂ©o Reste que vivre, depuis, nâest pas simple. C'Ă©tait vraiment dur de dĂ©couvrir qu'ils avaient enlevĂ© mes jambes et mes mains », confie-t-elle aux mĂ©dias amĂ©ricains. Depuis cet incident regrettable, une cagnotte a permis de rĂ©colter plus de 18 000 dollars. Un moindre mal pour Marie qui va devoir rĂ©apprendre Ă vivre. Par Alexandre Dieu RĂ©dacteur en chef Lire la suitePassionnĂ© dâĂ©criture, des rĂ©seaux sociaux et bien Ă©videmment des animaux, Alexandre Dieu est le rĂ©dacteur en chef de Woopets. DiplĂŽmĂ© dâun Master MĂ©tiers de la rĂ©daction, il travaille en harmonie avec 2 vĂ©tĂ©rinaires, une Ă©ducatrice canine, un journaliste et 2 rĂ©dacteurs spĂ©cialisĂ©s mobilisĂ©s pour Woopets.
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Je comptais plus le nombre de fois oĂč on avait dormi dans le garage ouvert d'un type Ă l'autre bout de New York, ou les fois oĂč on allait prendre des bains de minuit dans des fontaines de jardin public. Cette fille Ă©tait complĂ©tement folle, et c'Ă©tait sĂ»rement une des seules Ă pouvoir tenir mon rythme de fĂȘte. Ce soir, on avait Ă©lu comme premier domicile un bar, le Ginger's. C'Ă©tait pas la premiĂšre fois que j'y mettais les pieds mais jamais avec MĂ©l. Fallait voir le carnage, il y a un quart d'heure, elle avait empoignĂ© le micro pour chanter ce qui ressemblait Ă du Whitney Houston sur un ton digne de Metallica, dans sa robe Ă paillettes. Passer inaperçu avec elle ? Non, un dĂ©fi impossible. Je me lĂšve en rigolant, me dirigeant avec le reste d'Ă©quilibre vers le bar. Je tourne la tĂȘte vers ma camarade de soirĂ©e qui me hurle en chantant le mot vodkaaaa. Le patron se marre, des phĂ©nomĂšnes comme ça il en a pas souvent. Il me met deux shooters et je me prend une biĂšre, histoire de redescendre un peu pour pas terminer ma soirĂ©e Ă onze heures. Retour Ă la table, un peu de biĂšre tombant sur mon jean. Mel attrapa un des shooters et l'englouti. Elle me traite de petit joueur avec ma biĂšre, me demande si je suis malade et avale son deuxiĂšme shooter avant de se lever. J'vais danser bĂ©bĂ© chat. See you later. » Je vais danser, je vais me taper un mec plutĂŽt. Je lui fait un signe de main et attrape le paquet de clope qui sort Ă moitiĂ© de sa poche de manteau, direction l'extĂ©rieur. Putain, c'est qu'il fait froid. En quelques annĂ©es je crois que je me suis jamais habituĂ© Ă la diffĂ©rence de climat entre New York et San Francisco. Je me trouve un coin tranquille contre un mur et colle mon dos contre la surface plane et froide. Han nan, j'oubliais qu'elle fumait des camels, j'aime pas les camels, c'est pas assez fort, et puis il y a pas de filtre. Ma mĂšre avait toujours essayĂ© de me mettre toutes ses croyances merdiques dans la tĂȘte, mais la seule qui Ă©tait bien rentrĂ©e, c'Ă©tait sur les clopes. Elle fumait des marlboro light parce que soit disant, c'Ă©tait meilleur pour la santĂ©. Il y avait moins de tabac dedans et qui dit moins de tabac dit moins de risque de cancer. Tu parles, si tu regardais les composition, tu voyais que le pourcentage de tous les autres trucs toxiques avait augmentĂ©... alors je fumais toujours des light, comme maman qui me pourrissait encore plus la santĂ© avec ses thĂ©ories bidons. Enfin quand il y a rien d'autre Ă fumer, je fais avec. Je cale la clope entre mes lĂšvres, Ă la recherche du briquet que MĂ©l planquait dans le fond de son paquet pour ĂȘtre sĂ»r de toujours le trouver. Clic, putain. Je roule encore une fois la petite roulette et ⊠rien, pas de flamme. J'ai beau le secouer dans tous les sens en le menaçant de le foutre Ă la poubelle il veut pas m'entendre et refuse d'allumer ma putain de clope. Et il y a personne dans la rue. J'aurais pas du mettre les pieds Ă Brooklyn tout le monde dans le bar et personne Ă l'extĂ©rieur qui fume, c'est louche. Han, si, il y a un type lĂ bas qui attend prĂšs d'un lampadaire. Hop, deux trois enjambĂ©es et je suis derriĂšre lui, l'attrapant doucement par le bras pour le faire se retourner. Hey dude, t'aurais pas du f... » Mon cĆur loupe un battement, quand il me fait face. Drew ? Drew Williams ? Non, c'est pas possible, ça peut pas ĂȘtre lui, pas ici. Le hasard peut pas faire aussi bien les choses non ? Et pourtant, il peut pas y en avoir deux avec ces tatouages, avec ce visage de gamin qui prĂ©pare un coup foireux. Je lĂąche son bras, faisant un pas en arriĂšre, remettant la clope dans son paquet. Si je m'attendais Ă revoir un jour ta gueule de disparu. » Ma voix est aigre, nettement moins dĂ©tendue qu'il y a une petite minute. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re I love the way you lie âąâą Drew&Jono Dim 12 DĂ©c - 1837 .JONO & DREW. Fais pas chier Raph'. File moi mon fric et t'auras ta dose. Sinon dĂ©gage de ma vue. J'ai d'autres trucs Ă faire lĂ tu vois. » Cingle le tatouĂ© en direction d'un client habituel. Cela doit bien faire cinq minutes que RaphaĂ«l lui prend la tĂȘte pour avoir un peu plus, tout en lui promettant de le rembourser. Ce n'est pas comme si le tatouĂ© Ă©tait dans la misĂšre, puisque financiĂšrement, il pourrait faire vive tout New York depuis son hĂ©ritage. Mais voilĂ , son petit trafique rapporte plutĂŽt bien et son sadisme lĂ©gendaire prend le dessus. Drew prend un malin plaisir Ă laisser un junkie en manque sans sa dose. AprĂšs tout, lui aussi a connu ca lorsqu'il n'avait plus un rond. Et il sait combien c'est douloureux. A quel point on en hurlerait de douleur tellement ca fait mal. Tellement on a besoin de sa piqure pour se soulager les membres. Mais Drew reste Drew. EgoĂŻste et sans coeur. Tu m'emmerdes. » Qu'il reprend tout en enjambant le junkie accroupi sur le sol poussiĂ©reux. Le jeune homme quitte alors les lieux sans mĂȘme prendre la peine de se retourner. Dealer Ă©tait une activitĂ© que Drew pratiquait assez rĂ©guliĂšrement. Uniquement par plaisir. Ca aussi c'Ă©tait une des bizarreries du garçon. Mis Ă par lui, qui pouvait trouver ca plaisant de revendre de la dope franchement ? Heureusement que Heaven ne savait pas ca, sinon elle lui aurait trĂšs certainement interdit de revoir sa fille tant qu'il ne se serait pas calmĂ©. Mais voilĂ , le tatouĂ© Ă©tait redevenu le Drew Braden Williams con, salaud, sadique, vicieux, manipulateur et autres adjectifs qualificatifs, depuis qu'il s'Ă©tait sĂ©parĂ© de Heavy. La brunette lui avait tout de mĂȘme apportĂ© un certain Ă©quilibre durant leur relation. Equilibre qui vola en Ă©cla au mĂȘme moment que leur couple Ă vrai dire. Mais peu importe. Le jeune homme ne regrettait rien. Il Ă©tait mĂȘme trĂšs bien dans sa vie. Le plus important pour lui Ă©tant sa fille Heather. Rien de plus. Rien de moins. D'ailleurs, en parlant de sa petite puce, il l'avait vu en dĂ©but de soirĂ©e chez son ex petite-amie-fiancĂ©e. Ce qui Ă©tait bien entre eux, c'Ă©tait qu'ils soient restĂ©s en bon terme. Heaven et lui sont trĂšs proches, mais en simple bons amis. Et aussi pour le bien ĂȘtre de leur fille. Heather avait un peu grandit. MĂȘme si elle n'Ă©tait ĂągĂ©e que de quelques semaines, cette derniĂšre Ă©tait aussi vive qu'une pile Duracel. La clope au bout des lĂšvres, le tatouĂ© dĂ©ambule dans les rues presque dĂ©sertes de Brooklyn. En fait il vient de faire peur Ă une petite vieille qui promenait son chien. En mĂȘme temps avec son blouson de cuir, son jean trouĂ©, ses Doc Martens, et son allure de camĂ© â qui est accessoirement vrai â il a de quoi faire peur le Williams. Mais il s'en fou. Comme il se moque tout en rĂ©alitĂ©. Ce qui le prĂ©occupe en ce moment c'est sa baniole. Sa jolie Mustang noire qui est malheureusement en rĂ©paration. Du coup le tatouĂ© â qui est trĂšs feignant â est obligĂ© de se dĂ©placer Ă pied. Chose qui le met Ă bout de nerfs. Surtout qu'Ă une heure aussi tardive, ce n'est pas sĂ»r qu'il arrive Ă chopper un bus. Non, les chauffeurs ont trop peur des mecs dans son genre. Le genre de gars prĂȘt Ă sortir une lame et vous la planter sous la gorge juste parce qu'on a le malheur de louper l'arrĂȘt. Alors il s'appuie contre un lampadaire et attend. Ce qu'il attend ? Lui mĂȘme ne sait pas trop. Que le temps passe peut-ĂȘtre. De toute façon il n'est pas fatiguĂ©, donc au pire, il ira se poser dans un bar, se trouvera une jolie demoiselle qui pourra lui tenir compagnie pour la nuit et rentrera chez lui au petit matin. C'est plutot un bon programme ca. Rien que d'y penser, un sourire pervers vient se dessiner au coin de ses lĂšvres. Soudain une main sur son Ă©paule le sort de ses rĂȘveries et l'incite Ă se retourner. Machinalement le tatouĂ© lĂšve un sourcil se demandant qui ose poser la main sur lui comme ca. Une fois retournĂ©, Drew se rend compte qu'il s'agit de Jono. MĂȘme si extĂ©rieurement il ne laisse paraĂźtre aucune Ă©motion, mĂȘme pas un cris de surprise, que dalle, intĂ©rieurement il est chamboulĂ© le Williams. Il n'a mĂȘme pas eu besoin de faire un quelconque mouvement d'Ă©paule pour que le tatouĂ© daigne enfin Ă lui lĂącher le bras, puisque Jono fait cela de lui mĂȘme tout en reculant. Face Ă la rĂ©plique du garçon, Drew laisse Ă©chapper un rire nerveux tout en tirant une nouvelle fois sur sa clope avec nonchalance. Tu ne t'tapes plus ma frangine toi ? Elle est devenu moins bonne avec le temps ? Y'avait pas assez de nanas Ă San Francisco peut-ĂȘtre ? » Qu'il balance avec un sourire en coin. Drew n'a aucun respect. MĂȘme pour sa propre jumelle. Bon tu m'excuses Amour, j'ai d'autres choses Ă foutre que de parler du bon vieux temps. A savoir si il a vraiment Ă©tĂ© bon d'ailleurs. » Qu'il rĂ©plique en affichant un sourire en coin. Le bousculant d'un coup d'Ă©paule â comme si le trottoir n'Ă©tait pas assez large â Drew se dĂ©cide Ă reprendre sa route. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re I love the way you lie âąâą Drew&Jono Dim 12 DĂ©c - 1949 Je ne saurais pas dire si j'Ă©tais content de le revoir ou non, dire si le hasard faisait bien les choses ou non. C'est vrai, New York Ă©tait une grande ville, et aussi populaire soit le bar dans lequel j'avais Ă©lu domicile pour la soirĂ©e, combien il y avait de chances pour que Drew, mon Drew si longtemps disparu, se retrouve en face du trottoir, accoudĂ© Ă un lampadaire ? La situation en Ă©tait mĂȘme drĂŽle, et j'aurais pu en rire si je n'avais pas eu ce choc, Ă m'en couper la respiration, de revoir ces deux iris bleus se poser sur moi. Toujours ce visage froid et impassible, toujours ce ton sarcastique dans sa voix, Ă refroidir n'importe qui sur place. A croire qu'il avait pas changĂ©, et moi non plus d'ailleurs. Alors je fais comme lui, je montre rien, je fais en sorte qu'il voit pas Ă quel point ça me tue de le retrouver. Il lui faut pas longtemps pour m'envoyer une rĂ©plique cinglante, sur sa jumelle. Ce mec a vraiment aucun respect, pour personne exceptĂ© lui mĂȘme. Et encore, vu l'allure de junky qu'il a, ça m'Ă©tonnerait mĂȘme pas qu'il s'envoie des fixs tous les matins. C'est pour ça que je l'avais aimĂ©, et pour ça que j'avais pas pu l'oublier. Parce qu'il y avait un truc malsain entre nous, un truc d'auto destruction qui me faisait rĂȘver, bien plus que tous ces couples trop joyeux, trop parfaits qu'on voyait Ă chaque coin de rue. Ils me donnaient envie de gerber avec tous les bons sentiments, avec leurs je t'aime niais employĂ©s Ă chaque fin de phrase, leurs petits cadeaux tous les quatre matins et qui au final, mourraient d'ennui au bout de quelques mois. Nous deux, ça avait Ă©tĂ© beaucoup plus trash, beaucoup plus violent et passionnĂ©. Je pouvais pas qualifier notre ancienne relation de couple, principalement Ă cause de Taylor qui avait Ă©tĂ© mon officielle. Williams girl, c'Ă©tait un prĂ©texte, le moyen d'aller dormir tous les soirs ailleurs sans Ă©veiller les moindres soupçons. Il y avait un truc excitant dans les secrets. Et il Ă©tait partit, comme ça, sans prĂ©venir, parce qu'il en avait eu marre, parce qu'il avait voulu changer de vie, quitter son beau pĂšre et toute les emmerdes qui gravitaient autours. A croire que j'en faisais partit puisqu'il ne m'avait pas prĂ©venu et que j'Ă©tais rentrĂ© sans bruit dans sa chambre le soir, comme d'habitude pour trouver un lit vide. J'Ă©tais restĂ© quoi ? Deux semaines de plus avec Taylor avant de la larguer sans explications, reprenant mon ancienne vie de dĂ©bauche Ă atterrir dans le lit de n'importe qui. Je lui en avais voulu, je suis en voulais encore d'ailleurs, et ses phrases balancĂ©es sur ce ton moqueur ne faisaient que ressortir toute cette haine accumulĂ©e annĂ©e aprĂšs annĂ©e. Je sert les dents, rĂ©pondant au tac au tac. Ouais, le temps la rendait beaucoup moins bandante. Un truc de famille sĂ»rement. » Il me bouscule, filant dans la direction inverse. Je devrais faire pareil, je suis sĂ»r qu'il attend qu'une chose, que je lui cours aprĂšs, que je me roule Ă ses pieds en pleurant, et en lui disant Ă quel point il me manquait, que je voulais plus le perdre et qu'il reste. Alors je me retourne et le suis, le poussant assez fort pour lui faire perdre l'Ă©quilibre, mais pas assez pour qu'il tombe. Alors c'est ça ? Tu me tournes le dos et tu t'en vas. Tu sais quoi, je me suis dis que t'Ă©tais un conard, je vais finir par penser que t'es qu'un putain de lĂąche Williams. » Je le pousse une deuxiĂšme fois, un peu plus fort et esquisse un rire moqueur. En quelque sorte, c'est ma façon de lui dire que je veux qu'il reste, que je l'aime encore. Je sais qu'il va comprendre, mais je sais aussi qu'il va rĂ©agir par la violence. Parce que nous deux, ça avait Ă©tĂ© ça aussi, des bleus et des lĂšvres fendues, juste parce qu'il y en avait un qu'avait un peu trop pris le dessus. On Ă©tait pareil, beaucoup trop semblable pour s'entendre. Il paraĂźt qu'il fallait deux caractĂšres diffĂ©rents pour que les couples marchent, un qui domine, un qui se soumet. PlutĂŽt crever que de me mettre en quatre pour quelqu'un. »Je t'aime ! » Me parle pas, j'suis pas d'humeur lĂ . ». Je me dĂ©cale, le regardant avec un sourcil arquĂ©, le genre d'attitude Ă lui dire que j'attends sa rĂ©ponse, qu'il me fait pas peur et que j'en ai absolument rien Ă foutre de lui.[/i] InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re I love the way you lie âąâą Drew&Jono Dim 12 DĂ©c - 2347 JournĂ©e de merde aujourdâhui pour le jeune Williams. Et ce dĂšs le matin mĂȘme. Pepsie avait eu la merveilleuse idĂ©e de pisser devant la porte de son maitre qui marcha tout naturellement dedans - nu pieds je vous prie - et qui glissa sur la flaque jaune comme sur une patinoire avant de sâĂ©clater sur le sol du couloir. Mais les emmerdes ca n'arrive jamais seul c'est bien connu. Sinon ce ne serait pas marrant. Jono Ă©tait la seconde emmerde de la journĂ©e â soirĂ©e â pour le tatouĂ©. VoilĂ que son ancien amant Ă©tait arrivĂ© Ă New York. Ce n'Ă©tait pas l'envie qui manquait Ă ce petit curieux de Drew, de lui demander ce qu'il venait faire ici, mais aprĂšs tout, c'Ă©tait encore trop tĂŽt pour poser ce genre de question. Et au final ca ne le concernait pas. En fin de compte le jeune homme ne ressentait pas grand chose face Ă ses retrouvailles surprises. Tout du moins c'Ă©tait ce qu'il tentait de se persuader et de faire paraĂźtre sur son visage. Car au fond il avait le coeur qui battait Ă tout rompre. Mais de toute façon que pouvait il bien faire ou dire aprĂšs tout ce temps sans nouvelles ? S'excuser ? Certainement pas ! Et puis quoi encore ! Le jeune homme n'avait pas Ă s'excuser de quoi que ce soi. Il avait dĂ©cider de quitter San Francisco parce qu'il avait ses raisons. Point final. Alors que Jono joue les mecs vexĂ© parce que son amour d'adolescence est parti sans laisser une petite lettre, Drew n'en a strictement rien Ă carrer. AprĂšs tout, les sentiments ce n'Ă©tait pas au menu de leur relation Ă ce qu'il une crasse vis Ă vis de sa jumelle, le tatouĂ© s'en moquait royalement. D'ailleurs cela ne l'Ă©tonnerait mĂȘme pas d'apprendre qu'elle a finit prostituĂ©e et camĂ©e, ou quelque chose dans le genre tout ca parce qu'elle a dilapidĂ© l'hĂ©ritage de leur paternel inconnu dans la dope. Alors il se contente de soupirer de lassitude tout en tirant comme un pompier sur sa clope. Vaut mieux crever d'un bon cancer â ou accessoirement de la Tuberculose pour lui â voir mĂȘme d'une overdose plutot que par un amour trop passionnĂ©. Et puis pour un junkie ca fait plus classe de crever par une dose trop Ă©levĂ©e. Et l'amour passionnĂ©, violent et destructeur il l'a connu le Williams. Et aux cĂŽtĂ©s de Jono. En comparaison son couple avec Heaven c'Ă©tait de la rigolade Ă cĂŽtĂ© d'eux deux. Et dire qu'elle se plaignait qu'il ne lui dise pas assez qu'il l'aimait...Seulement a t-il dit une seule fois Ă Jono qu'il l'aimait ? Certainement pas !Gros Ă©clat de rire face Ă la rĂ©plique du garçon. Le problĂšme avec Drew c'est que rien ne l'atteint et que tout le fait rire. Insultes, vannes, piques en tous genres glissent sur lui comme de l'eau sur une fenĂȘtre. Puisque c'est un truc de famille, t'es sur que mon paternel cachĂ© avait pas foutu ta mĂšre en cloque ? » Qu'il balance sur un ton provoquant et avec son Ă©ternel sourire de petit con. Bah autant jouĂ© sur le mĂȘme terrain, sinon ce n'est pas marrant. Puis le tatouĂ© reprend sa route en bousculant le jeune homme. Drew est certainement l'ĂȘtre le plus complexe de l'univers. Parce que d'un cĂŽtĂ© il est vrai qu'il aimerait que Jono lui court aprĂšs » mais en mĂȘme temps il aimerait bien qu'il le laisse tranquille. Paradoxal tout ca. Soudain une force exercĂ©e par Jono le fait lĂ©gĂšrement dĂ©viĂ© de sa route initiale. Le voilĂ qui s'excite l'autre. Eh bah si j'suis un connard pourquoi est-ce que tu me suis bordel ?!!! Et puis pense c'que tu veux, c'est pas ca qui va m'empĂȘcher de dormir !! » Qu'il gueule Ă son tour en plein milieux de la coup de la part de Jono avec en prime un rire de cinglĂ©. La patience de Drew Ă ses limites et Jono est le premier Ă le savoir. De nature violent et impulsif, le tatouĂ© laisse son poing droit s'abattre sur la joue de garçon aprĂšs avoir attrapĂ© celui-ci par les Ă©paules, et l'avoir envoyĂ© contre le rideau de fer d'une boutique. Tant pis si il s'explose les doigts. Au moins il se sera dĂ©foulĂ©. Les sourcils froncĂ©s, le tatouĂ© recule alors de plusieurs pas afin de prendre une certaine distance. C'est quoi ton problĂšme putain ?! C'est la cocke qui t'as grillĂ© le cerveau ou quoi ?!! Fais ta vie et j'fais la mienne d'accord ?!! » Qu'il hurle Ă s'en arracher les cordes vocales. Va te faire foutre tiens. ». InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re I love the way you lie âąâą Drew&Jono Lun 13 DĂ©c - 031 Cela faisait quatre ans que j'avais dĂ©barquĂ© Ă New York, me trouvant un petit appartement plutĂŽt sympa dans lequel je vivais seul. De toute façon, je passais la plupart de mes soirĂ©es ailleurs, prĂ©fĂ©rant dormir dans le grand lit d'un jeune homme plein aux as, et me faire apporter le petit dĂ©jeuner dans celui d'une jolie demoiselle. Question de goĂ»t, j'avais toujours voulu vivre au dessus de mes moyens, New York avait donc paru comme l'endroit le plus adĂ©quat pour un futur avocat. Je n'Ă©tais encore jamais retournĂ© Ă San Francisco, ayant laissĂ© tomber sans aucun regret mon ancienne vie de fĂȘtard paumĂ© et dĂ©sargentĂ©. Si j'avais imaginĂ© une seule seconde l'hĂ©ritage colossale que les jumeaux Williams avaient empochĂ©s, je serais restĂ© avec Taylor. Je n'avais plus aucune nouvelle d'elle, et je ne cherchais pas non plus Ă en avoir. La derniĂšre fois que l'on c'Ă©tait croisĂ©, je lui avais annoncĂ© comme ça que j'en avais marre d'elle, que je m'Ă©tais lassĂ© alors qu'en fait, je n'en avais jamais rĂ©ellement eu quelque chose Ă faire de sa petite bouille d'ange. Elle n'Ă©tait pas comme son frĂšre, les piques balancĂ©es comme ça entre deux phrases ne lui passaient pas au dessus. Pas comme lui qui se mettait Ă rire Ă chaque fois que j'ouvrais la bouche. Je crois pas que beaucoup auraient supportĂ© le genre de relations qu'on entretenait adolescent. Un lien que j'aurais aimĂ© retrouvĂ©. Est ce que ça pourrait changer maintenant qu'on avait fait nos vies chacun de notre cĂŽtĂ© ? Je sais pas ; si ça se trouve il avait complĂ©tement changĂ©, il Ă©tait peut ĂȘtre plus ce mec violent. Juste de la ne me faut pas beaucoup de temps pour me rendre compte que non, il n'a pas changĂ©. En quelques secondes, son poing vient s'Ă©craser sur mon visage, trop rapidement pour que je puisse l'Ă©viter, et il me pousse contre un rideau de fer. Putain, ça fait mal, je sent une vive douleur envahir ma joue et ma tĂȘte qui a cognĂ© contre le fer. Il gueule, me hurle dessus Ă en rĂ©veiller tout le quartier. T'en a pas rien Ă foutre mec, je le sais rien qu'Ă ton comportement. T'es peut ĂȘtre violent, t'as peut ĂȘtre de la gueule mais je crois pas qu'un type dont t'as strictement rien Ă branler tu le frappe aussi fort, tu t'acharnes dessus. Et ça me fait sourire, de voir que rien Ă changer, que ces quelques minutes se passent comme avant, comme quand on se croisait dans la rue, qu'il me voyait avec une nana et qu'il la faisait dĂ©gager avant de m'en mettre une. Ou que je le regardais se pavaner avec une nana quand j'Ă©tais au parc avec sa soeur et que le soir, quand on Ă©tait que tout les deux, je lui balançais des insultes saupoudrĂ©es de coups de poing. Putain, ça me faisait du bien. Va te faire foutre tiens. » Alors je gueule moi aussi. T'inquiĂšte pas mec, j'ai pas attendu que tu rĂ©apparaisses pour ça. » Je me redresse, mon dos me fait mal, et je l'attrape par le col, le ramenant vers moi et le plaquant avec violence contre le rideau de fer. Je le maintiens quelques secondes, yeux dans les yeux, une lueur de dĂ©fis et d'amusement prenant place sur mon visage rougis par le coup. J'attrape la clope pendue Ă ses lĂšvres pour tirer une taf et la balancer plus loin. Le dos de ma main passe doucement sur sa joue avant de l'empoigner par les cheveux, histoire de lui montrer que je me suis pas adoucit avec le temps et je l'embrasse, un baiser passionnĂ©, parce que j'en crĂšve d'envie, parce que mon cĆur bat la chamade depuis tout Ă l'heure et parce qu'il a toujours Ă©tĂ© horriblement bandant, avec son caractĂšre de merde. J'ai plus d'air, je me retire, le lĂąchant par la mĂȘme occasion et donne un coup dans son ventre. Tu crois quand mĂȘme pas que j'allais laisser passer hein ? » Je me dĂ©cale de deux pas, avec de nouveau un rire moqueur. Tu m'as un peu manquĂ© petit con. » Je sort le paquet de clope de MĂ©lissa qui doit me chercher Ă l'heure qu'il est et demande d'un ton tout naturel. T'aurais pas du feu ? » InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re I love the way you lie âąâą Drew&Jono Ven 17 DĂ©c - 2310 Si Drew avait quittĂ© son ancienne vie, c'Ă©tait pour tout recommencer ailleurs. Le tatouĂ© voulait effacer de sa vie tout ce qui pouvait lui rappeler sans cesse toutes ces annĂ©es passĂ©es Ă San Francisco. Y compris sa relation avec Jono. Le jeune homme n'avait jamais vraiment cru au destin et toutes ces croyances qu'il trouvait bidon. Mais sur ce coup, Drew trouvait que c'Ă©tait tout de mĂȘme une drĂŽle de coĂŻncidence. C'est vrai, les chances pour qu'ils se retrouvent lĂ , Ă New York, dans Brooklyn et tout prĂšs d'un lampadaire Ă©taient de combien ? 0,5 sur 6 milliards ? Evidemment il fallait que ca tombe sur eux. Sur ce cher Williams qui avait radicalement changĂ© de vie. Enfin, ca dĂ©pendait sur quoi. D'ailleurs pour montrer Ă Jono Ă quel point il n'a pas changĂ©, il ne se gĂšne pas pour lui coller un coup de poing en pleine gueule. Le pauvre, il ne devait pas s'y attendre Ă celle lĂ . Et puis tout s'enchaine sans que Drew ne contrĂŽle vraiment ses gestes. PoussĂ© par un excĂšs de colĂšre, il Ă©tait obligĂ© d'exploser. Peut-ĂȘtre etait-ce aussi un besoin de se dĂ©fouler face Ă ces derniers mois qui ont Ă©tĂ© assez riches en Ă©motions pour le tatouĂ©. Alors oui il avait besoin de passer ses nerfs sur quelqu'un. Et bien entendu celui qui en faisait les frais Ă©tait Jono. Leur relation avait toujours Ă©tĂ© malsaine et cela ne changerait certainement pas aujourd'hui. Alors mĂȘme si Drew avait pu le cogner jusqu'Ă l'envoyer Ă l'hopital, au fond c'Ă©tait presque normal ». La violence, Drew avait toujours connu ca et ce depuis qu'il Ă©tait gamin. Sa mĂšre lui disait que mĂȘme si son beau-pĂšre le battait, c'Ă©tait parce qu'au fond il l'aimait et qu'il ne voulait que son bien. En grandissant le tatouĂ© se rendit vite compte que ce n'Ă©tait que des foutaises. Agir en cognant et en insultant pour rĂ©gler ses problĂšmes, le garçon ne savait faire que ca. C'Ă©tait en quelque sorte son mode de communication. Quelqu'un qui lui prenait la tĂȘte ? BOUM ! Un coup de poing. Radical et efficace. Tout du moins c'est qu'a toujours pensĂ© le jeune homme, puisqu'en agissant comme cela, il finit toujours par aggraver son cas. Alors oui, Jono s'en prend plein la gueule de la part du tatouĂ©, mais c'est la seule façon qu'il a de lui montrer Ă quel point il l'aime et qu'il lui a manquĂ© durant tout ce temps. MĂȘme si le garçon s'est toujours refusĂ© de se l'admettre. Mais ce qui l'Ă©nerve le plus, c'est de savoir que Jono est capable de dĂ©crypter chaque coup qu'il lui porte. Un coup de poing en plein visage Je t'aime pauvre con. Un coup dans les cĂŽtes Tu m'as affreusement fois sa haine, sa rancĆur et sa colĂšre dĂ©versĂ©es, Drew s'Ă©loigne. Il est perdu. Le mal ĂȘtre qui l'habitait depuis dĂ©jĂ trop longtemps et entrain d'exploser. Il a envie de gueuler jusqu'Ă s'en arracher les cordes vocales. Jono gueule Ă son tour. Ils n'ont jamais rĂ©ellement su communiquer ces deux lĂ . Toujours Ă s'embrouiller et se cogner dessus. Du coin de l'oeil le tatouĂ© observe son ancien amant se relever avec difficultĂ©, avant que ce dernier ne finisse par l'attraper Ă son tour, pour ensuite l'envoyer valser contre le rideau de fer. Le jeune homme grimace sous la douleur. Bordel il a le dos en vrac. Drew lance alors un regard haineux au tatouĂ©, alors que ce dernier le maintient fermement, l'empĂȘchant complĂštement de faire le moindre mouvement. Le jeune homme bouge tant bien que mal pour se dĂ©gager, mais rien Ă faire. Cette fois lĂ , Jono est plus fort que lui. Le jeune Williams finit par lever un sourcil en voyant l'expression dessinĂ©e sur le visage de Jono. Soudain la cigarette qu'il tient au bord de ses lĂšvres lui Ă©chappe, pour aller se loger entre les longs doigts du tatouĂ© et ainsi inspirer une grande bouffĂ©e de fumĂ©e. Quelques secondes s'Ă©coulent, et voilĂ que la main du garçon vient effleurer sa joue lĂ©gĂšrement rosĂ©e. Drew ne bouge mĂȘme pas. Sa chevelure d'Ă©bĂšne se trouve brutalement empoignĂ©e par Jono avant que ce dernier ne l' Ă©trange. Idescriptible. La situation lui Ă©chappe littĂ©ralement. C'Ă©tait comme si le tatouĂ© venait de subir un Ă©lectrochoc. Drew met quelques secondes pour rĂ©aliser ce qu'il se passe. Mais une fois ses esprits revenus, le tatouĂ© rĂ©pond au baiser de Jono. Ca lui avait beaucoup trop manquĂ©. Machinalement le jeune homme passe une main dans le dos de Jono et serre son T-shirt de ses doigts maigrichons. Puis le baiser prend fin, avec en prime un bon coup dans l'abdomen, histoire que le tatouĂ© se replie sur lui -mĂȘme en grimaçant, tentant au passage de reprendre sa respiration. La main sur son ventre et toujours lĂ©gĂšrement pliĂ©, Drew laisse Ă©chapper un rire face aux paroles de Jono. DĂ©cidĂ©ment il n'en perd pas une non plus celui-lĂ . Se redressant, le tatouĂ© laisse un sourire se dessiner au coin de ses lĂšvres rosĂ©es et lĂ©gĂšrement coupĂ©es avec le froid. Roulant des yeux, Drew lance son briquet Ă Jono afin qu'il s'allume sa clope. Une fois fait, le tatouĂ© s'avance vers le brun, et lui tire la clope de la bouche avant de prendre une latte. La cigarette coincĂ©e entre son pouce et son majeur, Drew fixe Jono avec un air malicieux et lui dit sur un ton provoquant Tu me dois une clope j'te signale. » Puis il porte de nouveau la cigarette Ă ses lĂšvres avant de recracher Ă son tour la fumĂ©e au visage de Jono. Toi aussi tu m'as manquĂ© p'tit cul ». InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re I love the way you lie âąâą Drew&Jono Sam 18 DĂ©c - 1531 Clope pendue aux lĂšvres, j'attendais que Drew bouge, qu'il plonge la main dans s poche de jean pour me sortir son briquet. C'Ă©tait fini lĂ , on Ă©tait en pause au niveau coups, on allait pas se retaper sur la gueule avant quelques minutes, au moins le temps de se fumer une clope. J'ai un sourire qui plane sur le visage, pas un grand sourire con comme une nana qui vient de retrouver son ancien amoureux et dont les muscles de la mĂąchoire tentent de lui arracher la gueule, j'ai un lĂ©ger sourire, amusĂ©, moqueur et presque soulagĂ©. Drew se relĂšve, passant une main sur son ventre sĂ»rement douloureux. Hey, moi aussi j'ai mal au dos mec, et ma joue elle risque d'ĂȘtre rouge jusqu'Ă demain matin Ă cause de nos conneries. Conneries ? Non, j'pensais pas que s'en Ă©tait, notre relation, elle Ă©tait beaucoup plus vraie qu'une autre. La preuve ? C'est qu'elle avait durĂ©, et qu'elle semblait doucement se remettre en place ce soir lĂ . On Ă©tait rempli de colĂšre tous les deux, on avait toujours cette haine en nous qu'il fallait dĂ©verser sur les autres Ă tout moment de la journĂ©e. J'Ă©tais pas non plus comme Drew qui envoyait des coups Ă chaque fois qu'on le faisait chier, je prĂ©fĂ©rais les remarques cinglantes quand un abruti venait me cherchait Ă une fĂȘte mais le truc Ă©tait lĂ on avait tous les deux cette haine qui bouillait et qui Ă©clatait quand on se retrouvait l'un en face de l'autre. J'avais jamais vraiment compris pourquoi, ça aurait Ă©tĂ© tellement plus simple de s'en prendre Ă un nerd qui se serait pas dĂ©fendu. Se battre l'un avec l'autre c'Ă©tait chercher le diable Ă chaque fois. Et ses lĂšvres sur les miennes, c'est le cĆur semble s'ĂȘtre calmĂ©, comme anesthĂ©siĂ© par le baiser. J'en veux d'autre, j'ai envie de le prendre dans mes bras, au moins pour une dizaine de minutes, mais c'est pas possible. Dire qu'il n'y avait jamais eu la moindre tendresse aurait Ă©tĂ© mentir, il y avait quand mĂȘme ces petits moments oĂč on Ă©tait couchĂ© Ă se regarder dans le blanc des yeux, sans insultes, sans coups mais c'Ă©tait rare. Rare parce que ça aurait cassĂ© la magie de notre relation s'il y en avait eu plus. J't'aime trop et ça me rend malade. Si on avait su pour nous, on nous aurait dit de nous sĂ©parer, c'est sĂ»r, on nous aurait pas laissĂ© ensemble cinq minutes de plus. Et ma mĂšre qui m'engueulait quand je revenais Ă la maison avec les poignets rouges, avec un bleu sur les cĂŽtes, ou une lĂšvre fendue, elle me hurlait que c'Ă©tait pas bon de se battre, qu'on pouvait tout rĂ©gler avec la diplomatie et qu'elle allait m'envoyer faire l'armĂ©e pour calmer mes pulsions. Puis elle rentrait dans sa cuisine en pleurant, en me traitant de fou parce que ça avait l'air de me faire plaisir d'aller Ă l'hosto, que j'Ă©tais jamais aussi heureux qu'depuis un an, depuis que j'avais des problĂšmes. Elle avait pensĂ© que c'Ă©tait la faute Ă Taylor, que je me battais pour ma copine, ensuite elle avait cru que je raquettais des gamins et que je me faisais chopper par les grands frĂšres, que je dealais ⊠tout Ă©tait passĂ© comme supposition, mais jamais la bonne raison. Drew s'avance vers moi, lui aussi avec un lĂ©ger sourire. Il attrape ma clope entre ses deux doigts, me lançant un regard amusĂ©. J'lui dois une clope ? De toute façon c'est pas les miennes alors il peut se servir, Mel est pas du genre Ă gueuler. Ăa me ferait chier de devoir les sĂ©parer en pleine rue. J'en ressort une et m'avance vers Drew, plongeant la main dans sa poche sans lui demander pour en sortir son briquet et allumer ma cigarette. Alors gamin, t'es devenu quoi ici ? J'te verrais bien dormant sous les ponts. Tu me diras juste lequel, je viendrai te donner des piĂšces. J'suis pas salaud Ă ce point. » Je tire sur ma clope avec un sourire, Drew ça m'Ă©tonnerait pas qu'il soit clodo, et ça m'Ă©tonnerait pas qu'il soit devenu une star du rock ou un puissant dealer rĂ©gnant sur la cĂŽte est. Je hausse les Ă©paules en crachant la fumer. Anyway, allons nous bourrer la gueule au chaud. » Je fais deux trois pas en arriĂšre, penchant la tĂȘte lĂ©gĂšrement sur le cĂŽtĂ© attendant qu'il me suive Ă l'intĂ©rieur du bar. J'pas fini ma soirĂ©e tant que je suis pas par terre moi. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re I love the way you lie âąâą Drew&Jono Dim 19 DĂ©c - 1844 Ca faisait bien longtemps qu'il n'avait pas cognĂ© sur quelqu'un de cette façon lĂ le Williams. Et ca lui faisait un bien fou ! Tout comme le fait de se faire cogner dessus d'ailleurs. Drew sado-maso ? Juste un peu. En tout cas Jono n'y Ă©tait pas allĂ© de main morte, car ses cĂŽtes lui faisait un mal de chien. Soi il y en avait une de fĂȘlĂ©e ou bien le tatouĂ© aurait le droit Ă un superbe hĂ©matome d'ici quelques heures. Mais Ă vrai dire, cela n'Ă©tait qu'un dĂ©tail. Le jeune homme Ă©tait tellement heureux de retrouver Jono que la douleur disparue en quelques secondes Ă peine. Une fois redressĂ©, le garçon balança le briquet que lui rĂ©clamait Jono depuis quelques minutes deja, et lui piqua la cigarette allumĂ©e l'air de rien. Avant de fumer comme un pompier, Drew avait une peur panique du feu. Il n'en n'avait jamais parlĂ© Ă personne, mais c'Ă©tait encore pire que de se retrouver nez Ă nez avec une araignĂ©e. D'ailleurs une fois il avait cramĂ© le tapis du salon accidentellement en essayant d'allumer le briquet de sa mĂšre, mais surpris d'y arriver aussi facilement, Drew avait lĂącher d'un seul coup l'objet de ses mains qui alla s'Ă©craser sur le sol en faisant une marque noir. Le jeune homme s'Ă©tait pris la dĂ©rouillĂ©e de sa vie. Il s'en rappel il y a bien quelque dont se rappel Ă©galement le tatouĂ©, c'est du goĂ»t des lĂšvres de Jono. MĂȘme si au final il n'avait jamais oubliĂ©, l'avoir embrassĂ© encore une fois lui procurait une drĂŽle de sensation. Ca lui rappelait toutes ces nuits oĂč ils avaient dormi en cachette dans le lit de Drew ou bien lorsque le jeune Williams appelait chez lui Ă la derniĂšre minute pour dire qu'il ne pouvait pas rentrer parce qu'il Ă©tait trop tard, et que finalement il passait la nuit chez un copain. Et la jumelle Williams qui n'y voyait que du feu. Croyant que son frĂšre et son petit-ami n'Ă©taient que de simples amis. Si elle avait su cela plus tĂŽt, elle les aurait certainement Ă©gorgĂ©s. Et si la mĂšre Williams avait su que son fils batifolait avec le soi disant copain de sa fille, elle l'aurait certainement sermonnĂ© et lui aurait interdis de revoir Jono sous peine d'aller vivre dans le fin fond du Texas dans la caravane de tonton Johnny. Parce que avoir une relation avec une personne du mĂȘme sexe c'Ă©tait mal vu. La grand-mĂšre du tatouĂ© lui avait toujours dit que c'Ă©tait quelque chose de mal. Que c'Ă©tait comme s'Ă©garer du droit chemin. ». Alors Drew avait tentĂ© de rester dans le droit chemin » mais son amour pour Jono Ă©tait bien trop fort pour qu'il fasse comme si de rien n'Ă©tait. Alors ils s'aimaient â et s'aiment encore â en cachette. Ce n'Ă©tait pas du RomĂ©o et Juliette, mais plutĂŽt du RomĂ©o et RomĂ©o sur ce coup lĂ . En version junkie fois Ă quelques centimĂštres de Jono et aprĂšs lui avoir piquĂ© sa clope â et accessoirement rĂ©cupĂ©rĂ© son briquet â Drew affiche un sourire presque pervers lorsque son ancien amant passe une main dans la poche arriĂšre de son jean pour reprendre une nouvelle fois le briquet. J'vois que t'as pas perdu la main. » Qu'il balance sur un ton provoquant. Le tatouĂ© laisse Ă©chapper un rire face aux paroles de Jono, puis tire une nouvelle fois sur sa clope avant de reprendre calmement Eh non Amour, j'suis pas devenu clodo. Quoi que, j'aurai trĂšs bien pu le devenir Ă un certain moment. » Qu'il dit en faisant une moue avec sa bouche, comme si cette idĂ©e lui importait peu au final. Nan, j'ai hĂ©ritĂ© de mon paternel. Tu sais ce connard qui nous a abandonnĂ© ma frangine et moi. J'suis millionnaire mon pote ! Et je vis dans un putain d'appart' Ă Manhattan. La belle vie quoi ! MĂȘme si j'ai choppĂ© la Tuberculose. Mais ce n'est qu'un dĂ©tail ca. » Qu'il dit avec un large sourire et la cigarette entre ses dents. Tu sais pas la meilleure pourtant. J'suis papa aussi. » Qu'il lance calmement. De toute façon Jono l'aurait su tĂŽt ou tard. Elle est nĂ©e il y a Ă peine un mois. Heather. C'est son prĂ©nom. » Qu'il reprend avec un lĂ©ger sourire. Drew sent toujours son coeur s'accĂ©lĂ©rer lorsqu'il parle de sa fille. Mais j'suis plus avec sa mĂšre. On s'est sĂ©parĂ©s Ă la naissance de la petite. On devait vivre ensemble et tout mais en fait on s'est rendu compte que nous Ă©tions allĂ©s trop vite. » Dit-il en levant les Ă©paules. Enfin voilĂ quoi... » Termine le jeune homme en passant une main dans sa touffe de de sa vie, n'Ă©tait pas dans les habitudes de Drew. Jamais il ne rĂ©vĂ©lait quoi que ce soit sur ses relations, ses Ă©tats d'Ăąmes...Rien. Il gardait toujours tout pour lui. Mais le tatouĂ© se devait pourtant de tout dire Ă Jono. Drew finit alors par rattraper le jeune homme qui avait deja avancĂ© de quelques pas pour aller boire un coup dans un bar pas trĂšs loin de lĂ . Et sinon tu deviens quoi toi ? Qu'est-ce que t'es venu foutre sur New York ? » Qu'il lui demande pendant qu'il marche sur un trottoir dĂ©sert de la ville. En Ă peine quelques minutes, les voilĂ deja arrivĂ©s devant un bar que le tatouĂ© connait plutĂŽt bien puisqu'il est venu passĂ© bon nombre de soirĂ©es avec des amis Ă en finir soi dĂ©gagĂ© sur le trottoir par le proprio pour avoir vomi en plein milieux de la salle, ou bien pour avoir copulĂ© dans les toilettes avec une nana qu'il avait draguĂ© quelques minutes plus tĂŽt. On entre ? C'est sympa ici. En plus j'ai envie d'une biĂšre. » DerniĂšre Ă©dition par Drew B. Williams le Lun 20 DĂ©c - 1349, Ă©ditĂ© 1 fois InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re I love the way you lie âąâą Drew&Jono Lun 20 DĂ©c - 403 Je n'avais jamais eu de problĂšme avec ma sexualitĂ©. Homme ou femme, j'en avais strictement rien Ă faire, le rĂ©sultat Ă©tait le mĂȘme au final la baise. Un mot qui avait rĂ©gi bon nombre de mes annĂ©es en tant que lycĂ©en et qui semblait avoir repris du service avec mon arrivĂ©e Ă New York. Qui dit ville plus grande dit plus de choix. J'avais atterri dans un petit appartement en plein centre ville, ce qui me permettait de frĂ©quenter la plupart des bars sans me retrouver trop loin d'un point de chute. Je n'arrivais pas encore Ă mesurer l'Ă©tendue de la cuite que j'allais m'envoyer avec Drew ce soir, mais je regrettais dĂ©jĂ de pas m'ĂȘtre pris d'appartement Ă Brooklyn. Dormir dans les sous terrains du mĂ©tro, Ă cĂŽtĂ© d'un clochard qui me passerait un bout de matelas ⊠pourquoi pas. Je l'avais dĂ©jĂ fait. On l'avait dĂ©jĂ fait d'ailleurs. Et je crois ne jamais m'ĂȘtre pris d'aussi grosse cuite qu'en compagnie de Drew ; mĂȘme MĂ©lissa Ă cĂŽtĂ© c'Ă©tait rien, c'Ă©tait un bĂ©bĂ© phoque comparait Ă ce qu'on s'envoyait. Alors ce soir, je savais vraiment pas comment j'allais finir. Drew, c'Ă©tait le mec que j'aimais, le mec que je pouvais pas oublier, c'Ă©tait mon meilleur pote de soirĂ©e, mon jumeau cachĂ©, le mec qui me ressemblait beaucoup trop pour que notre vie ensemble soit un conte de fĂ©e. D'toute façon on aurait pas de gosses et on avait pas le droit de se marier, la nature Ă©tait contre nous alors autant la contrer jusqu'au ralentit un peu en l'Ă©coutant me parler de sa vie new yorkaise. Je me doutais bien que sa vie aprĂšs avoir quittĂ© prĂ©cipitamment San Francisco serait chargĂ©e mais pas autant. DĂ©claration aprĂšs dĂ©claration, je manque de m'Ă©touffer en avalant de travers la fumĂ©e grisĂątre de ma clope. Je tousse un peu avant de tourner la tĂȘte vers lui, sourcils arquĂ©s en signe de surprise. Tu m'as quittĂ© pour faire des gosses ? On aurait pu en adopter si c'Ă©tait ça qui manquait Ă ton bonheur Miss Ingalls. » subtile rĂ©fĂ©rence Ă la petite maison dans la prairie au cas oĂč x Je ris doucement et encadre ses Ă©paules de mon bras, celui de libre restant pour guider ma clope jusqu'Ă mes lĂšvres. Drew papa, je me permet pas vraiment de commentaire dessus, histoire de pas m'en prendre une alors que j'ai droit Ă quelques minutes de calme mais ça me fait doucement marrer. Drew et les responsabilitĂ©s c'Ă©tait la blague de la l'annĂ©e, voire du siĂšcle. J'espĂ©rais que la gamine Ă©tait suivie vingt quatre heures sur vingt quatre par une nounou ou par sa mĂšre ⊠quoi qu'il fallait pas ĂȘtre trĂšs conscient pour faire un enfant avec cette boule de nerf. Une mini toi. J'espĂšre qu'elle hĂ©ritera pas de ton caractĂšre Ă dĂ©faut de ta thune. ». Et c'est comme cette histoire d'argent. Drew millionnaire. Il en avait fait quoi ? Il l'avait dĂ©pensĂ© pour monter un rĂ©seau de prostitution ? SĂ»rement pas placĂ© en bourse pour lui rapporter. FĂȘtes, fĂȘtes et dopes, voilĂ tout. Drew c'Ă©tait le Peter Pan du vingt et uniĂšme siĂšcle, qui dĂ©colle vers le pays imaginaire Ă l'aide de buvards et de pilules colorĂ©es. Finira le jour oĂč il en laisserait accidentellement - ou non - tomber un dans le biberon d'Heaven. Le coup du fric et du bĂ©bĂ© me reste un peu en travers de la gorge ⊠pas parce que je lui en veut d'avoir Ă©tĂ© baiser ailleurs, ni mĂȘme de se payer la vie dont j'avais toujours rĂȘvĂ© ⊠mais je sais pas, il y a un truc qui me gĂšne. Un gosse quand mĂȘme. Ăa doit ĂȘtre le contre coup, de me rendre enfin compte du temps passĂ© loin de lui, de la vie qu'il avait bien entamĂ©, mĂȘme si rien ne semblait volontaire dans ce qu'il me racontait. Ăa lui Ă©tait tombĂ© dessus, c'Ă©tait ça ce qu'il essayait de me faire comprendre ? Rien que ce genre de rĂ©vĂ©lation me donnait envie de lui mettre mon poing entre deux cĂŽtes. Je me retiens, continuant avec mon sourire et tirant u peu plus fort sur ma marlboro. On pouvait pas dire qu'il m'Ă©tait arrivĂ© beaucoup de chose Ă cĂŽtĂ©. ProblĂšmes d'argent, course aux notes au lycĂ©e, bourse, universitĂ©. Quoi que si on paraĂźt sur le sujet enfants, j'en avais peut ĂȘtre un ou deux de cachĂ© Ă San Francisco. Hof, New York c'est pour les Ă©tudes. J'ai pas hĂ©ritĂ© et adoptĂ© le Cambodge entre temps. ». Je prĂ©fĂšre pas m'attarder sur moi, il y a rien Ă dire, le bon vieux Jono d'autre fois, avec quelques diplĂŽmes et des photos de fĂȘtes en plus sur sa page facebook. Drew me montre un bar pas loin, qu'il connait. Je regarde la devanture et hausse les Ă©paules. Tant qu'il y a de la piche, je suis partant. Une biĂšre ? Il Ă©tait tant que je revienne dans ta vie. Tu commences sĂ©rieusement Ă rouiller papa. » Je rigole en lĂąchant son Ă©paule, jetant ma cigarette par terre et poussant la porte. Papa ⊠il allait en bouffer des remarques lĂ dessus. A l'intĂ©rieur du bar, il n'y a pas trop de monde et l'ambiance semble plutĂŽt calme. Le patron lĂšve la tĂȘte vers nous et nous fait un signe suivit d'un bonsoir de politesse. Petit rĂ©pit avant qu'on commence Ă mettre notre bordel. Une biĂšre et un double whisky. » Le patron me lance un regard, l'air de se demander si je suis bel et bien en Ăąge de commander ce genre de boissons et fini par nous apporter notre commande. J'attrape mon verre et le lĂšve en direction de Drew qui prend aussi sa biĂšre. Tchin » Je fais claquer mon verre contre la canette avant de descendre d'un trait le liquide alcoolisĂ©. Un auuutre. » Sur le mĂȘme ton que MĂ©lissa il y a une heure, je chantonne au serveur les louanges de Bacchus. J'ouvre deux secondes la bouche, prĂȘt Ă lancer un Who's your daddy ? mais je me reteint, prĂ©fĂ©rant pas le provoquer alors qu'il a du verre dans la main. Et ton ex, elle arrivait Ă te supporter ou c'Ă©tait l'argent et la belle gueule qui la faisait rester ? » Je marque une petite pause dans ma phrase, levant les yeux aux ciel quelques secondes. Ou peut ĂȘtre tout l'amour que tu lui portais. Tu lui as pas achetĂ© de bague pour former la famille parfaite ? » InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re I love the way you lie âąâą Drew&Jono Lun 20 DĂ©c - 2128 C'Ă©tait si Ă©tonnant que cela, que Drew ne soit pas devenu le clodo le plus connu du coin, Ă dormir sur un banc et Ă revendre un peu de dope pour aller se payer sa bouteille ou bien mĂȘme s'envoyer au septiĂšme ciel avec un rail ? Le tatouĂ© allait finir par se vexer si Jono pensait qu'il aurait aussi mal tournĂ©. Quelque part le tatouĂ© avait raison de penser cela. Car quand on connait la vie passĂ©e de Drew, il y avait quatre-vingt dix-neuf pour cent de chance qu'il finisse Ă vivre comme un mendiant, dĂ©truit par la drogue et prĂȘt Ă crever d'une overdose sans que personne ne s'en rende compte. Seulement voilĂ , le destin avait jouĂ© en la faveur du jeune Williams. C'Ă©tait la premiĂšre fois qu'il avait autant de chance. Une chance de cocu ? Peut importe. L'important Ă©tant d'ĂȘtre blindĂ© de tune grĂące Ă un paternel inconnu. Profiteur ? Oui largement. Mais bon, pour Drew c'est juste la dette que lui devait son gĂ©niteur pour avoir osĂ© les abandonner lui et sa frangine. Abandonner sa fille Ă©tait parfaitement inconcevable pour le tatouĂ©. D'accord il Ă©tait loin d'ĂȘtre le gars parfait, mais si il y avait bien quelque chose qu'il refusait de faire, c'Ă©tait de faire les mĂȘmes conneries que son propre pĂšre. Alors sa petite Heather il s'en occuperait et l'aimerait comme un pĂšre doit aimer sa fille. Et peut importe ce que pensent les gens. Drew n'en a strictement rien Ă entendu, face Ă une telle dĂ©claration vis Ă vis de sa rĂ©cente paternitĂ©, le jeune homme n'est pas Ă©tonnĂ© de voir Jono manquer de s'Ă©touffer par surprise. AmusĂ©, Drew tapote le dos du jeune homme et lui dit sur un ton moqueur Bah alors tu sais plus cloper maintenant ? ». En revanche il ne peut s'empĂȘcher de rĂ©ellement Ă©clater de rire face Ă ce que lui dit Jono. Adopter des gosses avec toi ? Tu plaisantes ? J'suis sĂ»r que t'aurais fait tout un tas d'expĂ©riences sur eux. Comme par exemple les foutres au congĂ©lateur. » Qu'il balance avec un regard en coin. Ahaha quelle blague de mauvais goĂ»t. Puis le garçon lĂšve les yeux au ciel en affichant un sourire lorsque Jono passe un bras autour de ses Ă©paules. DĂ©cidĂ©ment leur relation a toujours Ă©tĂ© du grand n'importe quoi. Drew lui file un lĂ©ger coup de poing dans les cĂŽtes lorsque ce dernier lui affirme qu'il espĂšre que la petite n'hĂ©ritera pas de son caractĂšre. Eh bah tu te trompes elle a mon caractĂšre, et j'espĂšre qu'elle va t'arracher les cheveux quand tu la verras. » Qu'il rĂ©pond aussitĂŽt. Heather est infernale. Autant dire la vĂ©ritĂ©, elle avait beau ĂȘtre minuscule, elle n'arrĂȘtait pas ! Une vraie pile ! Bon en mĂȘme temps la mĂšre n'Ă©tait pas mal non plus dans le genre naine hyperactive, mais le mĂ©lange Heavy-Drew n'Ă©tait peut-ĂȘtre pas la meilleure chose Ă faire finalement. Rien que d'y penser, le tatouĂ© apprĂ©hende le jour oĂč sa fille sera en pleine adolescence et qu'elle voudra des tatouages, des piercings et les cheveux une nouvelle fois sur sa clope, le jeune homme passe un bras autour de la fine taille de Jono. Il aurait pas un peu maigri quand mĂȘme ? MĂȘme si au final Drew n'a pas grand chose Ă dire Ă ce niveau lĂ , vu sa carrure d'anorexique. Puis il Ă©coute Jono rĂ©pondre Ă sa question. Toi t'Ă©tudies ? Tu vas me dire que t'es devenu bouddiste aussi pendant que t'y es. Tu te foutais de ma gueule sur ma paternitĂ©, mais alors toi... » Qu'il rĂ©plique en Ă©touffant un rire. Jono faire des Ă©tudes, la meilleure de l'annĂ©e tiens ! Etonnant que t'ai pas fait de gosse Ă ma frangine entre temps. J'suis certain que t'en as deux ou trois qui trainent sans que tu le saches. » Qu'il envoie l'air de rien, portant sa clope Ă ses lĂšvres. Parce qu'il pouvait se foutre de la gueule de Drew le Socha, mais dans le genre je tire mon coup Ă droite et Ă gauche, il Ă©tait pas mal non plus. Tu sais trĂšs bien que j'ai toujours aimĂ© la biĂšre tĂȘte de noeud. » rĂ©pond Drew en balançant son mĂ©got plus loin, ignorant au passage sa rĂ©flexion sur le mot papa ». AprĂšs toi Amour. » Qu'il reprend dans un sourire mi-amusĂ©, une fois, il n'y a pas trop de monde ici. D'habitude c'est tellement un bordel gĂ©nĂ©ral que ca finit rĂ©guliĂšrement en baston. Une fois la commande prĂȘte et la bouteille en main, le tatouĂ© avale d'une traite une bonne gorgĂ©e de biĂšre. Il boirait presque ca comme de l'eau le Williams. Il n'a peut-ĂȘtre pas l'air trĂšs solide d'extĂ©rieur, mais intĂ©rieurement, c'est du bĂ©ton. L'alcool il tient bien. C'est d'ailleurs ce qui lui a servit plus d'une fois Ă draguer les nĂ©nettes qui sont complĂštement dĂ©foncĂ©es au bout de deux gorgĂ©es. T'es un vrai pochtron. » Balance le jeune homme en direction de Jono. Ils viennent Ă peine de commencer Ă picoler et le voilĂ qui attaque deja son deuxiĂšme verre. J'te prĂ©viens, j'te porte pas si t'es trop dĂ©calquĂ©. J'te laisserai mariner dans ta gerbe. » reprend le garçon en avalant une nouvelle gorgĂ©e. Je dirai plutot que c'Ă©tait elle qui arrivait Ă me supporter tu vois. J'ai Ă©tĂ© un sacrĂ© connard avec elle. Elle en a vu de toutes les couleurs. J'me demande mĂȘme, si elle en a pas autant bavĂ© que lorsque toi et moi Ă©tions ensemble. » Dit-il sur un ton sĂ©rieux. La belle gueule m'a aidĂ© j'pense. Le fric est venu bien longtemps aprĂšs. Et puis elle avait pas besoin de tunes. » Petit sourire en coin. Ca va te surprendre, mais ouais je l'aimais. Je ne lui ai pourtant pas dit souvent, mais ouais. Si je ne l'avais pas aimĂ©, je ne serai pas restĂ© si longtemps avec. » Drew affiche un air pensif et finit par faire une moue avec sa bouche tout en fixant le fond du bar. On Ă©tait fiancĂ©s en mĂȘme temps. » Qu'il rĂ©pond vis Ă vis de la remarque concernant la bague. Rien que d'y penser j'trouve ca trop bizarre. Moi qui me voyais mort Ă mĂȘme pas vingt piges d'une overdose...J'ai une gamine et j'ai failli me marier. » Qu'il dit sur un ton calme et l'air pas franchement convaincu. faut que j'picole pour oublier toutes ces conneries ! » InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re I love the way you lie âąâą Drew&Jono Lun 20 DĂ©c - 2318 Dans un sens c'Ă©tait surprenant. D'un autre ça ne l'Ă©tait pas du tout. Drew Ă©tait beaucoup trop imprevisible pour qu'on ait pu le regarder mĂŽme et dire lui, il finira mĂ©decin ou lui, il tournera tellement mal qu'il finira seul. Il y avait peut ĂȘtre des types qui affichaient leur destin sur leur gueule, Drew c'Ă©tait un mystĂšre, on pouvait mĂȘme pas prĂ©voir ce qu'il ferait le lendemain alors dans dix annĂ©es. Mais le coup du million, du gosse et maintenant de la fiancĂ©, je ne m'y attendais pas du tout. Je jouais Ă faire bouger le liquide dans le verre transparent, regardant les petites vagues s'agiter avant d'en boire une nouvelle gorgĂ©e. En mĂȘme temps, Drew me faisait un rĂ©sumĂ© de plusieurs annĂ©es, il aurait pu m'en parler la soirĂ©e. Je croise les jambes, reposant mon regard dans ces iris bleutĂ©s. Ăa m'avait jamais empĂȘchĂ© de me projeter dans le futur, de me mettre Ă rĂȘver de ce qui aurait pu nous arriver, Ă tous les deux. Je nous aurais bien vu comme Mickey et Malory, les anti hĂ©ros de natural born killer. Deux tarĂ©s dans une voiture, Ă tout saccager sur leur passage. On mĂ©langeait le film avec Las Vegas Parano, on bourrait notre coffre de mustang avec des hallucinogĂšne, de la coke et des bouteilles de whisky et c'Ă©tait de ça, dont j'avais rĂȘvĂ© un temps. Que dalle, rien ne c'Ă©tait passĂ© comme prĂ©vu â encore aurait il fallu que j'en parle, de notre possible road trip -. Alors quand il Ă©tait partit, que je m'Ă©tais retrouvĂ© seul, j'avais commencĂ© Ă rĂȘver de notre rencontre, avant d'essayer de l'oublier. Allez Jo', oublis. Fallait croire que j'Ă©tais plus sensible que la putain de pierre froide en face de moi. J'esquisse un sourire. Froid ? Hum, nos nuits avaient Ă©tĂ© plutĂŽt chaudes pourtant. Oui moi, Ă©tudiant. En quatriĂšme annĂ©e de droit. Je vais pouvoir te soutirer ton fric en devenant ton avocat. » je lui fais un clin d'Ćil et avale le reste de whisky prĂ©sent dans mon verre. Une Ă©pave ? Oui, totalement, mais je tenais trop bien pour m'Ă©crouler au bout de quelques verres d'alcool, aussi fort soit il. Je rigole Ă la remarque de Drew, comme quoi il me ramĂšnera pas sur son dos si je finis dans le caniveau. Ăa je m'en doutais bien qu'il me laisserait crever sur le bord du trottoir si j'Ă©tais au plus mal. T'as toujours Ă©tĂ© d'un romantisme dĂ©bordant. Mais t'inquiĂšte pas, je connais encore mes limites babe. » Je fais un signe au serveur qui lĂšve les yeux au ciel en retournant me chercher une boisson. Boire trop ça voulait dire finir par terre ; finir par terre ça voulait dire black out et je voulais franchement pas passer ma matinĂ©e Ă me demander si j'avais vraiment revu Drew ou si j'avais juste rĂȘvĂ©. J'ai le regard fixĂ© sur les lĂšvres roses de Drew, et je me sort une cigarette sans perdre une miette de ce qu'il me raconte. Pour une fois qu'il s'Ă©tale sur sa vie, autant en profiter. Y a quand mĂȘme un truc qui me chiffonne. C'est ces conneries de mariage, de bague de fiançailles et le bĂ©bĂ© qui marque la fin. Le fait qu'il dise qu'il l'aimait aussi. Pour qu'il en vienne Ă dire ces quelques mots, c'est qu'elle avait dĂ» compter pour lui. Combien de fois il les avait prononcĂ© devant moi hum ? Jamais, nada, rien. MĂȘme pas un je t'.. inachevĂ©, dis trop prĂ©cipitamment et me laissant sur ma fin. C'Ă©tait l'hĂŽpital qui se foutait de la charitĂ© ⊠est ce que je lui avais dis ? Non plus. On marchait pas lĂ dedans, dans le romantisme. Il y avait que les petits surnoms placĂ©s de temps en temps en fin ou dĂ©but de phrase. Amour, mon cĆur, bĂ©bĂ© ⊠mais c'Ă©tait comme s'il y avait une pointe d'ironie et de moquerie derriĂšre. Alors qu'il dise qu'il avait aimĂ© une autre que moi ⊠ouais, j'Ă©tais jaloux. Je hausse un sourcil en attrapant le nouveau verre que le serveur me tendait. Je lance d'une voix aigre T'es un connard avec tout ceux qui t'entourent. T'allais pas lui faire un traitement de faveur en plus du reste... Elle devait ĂȘtre maso ta p'tite femme chĂ©rie. » J'crois que ce qui me tuait le plus quand j'Ă©tais avec lui, c'Ă©tait la jalousie, le besoin de possession toujours plus fort. Il Ă©tait Ă moi, Ă personne d'autre. Si j'avais pu l'enfermer dans une piĂšce sans ĂȘtre certain qu'il m'attende avec une machette quand je rentre du boulot, je l'aurais fait. Manque de confiance ? Ouais peut ĂȘtre. En tout cas je n'aimais pas partager. En plus de Drew on pouvait prendre l'exemple de Yeva, simple amie, que personne pouvait approcher quand j'Ă©tais dans le pĂ©rimĂštre. Nouvelle gorgĂ©e de whisky et je me sort une clope du paquet de Mel, attrapant la petite boite d'allumette posĂ©e sur la table. J'baisse le regard sur le cendrier, serrant la mĂąchoire sous le coup d'un bref Ă©nervement. D'toute façon, la bonne humeur et bonne ambiance restait jamais des heures entre nous. J'sent que ça bourdonne dans ma tĂȘte, j'ai un peu plus chaud et je pose ma veste. L'alcool commence Ă monter. Alors maintenant t'es libre ? MĂȘme cĆur Ă prendre qu'avant ou tu restes dans ton canapĂ© cinq Ă©toile avec ta gamine ? » InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re I love the way you lie âąâą Drew&Jono Mar 21 DĂ©c - 2335 On dit que le fric ne fait pas le bonheur, et pourtant il est bien utile ! Sans cet hĂ©ritage soudain, le tatouĂ© ne sait pas vraiment ce qu'il serait devenu. Deja qu'en Ă©tant seul il Ă©tait toujours fauchĂ©, alors de savoir qu'il allait ĂȘtre papa n'arrangeait pas les choses cotĂ© finances. De plus avant de devenir riche du jour au lendemain, le tatouĂ© habitait un appartement â si on peut appeler ca comme ca â complĂštement pourri du sol au plafond, voir mĂȘme jusqu'aux jointures. Alors Ă©videmment avoir un gosse par accident ca le foutait mal le Williams. Drew s'Ă©tait demandĂ© plus d'une fois comment il ferait pour arriver Ă gĂ©rer tout ca. Et puis miracle. Tout s'Ă©tait enchainĂ© en une journĂ©e, aprĂšs s'ĂȘtre fait tenir la conversation par un type louche et aprĂšs avoir signĂ© un papier, ce cher Williams avait le compte en banque bien rempli. Ca lui avait fait tout drĂŽle au dĂ©but, lui qui Ă©tait habituellement dans le rouge. Mais bon, on s'adapte trĂšs vite Ă la richesse. Hors de question que j'te file mon fric. Trouve toi une vieille Ă Ă©pouser et rĂ©cupĂšre sa tune une fois qu'elle sera morte. » RĂ©plique aussitĂŽt Drew avec un sourire en coin avant d'avaler une Ă©niĂšme gorgĂ©e de biĂšre. Ouais le romantisme ca me connait. » RĂ©pond le tatouĂ© en avalant une cacahuĂšte. A vrai dire le jeune homme n'a jamais Ă©tĂ© romantique. Mais alors PAS DU TOUT ! Rien qu'en y repensant il plein la pauvre Heaven. Le seul cadeau qu'il lui avait fait Ă©tait la bague de fiançailles. Sinon le tatouĂ© ne lui avait jamais rien offert, mĂȘme pas un bouquet de fleur. De toute façon le romantisme ca l'avait toujours mis Ă bout de tout cas si il y a bien une chose qui est sĂ»re et certaine, c'est que Jono picole toujours autant. Il enchaine les verres Ă une vitesse hallucinante. Bon d'accord Drew n'est pas mal dans son genre alcoolique refoulĂ© Ă faire des concours de shooters en plein milieux de l'aprĂšs-midi avec Riley, aprĂšs une partie de Guitar Hero, mais quand mĂȘme ! C'est vrai que le tatouĂ© avait un peu perdu la main cotĂ© cuite depuis qu'il s'Ă©tait mis en couple avec Heaven et qu'il savait qu'il allait ĂȘtre papa. Drew s'Ă©tait jurĂ© d'arrĂȘter les conneries pour ne pas finir en taule et ainsi ne pas retrouver Heather lorsqu'elle aurait dix ans et qu'elle ne se rappellerait mĂȘme pas de lui. Mais chasser le naturel il revient au galop n'est-ce pas ? Eh bien le naturel de Drew a tendance Ă revenir trĂšs rapidement lorsqu'il frĂ©quente les bars. Surtout en compagnie de Jono. Finissant sa bouteille, le jeune homme fait signe au serveur de lui en ramener une autre tout en continuant de raconter Ă Jono sa folle vie New Yorkaise. C'est vrai qu'il en avait vĂ©cu des tas de trucs. Heureux comme tristes d'ailleurs. A vrai dire Drew n'avait jamais Ă©tĂ© un garçon stable. Aussi bien dans ses relations amoureuses que dans son comportement frĂŽlant la schizophrĂ©nie par moment. Parce que mis Ă part Jono et Heaven â qui avait eu le courage de le supporter â il n'avait jamais eu de vĂ©ritable relation. La vie sentimentale du tatouĂ© Ă©tait un vrai bordel en pĂšte Ă moitiĂ© son cable d'un seul coup en balançant une phrase sĂšche Ă la gueule du tatouĂ©. Drew lĂšve un sourcil et lui jĂšte un regard mauvais dans la seconde qui suit. J'peux savoir c'qui t'arrive lĂ ? Tu laisses Heaven en dehors de ca c'est clair ? » La patience du jeune homme Ă ses limites et lĂ Jono commence sĂ©rieusement Ă agacer Drew. Tes rĂ©flexions Ă la con tu te les gardes et tu te la boucles. » C'est bien simple Drew n'aime pas que l'on s'en prenne Ă Heaven. D'accord la brunette est son ex petite-amie, mais elle est avant tout la mĂšre de sa fille et les gens lui doivent un minimum de respect en prĂ©sence de Drew. L'ambiance est tendue d'un seul coup. Comme quoi ils ne peuvent pas rester tranquille plus de cinq minutes avant de s'embrouiller. Le goulot de la bouteille portĂ© Ă ses lĂšvres, le tatouĂ© jette un regard en coin face aux nouvelles rĂ©pliques de Jono. Mais cette fois-ci il va beaucoup trop loin. D'un geste rapide, Drew fait claquer sa biĂšre contre la table et se jĂšte littĂ©ralement sur le jeune homme, les faisant par la mĂȘme occasion passer Ă travers la vitrine du bars avec la force de la collision. Impulsif et violent, le tatouĂ© l'a toujours Ă©tĂ© et cela ne risque pas de changer malheureusement. Cogner encore et encore. AllongĂ©s sur le bĂ©ton, Drew enchaine les coups sur Jono Ă cause la rage qui est montĂ©e en lui. MAIS C'EST QUOI TON PROBLEME BORDEL DE MERDE ??!!! » Qu'il hurle en lui frappant un coup dans les cĂŽtes et un autre coup sur la joue. Bien qu'une bagarre Ă l'extĂ©rieur d'un bar soit assez frĂ©quente, le fait de pĂ©ter une vitre en plus des hurlements attire les personnes alentours. PUTAIN MAIS TU COMPRENDS PAS QUE JE T'AIME ET QUE CA ME TUE TOUT CA !!! MAIS NAN T'ES TROP CON ET TROP BUTE POUR COMPRENDRE QUOI QUE CE SOIT !!!! » Hurle Drew aprĂšs s'ĂȘtre relevĂ© et avoir donnĂ© un coup de poing dans le mur en briques d'Ă cĂŽtĂ©. Allez vous faire foutre vous ! » Qu'il enchaine vis Ă vis des passants qui jouent les commĂšres. Viens on se tire les flics vont arriver ! » Dit-il en attrapant Jono par le bras et en le forçant Ă courir vers une ruelle plus loin. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re I love the way you lie âąâą Drew&Jono Mer 22 DĂ©c - 256 Une vieille a Ă©pouser ? Sa phrase me fait sourire. Il sait trĂšs bien que je vais finir comme ça, c'est la meilleure opportunitĂ© qui s'offre Ă moi. Avec un physique comme le miens, les cougars allaient se jeter sur moi aprĂšs m'avoir embauchĂ© en tant qu'avocat privĂ© et exclusif ⊠un ou deux ans Ă leur vendre du rĂȘve entre deux procĂšs contre les petits enfants et appelle moi ton super hĂ©ros, avec la bague au doigts, le costume, l'Ă©glise mĂȘme si elle voulait. Croqueur de femmes ? Non pas franchement, juste Ă tout le temps courir aprĂšs l'argent. Si j'avais pas l'amour et la nana aux gros seins tout de suite, c'Ă©tait pas mon problĂšme ; elle pouvait trĂšs bien avoir l'Ăąge de ma mĂšre, ĂȘtre refaite de partout, la peau tirĂ©e par un passage excessif chez le chirurgien, tant qu'elle me lĂ©guait ce qu'elle possĂ©dait. Fallait faire des sacrifices dans la vie. Alors ça me fait rire qu'il dise ça ⊠comme si Ă l'Ăąge de nos seize ans, je pensais dĂ©jĂ Ă lĂ©cher une vieille peau pour qu'elle remplisse mon compte bancaire. La suite me fait nettement moins rire, quand il me parle de son ex financĂ© et de sa fille. Encore, la gamine, je peux concevoir. Quoi que, si je m'Ă©tais mis en couple et que j'avais engrossĂ© la fille, je l'aurais poussĂ© Ă avorter. Drew semblait pas y avoir pensĂ©, sĂ»rement trop dĂ©foncĂ© pour s'opposer aux volontĂ©s de H., ou juste pas conscient qu'il allait passer deux ans Ă changer des couches. Bah, trĂšs peu pour moi ⊠J'aimais bien les gamins, mais ceux des autres. Et encore, juste une heure ou deux, pas plus, sinon c'Ă©tait la crise de nerf assurĂ©e. Un mioche, qui hurle, qui pleure et qui pisse partout. Faut toujours ĂȘtre derriĂšre son dos, Ă regarder s'il met pas les doigts dans la prise ou s'il se penche pas trop du balcon. Non, trĂšs peu pour moi. MĂȘme dans l'avenir je me voyais pas en avoir, j'veux dire, au pire, je fais un tour Ă la SPA et j'adopte un chien. Ăa fera une bonne action pour noĂ«l en plus. Drew a comme les yeux qui pĂ©tillent quand il parle de sa fille, son teint s'Ă©claire et les coins de ses lĂšvres se redresse. C'est qu'il semble heureux avec son bĂ©bĂ© lui, ça le rendrait presque mignon. Soudain, l'image d'un Drew avec une tototte dans la bouche et un hochet, Ă jouer avec une tite puce brune m'arrive dans l'esprit. Funny. J'peux savoir c'qui t'arrive lĂ ? Tu laisses Heaven en dehors de ca c'est clair ? Tes rĂ©flexions Ă la con tu te les gardes et tu te la boucles. » C'est qu'il la dĂ©fend en plus ? Je secoue la tĂȘte lĂ©gĂšrement, avalant ce qu'il reste de whisky dans mon verre, les glaçons s'entre choquant quand je le repose sur la table. Les traits tirĂ©s de Drew ne prĂ©sagent rien de bon. AussitĂŽt dit, aussitĂŽt fait. Le jeune homme claque sa biĂšre contre la table, en faisant tomber un peu sur la table et se lĂšve â ou plutĂŽt me saute littĂ©ralement dessus -. J'ai juste le temps de remonter les mains contre son torse, pour amortir le premier impact et je me retrouve dehors, sur le sol froid du trottoir sur lequel on se trouvait dix minutes plus tĂŽt. Putain, il m'avait fait passer par la vitrine cet enculĂ©. Il nous avait fait passer par la vitrine mĂȘme. Drew, Ă moitiĂ© accroupis contre moi enchaĂźne les droites. MAIS C'EST QUOI TON PROBLEME BORDEL DE MERDE ??!!! » Pour le bien de la population marchande de New York, fallait plus qu'on sorte ensemble. J'arrive tout juste Ă lever mes mains prĂšs de mon visage, trop dĂ©boussolĂ© par la chute pour empoigner ses poignets. J'sent ma joue me brĂ»ler, ça fait un mal de chien, Ă hurler. LĂ , le seul qui hurle, c'est Drew, Ă en rameuter tout le quartier. PUTAIN MAIS TU COMPRENDS PAS QUE JE T'AIME ET QUE CA ME TUE TOUT CA !!! MAIS NAN T'ES TROP CON ET TROP BUTE POUR COMPRENDRE QUOI QUE CE SOIT !!!! ». Un nouveau coup, qu'arrive comme le point final de la conversation. J'murmure avec ce qui me reste de force un Tu vois quand tu veux. T'es charmant. » Humour de merde ouais, n'empĂȘche que j'ai sacrĂ©ment mal, que j'ai la tĂȘte qui tourne et que si je trouve pas une poche de glace avant demain matin, mes chargĂ©s de TD vont se poser des questions. L'attraction de cette putain de soirĂ©e, venez tous voir les mecs qui se battent devant le bar qu'ils viennent de saccager. A deux ouais, et le pire c'est qu'ils Ă©taient rentrĂ© bras dessus, bras dessous. Il y en avait mĂȘme qui pensaient que c'Ă©tait un couple de tapette Ă la Village People. Village People remixĂ© version Fight Club dans notre cas. Drew se relĂšve, je me tourne de trois quart pour cracher un peu de sang. Putain, il y a des Ă©clats de verre partout, j'aurais pu m'en prendre un dans le dos. Les gens forment un cercle, attroupĂ©s autours de notre duo ; certains ont un portable collĂ© Ă leur oreille. J'ai Ă peine le temps de reprendre mon souffle, d'Ă©vacuer le sang qui coule encore dans ma bouche que je sent la main de Drew m'empoignant avec force pour me forcer Ă me relever et courir. J'ai un peu de mal Ă me remettre sur mes jambes mais j'crois pas avoir le droit ni mĂȘme le temps de discuter avec mon amant du fait qu'il vient de me mettre la raclĂ©e de l'annĂ©e et qu'il me faudrait presque aller chez le mĂ©decin. On court comme ça une bonne dizaine de minutes, passant de ruelles en ruelles pour ĂȘtre certains qu'on nous retrouve pas. Je finis par m'arrĂȘter, tirant sur le bras de Drew, toujours accrochĂ© au miens. J'en peux plus, j'suis essoufflĂ©, et on est assez loin. Je pose mon dos contre un mur et me laisse glisser le long, mon front venant directement retrouver la paume de ma main, venue en soutient. Je tousse un peu. Ăa faisait longtemps que j'avais pas passĂ© de soirĂ©e aussi dingue. J'ai l'impression que mon cĆur va exploser, et ma tĂȘte par la mĂȘme occasion. Merci mon cĆur. Dernier remĂšde en date une nouvelle clope. Heureusement que le paquet n'est pas tombĂ© en mĂȘme temps que la vitrine. Briquet, et la fumĂ©e vient trouver sa place dans mes poumons dĂ©jĂ bien encrassĂ©s. J'ai pas encore regardĂ© Drew depuis la sortie du bar. Il m'a dit qu'il m'aimait, ça lui a Ă©chappĂ© sous le coup de la colĂšre et je l'ai renvoyĂ© chier avec une vanne. Il fallait vraiment que tu me fasses passer Ă travers une glace pour me dire que tu m'aimais ? » Et encore je contourne le sujet? C'est comme si j'Ă©tais incapable de lui dire en retour. T'aurais pu m'acheter des fleurs. » InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re I love the way you lie âąâą Drew&Jono Jeu 23 DĂ©c - 030 La colĂšre Ă©tait montĂ©e en lui tellement vite que le tatouĂ© n'avait pas rĂ©ussi Ă se contrĂŽler vis Ă vis de ce que venait de lui dire Jono. Instinctivement Drew avait pĂ©tĂ© son cĂąble en se jetant sur Jono et en les faisant passer Ă travers la vitrine. La violence Ă©tait le seul et unique moyen qu'ils avaient pour se faire comprendre les choses â surtout Drew en fait â puisque la parole n'avait jamais vraiment Ă©tĂ© leur fort. Les piques et les insultes ne les touchaient pas. Alors seul la douleur physique rĂ©glait les choses. Ou pas d'ailleurs. Depuis tout petit le garçon agissait comme cela. Sa mĂšre ayant prĂ©fĂ©rĂ© lui payer des cours de boxe, plutot que des cours de dessin. Chose qui n'avait absolument rien arrangĂ©, vu le caractĂšre bien trempĂ© du Williams. La violence c'Ă©tait son monde. Il avait toujours connu ca, comme son beau-pĂšre qui tapait sur sa mĂšre dĂšs qu'il en avait un coup de trop, ou bien qu'il avait besoin de passer ses nerfs sur quelqu'un, le voilĂ qui frappait sur les gosses. Drew et sa frangine de ce cas prĂ©cis. A l'Ă©cole c'Ă©tait toujours le mĂȘme refrain. Drew finissait toujours chez le principal pour s'ĂȘtre battu en pleine classe ou bien pendant la rĂ©crĂ©ation. Une fois, il avait mĂȘme tentĂ© de noyer un camarade de classe dans les toilettes de l'Ă©cole parce que ce dernier lui avait piquĂ© son amoureuse » de l'Ă©poque. Il y avait aussi la fois oĂč il avait accidentellement » coupĂ© le doigt d'une de ses camarades qui l'agaçait. Les parents de la petite avaient d'ailleurs portĂ© plainte. Finalement faire passer Jono par la vitrine du bar restait assez soft lorsque l'on savait de quoi Ă©tait capable le Williams en pleine crise de folie. Tu vois quand tu veux. T'es charmant. » Phrase qui a le dont de faire encore plus pĂ©ter un plomb au tatouĂ©, qui s'acharne encore plus sur le jeune homme. Ferme lĂ ! » Qu'il hurle encore plus fort. Un fois relevĂ©, le jeune homme commence Ă tourner en rond. Ses mains tremblent sous l'effet de la colĂšre et sa respiration se fait de plus en plus rapide. De plus les personnes qui s'ameutent autour d'eux l'agace encore plus, et Drew ne peut s'empĂȘcher de les envoyer bouler avant d'attraper son amant et de le forcer Ă courir, afin qu'ils ne se fassent pas attraper par les flics. Finir la nuit en taule serait le pompon !Courir sans se retourner et aller se planquer dans une ruelle sombre Ă©tait le seul moyen d'Ă©chapper aux flics par ici. Surtout aprĂšs le bordel qu'ils avaient fait. Soudain le tatouĂ© sent une pression s'exercer sur son bras. Jono l'arrĂȘte, il a l'air Ă bout de souffle et Drew aussi de toute façon. La clope n'aidant rien Ă la condition physique dĂ©sastreuse du jeune homme d'ailleurs. Drew passe une main sur son front et soupire, tout en regardant Jono s'affaler sur le sol dĂ©gueulasse de la ruelle. Le tatouĂ© fait quelques pas en tournant sur lui-mĂȘme, rĂ©cupĂ©rant petit Ă petit son souffle. DĂ©cidĂ©ment les soirĂ©es en compagnie de Jono finissaient toujours bizarrement. A chaque fois c'Ă©tait mouvementĂ©. CollĂ© contrĂ© un mur en briques, le tatouĂ© penche discrĂštement la tĂȘte pour voir si on ne les aurait pas suivit jusqu'ici. Heureusement il n'y a personne dans les environs. Ils sont tranquilles. Les flics ne risquent pas de mettre la main sur eux. Drew finit par sortir un paquet de Malboro de la poche de son blouson de cuir et s'allume une clope. Il a besoin de calmer ses nerfs, et la clope reste le seul remĂšde. Le tatouĂ© s'adosse alors au mur juste en face de Jono qui est toujours assis sur le sol, et remonte son genoux de façon Ă caler son pied droit contre le mur. La cigarette coincĂ©e entre son pouce et son majeure, Drew ne quitte par le jeune homme des yeux, sans pour autant dire le moindre mot. De ses yeux bleus, il observe chaque traits de visage de Jono. C'est qu'il ne l'a pas ratĂ© sur ce coup lĂ . Il lui a lĂ©gĂšrement bousillĂ© son joli visage. Mais tant pis pour lui, il l'a cherchĂ© aprĂšs tout. Drew ne va certainement pas s'excuser pour quelques bleus et quelques Ă©gratignures. Tirant une nouvelle fois sur sa clope, la lumiĂšre rouge provenant du tabac qui brule lentement, se reflĂšte dans les pupilles du garçon, Ă©clairant lĂ©gĂšrement le visage de Drew dans cette ruelle sombre. Il se sent con. Con d'avoir laissĂ© Ă©chapper ses sentiments Ă cause de la colĂšre. En temps normal, le tatouĂ© n'aurait jamais fait ce genre de rĂ©vĂ©lation Ă Jono. C'Ă©tait parfaitement inconcevable dans son esprit. Mais cela lui avait Ă©chappĂ© des lĂšvres par accident. Jono se dĂ©cide enfin Ă parler. Quoi que, pour balancer ce qu'il dit, il aurait mieux fait de se la boucler. Va te faire foutre Socha. » RĂ©plique aussitĂŽt Drew sur un ton d'agacement. Tu peux toujours courir pour les fleurs. J'suis pas dame nature. La seule plante qu'il y a chez moi c'est du Cannabis. » Qu'il reprend en donnant un coup de pied sur le sol, de façon Ă envoyer un peu de poussiĂšre vers le garçon encore assis parterre. Deja qu'il avait pas Ă©tĂ© foutu d'en offrir Ă Heaven, c'Ă©tait certainement pas Ă Jono qu'il allait en offrir. Et puis surtout pas Ă un mec ! InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re I love the way you lie âąâą Drew&Jono Jeu 23 DĂ©c - 242 Je t'aime, balancĂ© comme ça, hurlĂ© comme une insulte en plein milieu de la rue. Assis contre mon mur, ça me tournait dans la tĂȘte, impossible de m'en dĂ©barrassĂ© et impossible de me dire concrĂštement ce que j'en pensais. Je t'aime, je le disais souvent je l'avais dit des centaines de fois Ă des dizaines de personnes diffĂ©rentes. Au dĂ©tour d'un verre parce qu'on Ă©tait trop bourrĂ©, avant l'amour pour qu'elle ouvre enfin ses cuisses, au tĂ©lĂ©phone quand elle fait une crise en pensant que vous la trompez, Ă son chien parce qu'il vient de faire un truc mignon. Je l'utilisais Ă tort et Ă travers, pour tout et n'importe quoi ⊠mais jamais envers Drew. C'Ă©tait l'exception. C'Ă©tait implicite, une sorte de rĂšgle de l'amour mais sans mot, sans vraie tendresse. De la passion physique, brĂ»lante et instable. Et ce soir il avait brisĂ© cette rĂšgle, comme quoi on avait Ă©voluĂ© ⊠un peu. Je tire une nouvelle taf, Ă©vitant un peu encore son regard que je sentais posĂ© sur moi. J'ai envie de lui dire que moi aussi je l'aime. Que je crĂšve d'amour pour lui malgrĂ© toutes les annĂ©es. Mais j'ai peur que ça chance quelque chose entre nous, que ça casse le truc. Et j'ai peur de demain aussi, de la fin de soirĂ©e. Il a passĂ© plusieurs annĂ©es sans moi, et c'est un connard fini alors je vois pas ce qu'il l'empĂȘcherait de me dire en revoir maintenant et de tailler sa route. Et puis rien que par fiertĂ©, rien que pour oublier le fait qu'il m'avait avouĂ© ses sentiments, il Ă©tait capable de partir maintenant, sans donner de numĂ©ro ni d'adresse. Alors ça me faisait peur de lui dire que moi aussi je l'aimais. Je mord ma lĂšvre infĂ©rieure. Avec ma joue, ma lĂšvre qui menace se saigner, mon futur coquard et l'Ă©ventualitĂ© de perdre une nouvelle fois Drew, j'ai envie de pleurer. FiertĂ© de merde, relation tordue de merde. Allez, ressaisie toi Jo'. Je sais pertinemment que si Drew aperçoit ne serait ce qu'un de mes yeux qui brille, il va littĂ©ralement se foutre de ma gueule. Pire, il va partir. Je tire une nouvelle et longue latte sur ma camel et relĂšve enfin les yeux vers lui, avec en prime un sourire narquois affichĂ© sur les lĂšvres. Va te faire foutre Socha. ». Drew a toujours l'air aussi nerveux, toujours l'air aussi Ă©nervĂ© que tout Ă l'heure, dans le bar. Ses mains tremblent, son regard est assassin. Il ferait presque peur. J'veux dire, si j'avais Ă©tĂ© une vieille femme dans la rue, j'aurais flippĂ© de le voir passer Ă cĂŽtĂ© de moi, et je me serais agrippĂ© Ă mon sac Ă main en le traitant de voyou. Tu peux toujours courir pour les fleurs. J'suis pas dame nature. La seule plante qu'il y a chez moi c'est du Cannabis. » J'prĂ©vois le coup et je me lĂšve en mĂȘme temps que son coup dans le sol. De la poussiĂšre dans les yeux, c'est petit, c'est vil. Et il me manque plus que ça pour me rouler sur le sol en pleurant sur ma soirĂ©e de merde. Junky de merde. Fume un peu moins, ça a l'air de te ralentir. »Je chancĂšle un peu, ma cigarette tombe Ă terre et je m'accroche au mur pour pas tomber. Ma jambe me lance Ă cause de la chute de tout Ă l'heure. Sympa comme cadeau de retrouvailles. Je m'approche de lui, assez doucement pour Ă©viter une possible attaque sous le coup de l'Ă©nervement, et pose mes mains sur sa nuque. Je pose mes lĂšvres sur les siennes, nouveau baiser. Putain, ce goĂ»t m'avait manquĂ©, ses yeux bleus qui me fixent avec un brin de perversitĂ© menaçante. Je l'attire avec moi contre le mur, mon dos prenant une nouvelle fois appuis contre la façade froide. Une de mes mains descends dans le dos du junky, caressant doucement son dos avant de finir sur ses fesses. J'me sent con Ă pas savoir quoi dire, et lui qui m'observe, sachant pertinemment que j'arrivais pas Ă cracher le morceau. Il doit prendre un malin plaisir Ă me regarder me torturer là ⊠Drew ... » Je mord ma lĂšvre infĂ©rieure, mon tic nerveux Ă chaque fois que je suis mal Ă l'aise. Je baisse une nouvelle fois la tĂȘte. C'pas mon truc ça, les dĂ©clarations et tout le bordel. Mais il y a comme une petite alarme au fond de mon crĂąne qui me dit que c'est l'occasion ; comme une lanterne de sĂ©curitĂ© qui me dit vas y, dis lui quelque chose sinon il va s'en aller. Ce soir, on avait eu de la chance, et il Ă©tait impossible que ça recommence une deuxiĂšme fois. Putain. » Je lĂąche un petit rire nerveux et il parle toujours pas. Je suis sĂ»r qu'il affiche un sourire de trois mĂštres de long lĂ , ce putain d'enfoirĂ©. Tu sais, ça a Ă©tĂ© horrible sans toi. Et ⊠et j'ai pas envie de te reperdre une nouvelle fois. J'ai pas envie que tu me lances un de tes putains de I'll see you round et que tu disparaisses entre deux voitures. » Ma main se serre contre son tee shirt, j'me sent pitoyable de tout dĂ©baller comme ça mais autant continuer vu que je suis lancĂ©. J'ai besoin de toi Drew. Tu te rends pas compte. T'as peut ĂȘtre rĂ©ussi Ă refaire ta vie Ă New York mais pas moi. Parce que ... » Je crois bien qu'une ou deux larmes m'ont Ă©chappĂ©. Merde Jono, c'est pas toi ça, tu vas pas te mettre Ă chialer comme une collĂ©gienne amoureuse. Parce que je t'aime. Je t'aime Williams, et je veux pas te perdre. Pas encore. » Je plisse les lĂšvres, mordant l'intĂ©rieur pour pas Ă©clater en sanglots. S'il me renvoie chier ou se fout de moi, j'pourrais trĂšs bien mettre ça sous le coup de l'alcool, ou du choc du passage Ă tabac. Je sais pas. De toute façon, s'il me renvoie chier, c'est pour plus me revoir, donc je perd pas grand chose. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re I love the way you lie âąâą Drew&Jono Jeu 23 DĂ©c - 1959 Tous ces Ă©vĂ©nements avaient complĂštement dĂ©passĂ© Drew. Le jeune homme Ă©tait complĂštement perdu. Pourquoi avait-il fallu qu'il accepte de passer la soirĂ©e avec Jono, sachant que dans tous les cas, tout allait mal finir ? Drew aurait dĂ» s'en douter. C'Ă©tait toujours la mĂȘme chose. Le tatouĂ© aurait dĂ» lui dire non. Lui dire qu'Ă prĂ©sent il avait fait sa vie et que Jono devait se contenter de faire pareil de son cĂŽtĂ©. Que de toute façon plus rien n'Ă©tait possible entre eux. Que trop de choses s'Ă©taient passĂ©es depuis tout ce temps. Que c'Ă©tait trop tard. Mais au lieu de cela, le jeune homme avait acceptĂ© et voilĂ dans quelle situation il se retrouvait maintenant. Ils avaient trĂšs certainement les flics au cul, sans compter les diverses blessures aussi bien physiques que mentales qu'ils avaient. Mais le pompon fut lorsque Drew avoua bĂȘtement et sous l'effet de la colĂšre, ses sentiment au garçon. Drew s'en voulait terriblement. Il se sentait faible tout d'un coup et il n'aimait pas ca. Le mot faible » ne faisait pas parti de son vocabulaire. Plutot crever que de montrer ses faiblesses Ă quelqu'un. Drew avait beaucoup trop de fiertĂ©. C'est pourquoi Ă la moindre petite rĂ©plique que peut faire Jono, ou le moindre sourire qu'il affiche Ă ses lĂšvres, Drew s'Ă©nerve et lui envoie une phrase cinglante en pleine figure. Mais Drew l'observe tout en s'appuyant contre le mur d'en face, fumant sa clope comme si de rien n'Ă©tait. Comme si il n'y avait rien eut. Drew et sa putain de carapace qui l'empĂȘche d'exprimer clairement ce qu'il ressent sans qu'il ne devienne violent par la suite, uniquement pour masquer ses Ă©motions. AprĂšs tout, ce n'Ă©tait pas pour rien qu'on l'appelait le coeur de pierre ». Junky de merde. Fume un peu moins, ça a l'air de te ralentir. » Rire vicieux de la part de Williams qui tire une Ă©niĂšme latte sur sa clope. Ouais ca le fait rire ce genre de rĂ©plique. En revanche son sourire de con disparaĂźt au fut et Ă mesure que Jono s'avance vers lui. Il a l'air vraiment mal en point. Drew n'avait pas mesurĂ© sa force, mais apparemment il n'y Ă©tait pas allĂ© de main morte. Du coin de l'oeil le tatouĂ© observe le garçon s'approcher de lui. D'un geste rapide Drew envoie son mĂ©got Ă l'autre bout de la ruelle et croise les bras, se demandant ce que fabrique Jono. Le jeune homme fronce les sourcils lorsque Jono pose ses mains sur sa nuque et approche rapidement ses lĂšvres des siennes. N'Ă©tant pas surpris par un tel geste, le tatouĂ© reste quasiment impassible, Ă fixer le garçon d'un regard satisfait. Drew pose alors ses mains sur le mur en briques, de chaque cotĂ© des Ă©paules de Jono. Comme si il ne pouvait plus Ă©chapper Ă l'emprise du jeune Williams maintenant. Grand sadique naturellement, il faut bien dire ce qu'il y est, le tatouĂ© prend un malin plaisir Ă regarde Jono se torturer l'esprit. Il continue de le fixer droit dans les yeux, de son regard perçant, son visage Ă seulement quelques centimĂštres de celui de Jono. Drew est en position de force et il le sait. Jono ouvre la bouche et balance quelques mots par ci, par lĂ . IntĂ©rieurement le tatouĂ© jubile. Il Ă©prouve une certaine satisfaction Ă voir les gens se tourmenter. De plus son tic le trahit. Drew connait bien, trop bien mĂȘme son amant. Il n'y arrivera pas. Jamais Jono n'arrivera Ă lui dire ce qu'il a sur le coeur. C'est parfaitement impossible. De toute façon les petits mots d'amour entre eux, ca 'a jamais Ă©tĂ© leur dĂ©lire et ce n'est pas maintenant que cela va le tatouĂ© aurait peut-ĂȘtre mieux fait de rĂ©flĂ©chir avant de penser tout ca. Drew ne bouge toujours pas de sa position initiale, mais inspire profondĂ©ment lorsque Jono commence Ă dĂ©baller de longues phrase. Tu sais, ça a Ă©tĂ© horrible sans toi. Et ⊠et j'ai pas envie de te reperdre une nouvelle fois. J'ai pas envie que tu me lances un de tes putains de I'll see you round et que tu disparaisses entre deux voitures. J'ai besoin de toi Drew. Tu te rends pas compte. T'as peut ĂȘtre rĂ©ussi Ă refaire ta vie Ă New York mais pas moi. Parce que ... » Le jeune homme fronce les sourcils, son coeur s'accĂ©lĂšre de plus en plus. Non il ne veut pas entendre tout ca, car il ne sait pas comment il va rĂ©agir. Ce n'est pas l'envie qui lui manque de lui en coller une et de lui dire de se la boucler une bonne fois pour toute. Parce que je t'aime. Je t'aime Williams, et je veux pas te perdre. Pas encore. » *Non Socha, ta gueule ! Ferme la ! Merde. Putain de bordel de merde ! * Qu'il s'Ă©nerve intĂ©rieurement. Le jeune homme ferme les yeux et baisse la tĂȘte, restant toujours les mains en appuie contre le mur. Il lui faut un certain temps pour rĂ©ellement comprendre ce que vient de lui balancer Jono. Son cerveau est comme brouillĂ©. Pire que si il avait subit un Ă©lectrochoc. Ses membres en Ă©taient presque paralysĂ©s. En temps normal il se serait foutue de la gueule de la personne qui lui aurait dit ce genre de chose, mais lĂ il n'y arrivait pas. D'ailleurs il n'arrivait plus Ă rien. Drew n'avait aucune rĂ©action. Le tatouĂ© resta bien quelques minutes sans rien dire Ă rester les yeux fermĂ©s. Il ne savait pas comment rĂ©agir Ă vrai dire. Tout Ă©tait vraiment trop bizarre dans cette foutue soirĂ©e. Soudain le jeune homme se recule de quelques pas et porte ses mains Ă son visage, avant que celles-ci ne viennent se perdre dans sa chevelure brune. Drew reste quelques instant Ă faire les cent pas et s'arrĂȘte brutalement en fixant Jono. Il a les yeux qui le brulent. Putain tu fais chier Socha. » Qu'il s'exclame avant de se diriger d'un pas assurer vers le garçon et de l'attraper par le col et l'embrasser. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re I love the way you lie âąâą Drew&Jono Jeu 23 DĂ©c - 2059 Faible. Ouais, c'Ă©tait aussi comme ça que je se sentais. Dire ses sentiments, parler de soi, c'Ă©tait donner l'opportunitĂ© d'ĂȘtre blessĂ©. Aimer, c'Ă©tait dĂ©pendre de l'autre, se donner entiĂšrement, s'Ă©craser en face de la personne aimĂ©e et prendre le risque de souffrir en mĂȘme temps qu'elle. J'Ă©tais beaucoup trop Ă©gocentrique pour l'avouer. Drew Ă©galement, alors finalement mettre un nom sur notre relation, c'Ă©tait sauter une Ă©tape. Pendant notre adolescence, on avait vĂ©cu cachĂ©, loin du regard des autres, loin des aveux. Il n'y avait rien eu d'officiel, ni mĂȘme de vraiment officieux. J'avais pas pu parler Ă ma meilleure amie de mon amant puisque dans le fond, ce genre de relation n'existait pas. J'avais pas pu lui dire Ă quel point j'Ă©tais amoureux parce que je me mentais mĂȘme Ă moi mĂȘme. Avouer nos sentiments, c'Ă©tait s'exposer Ă la lumiĂšre, se dire hey, regarde moi, je suis Ă toi, et si t'as dĂ©cidĂ© de vraiment me faire du mal, je vais souffrir plus qu'avec n'importe qui d'autre. VoilĂ ce que ça voulait dire. Le regard de Drew reste froid, impassible, comme si je lui avais annoncĂ© que ce matin, j'avais ratĂ© une grande promo sur les carottes rappĂ©es au super marchĂ© du coin. Ses deux mains encadres mes Ă©paules, comme une sorte de prison. Tu croyais pas que j'allais te dĂ©baller tout ça hein ? Et bien moi non plus. Ăa aurait Ă©tĂ© tellement plus simple si j'Ă©tais restĂ©e avec Mel au bar, que je l'avais suivi sur la piste de danse. Si j'avais eu un briquet qui marche, ou si j'avais eu un contrĂŽle qui tombait demain matin, m'obligeant Ă rester les fesses posĂ©es derriĂšre un bureau et une montagne de papiers. Ou si j'Ă©tais tombĂ© malade Ă force de traĂźner Ă droite Ă gauche. Ăa aurait Ă©tĂ© tellement plus simple si je l'avais pas re croisĂ©. J'aurais continuĂ© Ă avancer, tel le salopard futur avocat qui allait finir par prendre une ligne de coke beaucoup trop grande et clamser entre les murs d'un appartement trop grand pour un homme seul. Mais ça ne pouvait plus changer maintenant, et je regrettais dĂ©jĂ d'avoir ouvert ma gueule. De me l'ĂȘtre jouĂ© façon grand tragĂ©dien de théùtre dans cette ruelle merdique. Drew dĂ©colle ses mains, sans prononcer un mot. DĂ©jĂ , il ne m'a pas Ă©crasĂ© son front dans le nez en me voyant pleurer. J'ai toujours l'espoir qu'il ne m'envoie pas une vanne. Il fait quelques pas en arriĂšre, s'Ă©cartant de moi. Il va pas partir ? Comme ça, sans un mot ? Je me redresse, fronçant les sourcils en essuyant rapidement, du revers de ma main, les deux trois larmes qui m'avaient Ă©chappĂ©. Je le regarde faire les cent pas, en restant silencieux. La situation me dĂ©passe, la soirĂ©e me dĂ©passe. Comme s'il y avait eu trop d'Ă©vĂšnements en l'espace de deux heures. C'est presque irrĂ©el. Putain tu fais chier Socha . » Drew s'arrĂȘte brusquement, me fixant d'un Ćil mauvais avant de se diriger vers moi d'un pas rapide et assurĂ©. Il va faire quoi ? Me mettre une nouvelle fois son poing dans la mĂąchoire ? Je reprends nerveusement une bouffĂ©e d'air, m'attendant au nouveau choc mais il m'embrasse, de nouveau. Pauvre con. Je le laisse faire quelques secondes, caressant son corps de mes mains froides avant de les pauser Ă plat contre son torse. Je dĂ©cale ma tĂȘte et exerce une pression violente sur son buste, le faisant reculer de quelques pas. C'est toi qui fais chier Williams. A tout me balancer comme ça. ». Je fais deux pas vers lui, le poussant une nouvelle fois. J'ai envie de lui faire mal, d'Ă©clater sa tĂȘte de con contre le mur. Genre ça te fait rien. Genre t'es au dessus de ça et rien ne t'atteint. Abruti.». j'enchaĂźne avec une droite, en pleine joue, avant d'encadrer sa tĂȘte de mon bras, passant ma main dans ses cheveux en rigolant comme un gamin. De toute façon, je sais qu'je t'ai manquĂ© et qu'tu crĂšves d'envie de me dĂ©saper depuis tout Ă l'heure. On oublis pas un amant de rĂȘve comme moi. ». Nos Ă©ternels piques de tensions. C'est comme jouer aux montagnes russes. En bas, tout se passe bien, et le train commence Ă accĂ©lĂ©rer, lente escalade vers la violence, pour atteindre des sommets. Et quand on est tout lĂ haut, on redescend vers le calme Ă une vitesse affolante. La pression retombe, nous prĂ©parant au prochain tour. Je finis par le lĂącher avant, avant qu'il ne m'envoie un coup dans les cĂŽtes, et je fais trois pas en arriĂšre, retrouvant mon coin de mur, quittĂ© il y a cinq minutes. Je me suis toujours demandĂ© comment serait la dĂ©co de ton appart plus tard. Tu dois pas te fournir chez IkĂ©a. Et avec le fric que t'as, ta gamine va pas ĂȘtre dĂ©rangĂ©e par les grincements du lit. » Je relĂšve les yeux vers lui avec un sourire en coin. C'est fini pour la soirĂ©e le romantisme Ă deux balle. Place Ă la baise, la bonne vieille baise des deux amants sulfureux. Drew et Jono, back in town. Contenu sponsorisĂ© Empire State of Mind Sujet Re I love the way you lie âąâą Drew&Jono I love the way you lie âąâą Drew&Jono Page 1 sur 1Permission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forumNEW YORK CITY LIFE Archives Corbeille Bac de recyclageEtatsUnis : il se fait amputer des quatre membres aprĂšs avoir Ă©tĂ© lĂ©chĂ© par un chien. Un homme sur son lit d'hĂŽpital./. Illustration iStock. Un homme a
EnChine, la vidéo d'un chien protégeant une petite fille alors qu'elle se faisait réprimander par sa mÚre est rapidement devenue virale. La réaction adorable du chien a attendri des millions de personnes. Dans la ville de Xuzhou, en Chine, un chien a eu une réaction attendrissante envers un membre de son foyer. En effet, une petite fille NB8J1H9.