Lesamedi 7 juillet 2018, "Mimosa" entre dans l'histoire du Tour de France. A 39 ans, Sylvain Chavanel est au départ de sa 18e Grande BoucleChaque jour durant le Tour de France 2022, franceinfo sport vous replonge dans l'histoire de la course. Article rédigé par Publié le 07/07/2022 0908 Mis à jour le 07/07/2022 2321 Temps de lecture 1 min. Le samedi 7 juillet 2018, "Mimosa" entre dans l'histoire du Tour de France. A 39 ans, Sylvain Chavanel est au départ de sa 18e Grande Boucle consécutive. Un record de participations qu'il chipe alors à George Hincapie, Stuart O'Grady et Jens Voigt, qui se sont trois arrêtés à 17. Sextuple champion de France du contre-la-montre et une fois victorieux sur la course en ligne, le coureur de la formation Direct Energie s'élance, à Noirmoutier-en-l'Ile Vendée, pour des derniers coups de pédale sur la plus grande course du monde. Ce jour-là , Sylvain Chavanel ne se hisse pas, comme il en a l'habitude, dans l'échappée matinale. Il laisse son coéquipier Jérôme Cousin s'y immiscer. C'est le dimanche, sur la deuxième étape entre Mouilleron-Saint-Germain et La Roche-sur-Yon que "La Machine", comme il est surnommé en Belgique, s'offre un raid en solitaire, avant d'être repris. Dans sa carrière, l'Aquitain a vécu une belle histoire d'amour avec le Tour de France. En 18 ans, il y a remporté trois étapes en 2008 à Montluçon et deux autres bouquets en 2010 à Spa et aux Rousses. Prolongez votre lecture autour de ce sujet tout l'univers Tour de France 2022 Eneffet, nous avons préparé les solutions de CodyCross Le Tour de France est surnommé La Grande __. Ce jeu est développé par Fanatee Games, contient plein de niveaux. C’est la tant attendue version Française du jeu. On doit trouver des mots et les placer sur la grille des mots croisés, les mots sont à trouver à partir de leurs définitions. Héros populaire par excellence et incarnation de l'éternel second, la légende du cyclisme français Raymond Poulidor est décédé mercredi à l'âge de 83 ans, emportant avec lui tout un pan de l'histoire du sport qui était surnommé affectueusement "Poupou" est mort vers 2H00 dans la nuit de mardi à mercredi après avoir été hospitalisé début octobre au centre hospitalier de Saint-Léonard de Noblat, qu'il n'a pas quitté depuis, a annoncé son épouse. Raymond "était très fatigué depuis le dernier Tour de France", avait-elle expliqué peu après son au palmarès remarquable, à huit reprises sur le podium final du Tour de France entre 1962 et 1976 sans avoir porté une seule fois le maillot jaune, Raymond Poulidor était surtout un champion accessible et laborieux, méritant et malchanceux, des caractéristiques ayant forgé sa légende tout autant que ses succès au fil d'une carrière terminée à 40 ans passés. Un demi-siècle plus tard, toujours présent au village-départ des étapes du Tour, il continuait à signer des autographes à des admirateurs de tous âges."Ses exploits, son panache, son courage resteront gravés dans les mémoires. +Poupou+, à jamais maillot jaune dans le coeur des Français", a écrit sur Twitter le Président de la République Emmanuel Romain Bardet, dernier Français à s'être glissé parmi les trois premiers du Tour 2e en 2016, 3e en 2017, Poulidor était "un personnage vraiment emblématique, adoré du public. Il faisait le lien avec le cyclisme ancré dans les territoires. Je me souviens de lui sur le Tour mais aussi dans des courses de clochers, à côté des organisateurs. Il représente ce qu'est le vélo, un sport populaire et accessible".Rival d'AnquetilNé le 15 avril 1936 dans une famille modeste des Gouttes, hameau d'un petit village de la Creuse, Masbarraud-Mérignat, Poulidor s'est imposé sur le vélo comme le rival de Jacques Anquetil, sa parfaite antithèse, devenant une figure majeure du sport de la France gaulliste, pompidolienne et ses échecs répétés sur le Tour, Poulidor deviendra rapidement "Poupou" pour le grand public, qui appréciait la sportivité et la simplicité du nom s'est également très vite transformé en une sorte de marque déposée, une étiquette accolée en France à ceux qui ne savaient pas gagner. Un qualificatif injuste pour celui qui a collectionné 189 succès durant sa carrière. Vainqueur de Milan-San Remo 1961, dès sa deuxième saison chez les "pros" sous la direction d'Antonin Magne, longtemps son mentor, il remporta aussi le Championnat de France sur route 1961, la Flèche Wallonne et le Grand Prix des Nations 1963, le Tour d'Espagne 1964, le Dauphiné 1966 et 1969, Paris-Nice 1972 et 1973.En 1964, il enleva aussi le Super-Prestige Pernod, désignant le meilleur coureur de la saison. La même année, dans le Tour de France, il livra un duel homérique à Jacques Anquetil sur les pentes du Puy-de-Dôme. L'image des deux coureurs, épaule contre épaule dans cette montée vertigineuse, restera comme l'une des plus marquantes de sa longue carrière et symbolisera à jamais l'antagonisme sportif Poulidor-Anquetil."C'était un moment fantastique, personne ne voulait lâcher. Ca a marqué beaucoup de gens", a rappelé Bernard Hinault, quintuple vainqueur du Tour de France, interrogé par l'AFP."Grande tristesse"Le Limousin parvint finalement à distancer le Normand, mais insuffisamment pour endosser le maillot jaune. A Paris, il s'inclina finalement de 55 quittera définitivement la compétition à la fin de l'année 1977. Mais avant de tirer sa révérence, il fut le plus rude adversaire d'Eddy Merckx dans le Tour de France 1974 2e, à 38 ans, avant de monter sur le podium du Championnat du monde à Montréal 2e, toujours derrière le Belge."C'est une grande tristesse. Pendant ma carrière on était adversaires, mais après je l'ai côtoyé souvent ... j'ai passé des vacances avec lui, une semaine de neige à Combloux dans les Alpes françaises, ndlr. C'est une grande perte, un grand ami qui s'en va", a déclaré Eddy Merckx à l' fois à la retraite, Poulidor resta un personnage incontournable du Tour, cultivant également son incroyable popularité par des activités de consultant et, jusqu'à ces dernières années, des visites à travers la France pour s'occuper des vélos portant son 165822 - Paris AFP - © 2019 AFP Notonsqu'on parle de Grand Départ pour la première étape du Tour de France. En 2019, c'est Bruxelles qui avait reçu ce privilège à l'occasion des 50 ans de la première victoire d'Eddy Merckx. La capitale avait mis les petits plats dans les grands en célébrant celui qu'on surnomme "Le Cannibale" et qui est considéré comme le plus grand cycliste de tous les temps. On connaît tous ces trois mots pour désigner le cyclisme "la petite reine". Mais ce que l'on sait moins, c'est l'histoire qui se cache derrière. Une fois n'est pas coutume, la presse n'y ait pas étrangère. Tout commence au XIXᵉ siècle avec la Reine Wilhelmine d'Orange-Nassau, qui gouvernera les Pays-Bas dès l'âge de dix ans, entre 1890 à 1948. Vous vous en doutez, la monarque était une grande amatrice de bicyclette. Un moyen de locomotion qu'elle prenait régulièrement pour se frayer un chemin partout dans son royaume du nord de l'Europe. Et, lorsqu'elle est de passage à Paris, en 1898, la presse n'en ratera pas une miette. Celle-ci salue la venue de la reine de Hollande dans la capitale française. De nombreux journaux titreront sur "une petite reine à bicyclette" dans leurs fameuses première pages, les Unes. Un surnom gardé jusqu'ici et qui, progressivement servira à désigner le vélo. Ou comment la petite anecdote historique impacte un sport qui nous concerne aujourd'hui encore, notamment avec la Grande Boucle chaque année. L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail. 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Le6 juillet 2019, le Tour est parti de la Grand-Place de Bruxelles, pour célébrer le cinquantième anniversaire de la première victoire d'Eddy Merckx, l'« autre roi des Belges ». Né le 17 juin 1945, il demeure le sportif le plusParAFPMis à jour 19/03/2017 à 1054 GMTL'ancien champion cycliste Roger Pingeon, vainqueur du Tour de France 1967, est mort dans la nuit de samedi à dimanche d'une crise cardiaque à l'âge de 77 ans à son domicile en France, a appris l'AFP auprès de ses le troisième vainqueur de la Grande Boucle à décéder cet hiver après le Suisse Ferdi Kübler 97 ans, vainqueur en 1950 le 30 décembre, puis Roger Walkowiak 89 ans, vainqueur en 1956 le 7 février. Vingt-trois vainqueurs du Tour sont encore en vie, dont le doyen est l'Espagnol Federico Bahamontes 88 ans, vainqueur en 1959.CyclismeWalkowiak a une place à part dans la légende du Tour, mais il y a toute sa place07/02/2017 À 1416Entré dans l'histoire du Tour par son échappée solitaire du côté de JambesRoger Pingeon "a été foudroyé ce matin vers 4 heures du matin par une crise cardiaque", a indiqué à l'AFP Georges Gouly, le maire de Beaupont, village de 700 habitants dans l'est de la France où l'ancien champion avait élu domicile dans les années 2000. "Il allait très bien, je l'avais encore vu hier matin samedi, NDLR. C'était quelqu'un d'une grande humilité, qui avait su très bien s'intégrer à la vie du village et notamment à la vie associative. Cette année, il fêtait le 50e anniversaire de sa victoire", a ajouté le maire, manifestement est entré dans l'histoire du Tour par son échappée solitaire du côté de Jambes, en Belgique, qui lui a permis de gagner l'édition 1967. Surnommé "l'échassier" en référence à ses longues jambes, ce coureur de grande classe au moral fragile a terminé deuxième du Tour 1969, seulement devancé par l'imbattable champion belge Eddy Merckx. La même année, il a gagné le Tour d' du peloton 1,82 m pour 72 kg doté d'une remarquable intelligence de course, il était en proie à des sautes d'humeur et redoutait le mauvais temps et la fringale. Pourtant, en 1967, ce fut dans le froid et sous la pluie qu'il garda son maillot jaune dans l'étape de la Chartreuse après que Raymond Poulidor se fut rangé à son service dans le Galibier sous le maillot de l'équipe de France. Après sa carrière cycliste, Roger Pingeon avait été consultant à la Télévision suisse de FranceWalkowiak, le plus ancien des vainqueurs du Tour, est décédé07/02/2017 À 0925CyclismeA 97 ans, la légende Ferdy Kübler s'en est allée30/12/2016 À 1055
Ilétait surnommé le Roquet, le Coq, le Nain Jaune, Biquet ou Robiquet. Pas le plus beau et certainement pas le plus grand, Jean Robic, entre 1,47 et 1,61 m selon les sources, a
INTERVIEWEddy Merckx était surnommé "Le Cannibale", Federico Bahamontes "L'aigle de Tolède", Marco Pantani "Le Pirate", Fabian Cancellara "Spartacus"... Bernard Hinault était, est et restera "Le Blaireau", un surnom d'apparence moins clinquant mais qui sied parfaitement au quintuple vainqueur du Tour de France, comme il l'explique dimanche dans l'émission "Face aux auditeurs" d'Europe 1 Sport, animée par Lionel Rosso. "Ça me plaît bien, parce que c'est un animal qui est agressif et ceux qui le chassent, souvent, s'en rappellent quand ils se font croquer par le blaireau". "Ça ne me dérange pas du tout, quand on sait que quand il est chassé, il rentre dans son trou, et quand il sort c'est pour mordre, c'était un peu la même chose pour moi. Quand on me disait 'tu marches pas', je rentrais chez moi et je me préparais physiquement et mentalement, et quand je sortais, c'était pour gagner et c'était la meilleure réponse que je pouvais leur donner", commente le Breton, aujourd'hui âgé de 66 ans.>> Écoutez l'interview de Bernard Hinault dimanche à 20h sur Europe 1Une expression populaire, deux coureurs et un journaliste de L'EquipeCe surnom, Bernard Hinault le doit à une expression populaire très en vogue à la fin des années 1970. "Dans les années 77-78, tout le monde s'interpellait en disant 'qu'est-ce que tu fais blaireau ce week-end ?', 'qu'est-ce que t'as fait blaireau le week-end dernier ?'... Deux coureurs de chez moi, Maurice Le Guilloux et Georges Talbourdet, ont dit un jour devant Pierre Chany, un grand journaliste de L'Equipe, 'C'est un blaireau'. Et Pierre Chany a écrit "C'est le Blaireau', et c'est parti comme ça".Comme l'animal, Bernard Hinault a beaucoup mordu ses adversaires sur les courses, en témoigne son impressionnant palmarès cinq victoires sur le Tour de France 28 étapes gagnées, 3 Tour d'Italie 6 étapes gagnées, deux Tour d'Espagne 7 étapes remportées, le championnat du monde 1980, le championnat de France 1978, 3 Critérium du Dauphiné et 9 classiques.TOURD'ESPAGNE - Vous avez certainement entendu parler de la Petite Reine pour évoquer le vélo. D'où vient cette expression ? D'une reine des Pays-Bas ou d'un journaliste français ?