Retour Un investisseur qui achĂšte un lot au sein dâune rĂ©sidence services rĂ©sidence de tourisme, Ă©tudiante, seniors, Ehpad, ⊠signe un bail commercial dâau moins 9 ans avec le propriĂ©taire peut mettre fin Ă son bail de maniĂšre anticipĂ©e ou Ă son terme mais cette dĂ©cision nâest pas sans Sur la possibilitĂ© de mettre fin au bail Fin du bail avec indemnitĂ© dâĂ©viction Le bail commercial ne se renouvelle pas de plein droit et inversement ne prend pas fin Ă l'arrivĂ©e du termeLe bail ne cesse que par l'effet d'un congĂ© donnĂ© au moins 6 mois Ă lâavance. Il ne sera traitĂ© ici que du congĂ© donnĂ© par le bailleur, Ă©tant entendu que le preneur peut lui aussi donner congĂ©. Soit le congĂ© peut ĂȘtre donnĂ© au preneur Ă lâexpiration dâune pĂ©riode triennale en vue de construire, reconstruire ou surĂ©valuer lâimmeuble existant ; pour rĂ©affecter le local Ă usage dâhabitation ; pour exĂ©cuter des travaux prescrits ou autorisĂ©s dans le cadre dâune opĂ©ration de restauration immobiliĂšre ou en cas de dĂ©molition de lâimmeuble dans le cadre dâun projet de renouvellement urbain. Sauf pour les rĂ©sidences de tourisme oĂč le bail initial est dâune durĂ©e ferme dâau moins 9 ans . Soit le congĂ© peut ĂȘtre donnĂ© par le bailleur Ă lâexpiration du bail en cours ou pour faire cesser la tacite tous les cas, le bailleur doit signifier son congĂ© par acte dâhuissier la LRAR nâest pas admise.Lorsque le bailleur donne congĂ© avec refus de renouvellement, il est tenu en principe de verser une indemnitĂ© dâĂ©viction au gestionnaire pour lâindemniser de la perte de son fonds de commerce. Il existe nĂ©anmoins des exceptions voir infra.Outre le congĂ©, le bailleur et le preneur peuvent sâentendre et opter pour une rĂ©siliation amiable Ă tout moment montant de lâindemnitĂ© dâĂ©viction, Ă©tat des lieux de sortie contradictoire, remise des clefs. Fin du bail sans indemnitĂ© dâĂ©viction En cas de manquements fautifs aux baux ex impayĂ©s rĂ©itĂ©rĂ©s de loyers et/ou de charges, le bailleur peut En prĂ©sence dâune clause rĂ©solutoire dans le bail, faire dĂ©livrer par huissier un commandement de payer visant cette locataire disposera dâun dĂ©lai dâ1 mois ou plus selon la rĂ©daction du bail pour rĂ©gulariser le ou les manquements dĂ©faut de rĂ©gularisation, le bailleur pourra saisir le juge des rĂ©fĂ©rĂ©s dĂ©lai de jugement 3 mois en moyenne ou les juges du fond dĂ©lai de jugement 18 mois en moyenne du tribunal judiciaire du lieu de situation de lâimmeuble pour demander lâacquisition de la clause rĂ©solutoire et le paiement des loyers et/ou charges le juge des rĂ©fĂ©rĂ©s rend une dĂ©cision plus rapidement, lâinconvĂ©nient est quâil peut se dĂ©clarer incompĂ©tent en cas de contestation sĂ©rieuse » ex mauvaise foi du bailleur. Si le juge des rĂ©fĂ©rĂ©s se dĂ©clare compĂ©tent, il peut accorder des dĂ©lais de paiement au locataire jusquâĂ 24 mois. En lâabsence de clause rĂ©solutoire dans le bail, assigner devant le tribunal judiciaire du lieu de situation de lâimmeuble en rĂ©siliation judiciaire du Ă l'automatisme de l'application d'une clause rĂ©solutoire, la rĂ©siliation judiciaire suppose une apprĂ©ciation, par les juges du fond, de la gravitĂ© de la faute contractuelle invoquĂ©e par le bailleur dĂ©lai de jugement 18 mois en moyenne. Donner congĂ© avec refus de renouvellement et refus de paiement de lâindemnitĂ© dâĂ©viction. Le bailleur doit respecter un dĂ©lai dâau moins 6 mois voire plus selon le bail.Le bailleur doit prouver un ou plusieurs motifs graves et lĂ©gitimes via une mise en demeure prĂ©alable de rĂ©gulariser le ou les manquements dans le dĂ©lai dâ1 choisir la meilleure stratĂ©gie, il est conseillĂ© au propriĂ©taire de prendre attache avec un cabinet dâavocats Quelles consĂ©quences pour le bailleur qui donne congĂ© ? Le bailleur doit garder Ă lâesprit que la dĂ©cision de donner congĂ© nâest pas un acte sans consĂ©quences. LâindemnitĂ© dâĂ©victionL'indemnitĂ© d'Ă©viction couvre l'intĂ©gralitĂ© du prĂ©judice causĂ© au locataire par le dĂ©faut de renouvellement du bail commercial . En pratique, les gestionnaires rĂ©clament 2 Ă 3 annĂ©es du chiffre dâaffaires du logement concernĂ© chiffre dâaffaires divisĂ© selon les tantiĂšmes ou la typologie du lot. Ce montant peut ĂȘtre nĂ©gociĂ© ou contestĂ© devant le cas de contestation, le gestionnaire disposera dâun dĂ©lai de 2 ans pour saisir le tribunal. Si le tribunal est saisi, il tranchera gĂ©nĂ©ralement sur la base dâun rapport dâexpertise Ă©valuant le montant de lâindemnitĂ© dâ cette pĂ©riode, le gestionnaire pourra se maintenir dans les lieux et devra payer au bailleur une indemnitĂ© dâoccupation. Le risque de perte dâavantages fiscaux RĂ©duction dâimpĂŽt sur le revenu A lâissue du premier bail de 9 ans, la rĂ©duction dâimpĂŽt sur le revenu dont a bĂ©nĂ©ficiĂ© le propriĂ©taire est acquise article 199 decies E du code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts. Câest dâailleurs la raison pour laquelle le bail initial en rĂ©sidence de tourisme est dâune durĂ©e dâau moins 9 ans ferme. DĂ©duction de TVAPour Ă©viter de devoir restituer une partie de la TVA initialement dĂ©duite, le propriĂ©taire doit affecter son lot Ă une activitĂ© para-hĂŽteliĂšre soumise Ă TVA pendant une durĂ©e de 20 ans, câest-Ă -dire une activitĂ© qui, en sus de l'hĂ©bergement en meublĂ©, offre Ă ses bĂ©nĂ©ficiaires au moins 3 des prestations suivantes petit dĂ©jeuner, nettoyage rĂ©gulier des locaux, fourniture de linge de maison ou rĂ©ception, mĂȘme non-personnalisĂ©e, de la clientĂšle .III. Comment gĂ©rer son lot suite Ă la rĂ©siliation du bail commercial ? La gestion directe par le propriĂ©taire ou le mandat de gestion individuelLe propriĂ©taire pourrait envisager de gĂ©rer directement son bien ou dâen confier la gestion Ă un prestataire externe mandat de gestion individuel.A charge pour le propriĂ©taire ou le prestataire externe dâassurer au moins 3 des 4 services para-hĂŽteliers dĂ©duction de TVA.Naturellement, le propriĂ©taire ne pourra plus se faire rembourser les charges dites rĂ©cupĂ©rables par le gestionnaire au titre du bail commercial. NĂ©anmoins, le propriĂ©taire pourra rĂ©cupĂ©rer des charges sur la clientĂšle de son lot. La recherche dâun nouveau gestionnaire uniqueLa recherche dâun nouveau gestionnaire unique suppose que les copropriĂ©taires ont donnĂ© congĂ© de maniĂšre collective, ou en tous les cas un grand nombre. Les copropriĂ©taires rechercheront ensemble un gestionnaire candidat Ă la reprise de lâexploitation de la rĂ©sidence appel dâoffres, mise en concurrence et choix du candidat gestionnaire selon sa solvabilitĂ© notamment, nĂ©gociation sur le montant des loyers, relecture du nouveau bail commercial, âŠ.Il est assez courant que le repreneur demande une franchise de loyers ou une baisse de loyers Ă la reprise de lâexploitation. Lâauto-gestion de la rĂ©sidenceAlternativement au choix dâun gestionnaire unique, les copropriĂ©taires pourraient envisager de recourir Ă lâ est admis que les propriĂ©taires peuvent constituer une SAS sociĂ©tĂ© par actions simplifiĂ©e avec laquelle ils vont louer leurs lots en vertu dâun bail commercial. La SAS pourra ĂȘtre gĂ©rĂ©e par les propriĂ©taires eux-mĂȘmes auto-gestion interne ou par une sociĂ©tĂ© tierce qui assurera lâexploitation de la rĂ©sidence auto-gestion dĂ©lĂ©guĂ©e. Si le premier mode dâexploitation se rĂ©vĂšle trĂšs difficile et contraignant pour les propriĂ©taires, le second permet de dĂ©lĂ©guer la gestion de la rĂ©sidence Ă un prestataire externe via un mandat de SAS demeure propriĂ©taire du fonds de commerce et titulaire des baux commerciaux, elle perçoit la totalitĂ© du chiffre dâaffaires et verse les loyers aux bailleurs. La SAS, donc les copropriĂ©taires dirigeants, tient une comptabilitĂ© et exerce une surveillance sur le prestataire externe, quâil conviendra de choisir avec soin mise en concurrence prĂ©alable, est rĂ©munĂ©rĂ© sous forme dâhonoraires de gestion avec un fixe et un ce mode de gestion, les propriĂ©taires retrouvent thĂ©oriquement la maĂźtrise et le contrĂŽle de leur rĂ©sidence tout en conservant le bĂ©nĂ©fice des avantages fiscaux propres aux rĂ©sidences de nĂ©anmoins, le succĂšs de ce montage dĂ©pend des compĂ©tences des propriĂ©taires dirigeants de la SAS et du choix du prestataire externe. Parfois, la reprise de la rĂ©sidence par une SAS de copropriĂ©taires se passe mal, les copropriĂ©taires bailleurs sont divisĂ©s et certains souhaitent rĂ©silier leurs baux impayĂ©s de loyers, dĂ©saccord sur la prise en charge de travaux de rĂ©novation, âŠ.IV. Conseils prĂ©alables au propriĂ©taire qui souhaite donner congĂ© CrĂ©er une association de dĂ©fense des copropriĂ©tairesLe propriĂ©taire a intĂ©rĂȘt Ă se rapprocher prĂ©alablement de ses copropriĂ©taires pour adopter une position commune donner congĂ© collectivement pour changer de gestionnaire unique ou auto-gĂ©rer la crĂ©ation dâune association de dĂ©fense des copropriĂ©taires est recommandĂ©e par-rapport au collectif qui a lâinconvĂ©nient de ne pas avoir dâexistence juridique. Lâassociation permet Ă ses adhĂ©rents propriĂ©taires de mener plusieurs combats » paiement des loyers et des charges, exĂ©cution des travaux, renouvellement ou fin des baux,âŠ. VĂ©rifier la destination de lâimmeubleLe propriĂ©taire est invitĂ© Ă vĂ©rifier la destination de lâimmeuble dĂ©finie dans le rĂšglement de copropriĂ©tĂ© ainsi que le rĂšglement dâurbanisme de sa commune PLU ou PLUi. En effet, ces documents peuvent prĂ©voir des contraintes de jouissance du le rĂšglement de copropriĂ©tĂ© qui impose une destination exclusive de rĂ©sidence de tourisme, ce qui ne permet pas de jouir de son bien en habitation classique. Pour modifier la destination de lâimmeuble, lâunanimitĂ© des copropriĂ©taires est exigĂ©e . VĂ©rifier la propriĂ©tĂ© des locaux Ă usage collectif ou PPUCLe propriĂ©taire doit se renseigner en amont sur la propriĂ©tĂ© des locaux Ă usage collectif ou PPUC parties privatives Ă usage commun de la rĂ©sidence voir le rĂšglement de copropriĂ©tĂ©.Si pour les rĂ©sidences de tourisme construites Ă partir du 1er juillet 2014 Loi Alur, les locaux Ă usage collectif hall dâaccueil, restaurant, piscine,⊠appartiennent au syndicat des copropriĂ©taires, ce nâest pas forcĂ©ment le cas pour les rĂ©sidences plus le gestionnaire est propriĂ©taire de ces locaux, il nâest pas rare quâil exerce une forme de chantage » consistant Ă menacer » les copropriĂ©taires de ne plus permettre lâusage collectif de ces locaux aprĂšs rĂ©siliation du peut faire le propriĂ©taire dans ce cas ? Dâune part, les propriĂ©taires peuvent ouvrir une discussion avec le gestionnaire pour organiser les conditions de leur usage voire le rachat de ces lots via le syndicat des part, si le propriĂ©taire de ces lots ne les entretient pas, lâassemblĂ©e gĂ©nĂ©rale des copropriĂ©taires peut saisir le tribunal judiciaire afin de voir constater un Ă©tat de carence et voir confier leur entretien au syndicat des copropriĂ©taires. Si un Ă©tat dâabandon est avĂ©rĂ©, le juge peut attribuer la propriĂ©tĂ© indivise de ces lots au syndicat des copropriĂ©taires aprĂšs paiement dâune indemnitĂ© payĂ©e au prĂ©cĂ©dent que les locaux Ă usage collectif sont indispensables pour maintenir lâexploitation sous le statut des rĂ©sidences de tourisme et notamment en cas de faillite et/ou de changement de gestionnaire.* * *Au regard de tout de ce qui prĂ©cĂšde, la dĂ©cision de donner congĂ© au gestionnaire doit ĂȘtre anticipĂ©e et rĂ©flĂ©chie car les consĂ©quences sont nombreuses et de dĂ©terminer la meilleure stratĂ©gie et de vous accompagner pour mettre fin au bail, il est recommandĂ© au propriĂ©taire de recourir aux services de lâUNPI et dâun cabinet dâavocats spĂ©cialisĂ© en matiĂšre de baux commerciaux et de rĂ©sidences gĂ©rĂ©es.LaCour de cassation en conclut que la cour dâappel a souverainement retenu que les usages professionnels observĂ©s dans la branche d'activitĂ© de l'hĂŽtellerie n'avaient pas Ă s'appliquer Ă l'activitĂ© d'exploitation de rĂ©sidence Ă©tudiante, a fixĂ© le montant de l'indemnitĂ© d'Ă©viction selon le mode de calcul qui lui paraissait le plus Les investisseurs de rĂ©sidences seniors, dâEHPAD, de tourisme, dâĂ©tudiants, dâaffaires, devront payer une indemnitĂ© dâĂ©viction Ă lâexploitant sâils veulent rĂ©cupĂ©rer leurs lots ou leurs chambres. LâindemnitĂ© dâĂ©viction Un investisseur achĂšte un bien immobilier lot ou chambre Ă un promoteur et signe un bail commercial avec un exploitant. Lâinvestisseur devient bailleur et lâexploitant locataire, Ă charge pour ce dernier dâexploiter le bien. Le propriĂ©taire sâengage Ă donner son bien en location pendant au moins 9 ans. Ensuite, le propriĂ©taire peut ĂȘtre tentĂ© dâutiliser son bien ou de le gĂ©rer lui-mĂȘme. ProblĂšme en fin de bail commercial, lâexploitant bĂ©nĂ©ficie dâun droit au renouvellement du bail. Si le bailleur lui refuse ce droit, il doit lui verser une indemnitĂ© dâĂ©viction. LâindemnitĂ© dâĂ©viction sert Ă compenser la perte commerciale pour lâexploitant. Mais lâindemnitĂ© dâĂ©viction et son mode de calcul ne sont pas toujours indiquĂ©s lors de la commercialisation des rĂ©sidences seniors ou des EHPAD. DâoĂč les dĂ©convenues de certains investisseurs qui veulent rĂ©cupĂ©rer leur bien. Exception depuis une loi de 2009, lâindemnitĂ© dâĂ©viction et son mode de calcul doivent ĂȘtre indiquĂ©s lors de la commercialisation des rĂ©sidences de tourisme. Le coĂ»t de lâindemnitĂ© dâĂ©viction Le montant de lâindemnitĂ© dâĂ©viction nâest pas dĂ©fini par les textes. LâindemnitĂ© dâĂ©viction doit couvrir tous les frais et coĂ»ts nĂ©cessaires Ă lâinstallation de lâexploitant dans une autre rĂ©sidence services frais de dĂ©mĂ©nagement, de structuration, frais dâacquisition dâun nouveau fonds de commerce. En pratique, lâindemnitĂ© demandĂ©e reprĂ©sente souvent 2 voire 3 annĂ©es du chiffre dâaffaires du logement sortant de son parc. Si la nĂ©gociation amiable nâaboutit pas, il reste la voie judiciaire. AprĂšs une expertise, le juge dĂ©termine le montant de lâindemnitĂ© dâĂ©viction. Pour limiter les honoraires dâun avocat, mieux vaut se regrouper entre investisseurs de la mĂȘme rĂ©sidence ne souhaitant pas reconduire leur bail en collectif ou en association. ProblĂšme lâĂ©viction de lâexploitant a une incidence fiscale, lâexonĂ©ration de la TVA implique de confier lâexploitation de son bien Ă un gestionnaire pendant 20 ans. Toute rupture anticipĂ©e nĂ©cessite la restitution de la TVA au fisc au prorata temporis. LâindemnitĂ© dâĂ©viction nâest pas due dans certains cas LâindemnitĂ© dâĂ©viction nâest pas due en cas dâinexĂ©cution dâune obligation contractuelle du bail commercial [1], en cas de cessation de lâexploitation du fonds sans raison sĂ©rieuse et lĂ©gitime, en cas de nĂ©cessitĂ© de dĂ©molir lâimmeuble en raison de son Ă©tat insalubre. si lâexploitant lui donne congĂ© au terme du bail commercial. Pour Ă©viter de payer une indemnitĂ© dâĂ©viction importante Ă lâexploitant en cas de non renouvellement du bail commercial, contactez le collectif CODIRSE. [1] dĂ©faut dâentretien des locaux par le locataire, non-paiement des loyers ou des charges, retard rĂ©pĂ©tĂ© dans le paiement des loyers, changement dâactivitĂ© ou exercice dâune activitĂ© nouvelle sans lâaccord du propriĂ©taire, exĂ©cution de travaux sans lâaccord du propriĂ©taire, ⊠Partager la publication "Non renouvellement du bail commercial lâindemnitĂ© dâĂ©viction peut coĂ»ter cher !" FacebookTwitter
résidencede tourismes fin de bail. Auteur de la discussion bmsavoie; Date de début 18 Novembre 2012; B. bmsavoie Nouveau membre. 18 Novembre 2012 #1 Bonjour, Jusque une question,nous sommes propriétaires sous la loi demessine, les propriétaires de la premiÚre tranche ont récupéré leur appartement en fin de bail moyennant indemnité d éviction, nous
Il convient dâĂȘtre attentif, en qualitĂ© de propriĂ©taire investisseur, Ă la rĂ©daction de la clause rĂ©solutoire insĂ©rĂ©e dans le bail commercial annexĂ© Ă la vente dâun lot de copropriĂ©tĂ© destinĂ© Ă ĂȘtre exploitĂ© sous forme de rĂ©sidence de tourisme. Il nâest pas rare en effet que ces baux soient rĂ©digĂ©s par le promoteur-vendeur ayant construit la rĂ©sidence, et soumis aux candidats acquĂ©reurs dans le cadre dâune solution clĂ©s en main », comme ce type dâopĂ©ration est souvent prĂ©sentĂ©e. Lorsque lâexploitant de la rĂ©sidence de tourisme ne rĂšgle plus les loyers, la clause rĂ©solutoire insĂ©rĂ©e dans le bail commercial doit permettre dâengager une procĂ©dure afin dâobtenir soit le paiement de lâarriĂ©rĂ©, soit lâexpulsion du locataire. Dans la majoritĂ© des cas, le dĂ©lai de rĂ©gularisation mentionnĂ© dans la clause rĂ©solutoire comme Ă©tant celui pendant lequel le preneur peut payer lâarriĂ©rĂ© de loyer ou exĂ©cuter lâune quelconque de ses obligations pour Ă©viter lâacquisition de la clause rĂ©solutoire correspond au dĂ©lai lĂ©gal dâun mois prĂ©vu par lâarticle L145-41 du code de commerce. Il peut arriver cependant que les rĂ©dacteurs des baux commerciaux signĂ©s par les investisseurs, souvent en mĂȘme temps que lâacte authentique de vente aient prĂ©vu un dĂ©lai plus long, et ce afin de favoriser un exploitant de rĂ©sidence de tourisme en lui offrant ainsi un peu plus de temps pour rĂ©soudre ses difficultĂ©s financiĂšres et Ă©viter la rĂ©siliation quasi automatique du bail par le Juge des rĂ©fĂ©rĂ©s. Une telle clause est valable, le dĂ©lai dâun mois Ă©dictĂ© par lâarticle L 145-41 du code de commerce Ă©tant un dĂ©lai minimum, les parties au contrat de bail Ă©tant libres de convenir dâun dĂ©lai de rĂ©gularisation plus long. Bien plus, il a Ă©tĂ© jugĂ© que lorsque la clause rĂ©solutoire dâun bail commercial prĂ©voit un dĂ©lai de rĂ©gularisation plus long que le dĂ©lai lĂ©gal, câest le dĂ©lai contractuel que le commandement doit viser Ă peine de nullitĂ© du commandement⊠Par contre, est rĂ©putĂ©e non Ă©crite la clause rĂ©solutoire dâun bail commercial prĂ©voyant un dĂ©lai de rĂ©gularisation infĂ©rieur Ă un mois. Dans le cadre dâun litige ayant opposĂ© prĂ©cisĂ©ment un groupe de propriĂ©taires investisseurs Ă un exploitant dâune rĂ©sidence de tourisme, les baux conclus mentionnaient, dans le libellĂ© de la clause rĂ©solutoire un dĂ©lai de rĂ©gularisation de trois mois » Saisi du litige en appel, et statuant en rĂ©fĂ©rĂ©, la Cour dâAppel de Grenoble rappelle que quelle que soit la durĂ©e du dĂ©lai de rĂ©gularisation mentionnĂ© dans la clause rĂ©solutoire, celle-ci ne peut ĂȘtre mise en Ćuvre que dans le respect des dispositions de l'article du code de commerce. » Par consĂ©quent, les propriĂ©taires bailleurs devaient, pour la mettre en Ćuvre, dĂ©livrer au preneur exploitant de la rĂ©sidence de tourisme un commandement de payer rappelant la clause rĂ©solutoire et le dĂ©lai de rĂ©gularisation contractuellement portĂ© Ă 3 mois. Or, en l'espĂšce, ils avaient dans un premier temps fait sommation de payer un arriĂ©rĂ© de loyer Ă lâexploitant sans respecter le formalisme de lâarticle L 145-41 du code de commerce, c'est-Ă -dire sans rappeler expressĂ©ment leur intention de se prĂ©valoir de la clause rĂ©solutoire Ă dĂ©faut de rĂ©gularisation de lâimpayĂ© locatif. Puis ils ont fait dĂ©livrer Ă lâexploitant par actes dâhuissier un commandement d'avoir Ă payer l'arriĂ©rĂ© de loyers et les charges soit le mĂȘme arriĂ©rĂ© que celui visĂ© dans la mise en demeure dans le dĂ©lai dâun mois » en rappelant et recopiant les dispositions de lâarticle L 145-41 du code de commerce. La Cour dâAppel de Grenoble a logiquement jugĂ© que ni la mise en demeure, adressĂ©e par lettre recommandĂ©e avec avis de rĂ©ception, qui ne contenait la dĂ©claration des propriĂ©taires bailleurs de leur intention de mettre en Ćuvre et de se prĂ©valoir de la clause rĂ©solutoire, ni le commandement qui ne rappelle, ni ne respecte le dĂ©lai contractuellement prĂ©vu de trois mois, nâont valablement mis en Ćuvre la clause rĂ©solutoire de plein droit et par consĂ©quent, n'autorisaient pas le juge des rĂ©fĂ©rĂ©s Ă constater l'acquisition de celle-ci; Cour dâAppel de Grenoble 4 fĂ©vrier 2016 n° 15/04629 Chambre commerciale â DĂ©cision publiĂ©e au Bulletin Rapide du Droit des Affaires du 10 mai 2016 Lâexamen des documents contractuels, et notamment les termes du bail commercial est dĂšs lors indispensable avant dâengager toute procĂ©dure pour tenter de parvenir Ă lâexpulsion dâun exploitant de rĂ©sidence de tourisme en cas de non paiement des loyers. MaĂźtre Richard Dazin - avocat CM Avocats Partager l'article sur
calculindemnitĂ© d'Ă©viction bail commercial rĂ©sidence de tourismerelevĂ© de situation pĂŽle emploi. Welcome to the New NSCAA. car unity webgl games; calcul indemnitĂ© d'Ă©viction bail commercial rĂ©sidence de tourisme. June 1, 2022. by salaire moyen 08/04/2021 ActualitĂ© Juridique par Me Emmanuel Rubi Les propriĂ©taires de locaux au sein d'une rĂ©sidence de tourisme donnĂ©s Ă bail Ă la sociĂ©tĂ© DG Holidays, lui ont chacun dĂ©livrĂ© successivement plusieurs commandements de payer des loyers, visant la clause rĂ©solutoire inscrite aux baux. La locataire s'est acquittĂ©e des loyers impayĂ©s dans le mois suivant la signification des commandements, mais pas des frais de poursuite visĂ©s Ă la clause rĂ©solutoire. Le 11 dĂ©cembre 2018, se prĂ©valant du non-paiement des frais de poursuite dans le dĂ©lai imparti, les bailleurs ont assignĂ© en rĂ©fĂ©rĂ© la locataire en constatation de l'acquisition de la clause rĂ©solutoire et en paiement. Le 14 dĂ©cembre 2018, la locataire s'est acquittĂ©e des frais de poursuite auprĂšs des bailleurs. En appel, les bailleurs ont sollicitĂ© sa condamnation Ă leur payer Ă titre d'indemnitĂ© d'occupation une indemnitĂ© trimestrielle Ă©gale au loyer majorĂ©e de 50 %. 1 - Sur la mauvaise foi dans la mise en Ćuvre de la clause rĂ©solutoire pour non paiement de frais dĂ©risoires La sociĂ©tĂ© DG Holidays fait grief Ă lâarrĂȘt de constater l'acquisition de la clause rĂ©solutoire des baux et d'ordonner son expulsion, alors que constitue une contestation sĂ©rieuse faisant obstacle Ă l'application d'une clause rĂ©solutoire Ă la demande du bailleur sa mise en Ćuvre de mauvaise foi, dans le seul but de se soustraire Ă son obligation de verser au preneur une indemnitĂ© d'Ă©viction dĂ©dommageant la rĂ©siliation du bail ; qu'en constatant l'acquisition de la clause rĂ©solutoire au profit des bailleurs au motif que les frais de poursuite des commandements n'avaient pas Ă©tĂ© payĂ©s dans le dĂ©lai d'un mois suivant la signification du commandement, sans rechercher, ainsi qu'elle y Ă©tait pourtant invitĂ©e, si ne soulevait pas une contestation sĂ©rieuse le moyen tirĂ© de la mauvaise foi des bailleurs qui avaient invoquĂ© la clause rĂ©solutoire en raison de l'inexĂ©cution de frais dĂ©risoires, intĂ©gralement payĂ©s au jour oĂč le juge des rĂ©fĂ©rĂ©s statuait, dans l'unique dessein de mettre fin au bail sans verser Ă la sociĂ©tĂ© preneuse l'indemnitĂ© d'Ă©viction Ă laquelle elle avait droit, la cour d'appel a privĂ© sa dĂ©cision de base lĂ©gale au regard de l'article L. 145-41 du code de commerce, et des articles 1134, alinĂ©a 3, du code civil et 809, alinĂ©a 2, du code de procĂ©dure dans leur rĂ©daction applicable Ă la cause. » La cour de cassation approuve la cour d'appel qui a retenu, par motifs propres et adoptĂ©s, que la locataire n'avait pas payĂ© les frais de poursuite dans le dĂ©lai visĂ© par les commandements de payer et que les clauses rĂ©solutoires avaient Ă©tĂ© mises Ćuvre de bonne foi par les bailleurs au moment de la dĂ©livrance des commandements. Sans ĂȘtre tenue de procĂ©der Ă une recherche que ses constatations rendaient inopĂ©rante, elle a, sans trancher de contestation sĂ©rieuse, lĂ©galement justifiĂ© sa dĂ©cision de ce chef ». 2 -Sur lâabsence dâatteinte Ă la propriĂ©tĂ© commerciale en cas dâacquisition de plein droit de la clause rĂ©solutoire La sociĂ©tĂ© DG Holidays fait le mĂȘme grief Ă l'arrĂȘt, alors qu'en toute hypothĂšse l'atteinte portĂ©e au droit Ă la propriĂ©tĂ© commerciale du preneur protĂ©gĂ© par l'article 1 er du protocole additionnel nÂș 1 Ă la Convention de sauvegarde des droits de l'homme et des libertĂ©s fondamentales, par la rĂ©siliation d'un bail commercial sans indemnitĂ© doit ĂȘtre proportionnĂ©e ; qu'en retenant que le bail Ă©tait rĂ©siliĂ© en application de la clause rĂ©solutoire, cependant qu'il rĂ©sultait de ses propres constatations que cette mesure ne sanctionnait que le dĂ©faut de paiement du coĂ»t de commandements de payer d'un montant marginal de 80 Ă 90 euros que le preneur avait immĂ©diatement acquittĂ©s dĂšs qu'il s'Ă©tait avisĂ© qu'ils Ă©taient dus de sorte qu'ils avaient Ă©tĂ© rĂ©glĂ©s au jour oĂč le juge statuait, la cour d'appel a violĂ© l'article 1 er du premier protocole additionnel Ă la Convention de sauvegarde des droits de l'homme et des libertĂ©s fondamentales. » La cour de cassation rejette le pourvoi aux motifs que la propriĂ©tĂ© commerciale » du preneur d'un bail commercial protĂ©gĂ©e par l'article 1er du premier protocole additionnel Ă la Convention de sauvegarde des droits de l'homme et des libertĂ©s fondamentales s'entend du droit au renouvellement du bail commercial consacrĂ© par les articles L. 145-8 Ă L. 145-30 du code de commerce. L'atteinte allĂ©guĂ©e par la sociĂ©tĂ© DG Holidays n'entre pas dans le champ d'application de l'article 1 er prĂ©citĂ©, qui ne s'applique pas lorsqu'est en cause, non pas le droit au renouvellement du bail commercial, mais, comme en l'espĂšce, l'acquisition de plein droit de la clause rĂ©solutoire convenue entre les parties. DĂšs lors, la cour d'appel n'a pas violĂ© l'article 1 er du premier protocole additionnel Ă la Convention de sauvegarde des droits de l'homme et des libertĂ©s fondamentales. 3 - Sur le paiement de lâindemnitĂ© dâoccupation Ă titre provisionnel La sociĂ©tĂ© DG Holidays fait grief Ă l'arrĂȘt de la condamner Ă payer Ă chaque copropriĂ©taire, Ă compter de la rĂ©siliation du bail jusqu'Ă son dĂ©part effectif, une indemnitĂ© d'occupation trimestrielle Ă©gale au loyer majorĂ©e de 50 %, alors que le juge des rĂ©fĂ©rĂ©s ne peut condamner une partie Ă verser des dommages et intĂ©rĂȘts Ă son adversaire qu'Ă titre provisionnel. La cour de cassation casse partiellement lâarrĂȘt en considĂ©rant au visa de lâarticle 809 du code procĂ©dure civile dans sa rĂ©daction alors applicable que la cour dâappel a excĂ©dĂ© ses pouvoirs en allouant une indemnitĂ© dâoccupation trimestrielle Ă©gale au loyer avec majoration de 50 % et indexation selon le bail, et non une provision. Nb Ceci Ă©tant la cour a considĂ©rĂ© quâil nây avait pas lieu Ă renvoi et a dit que lesdites condamnations sont prononcĂ©es Ă titre provisionnel ». Cass. Civ. 3e, 11 mars 2021, n° - Emmanuel RUBI, Avocat associĂ© au sein du cabinet BRG Avocats Nantes-Paris, et responsable du dĂ©partement droit immobilier et construction, vous conseille, vous assiste et vous accompagne sur toute la France pour vos litiges. Contactez au ou prenez contact au moyen du formulaire de contact afin quâune rĂ©ponse vous soit apportĂ©e dans les meilleurs dĂ©lais. Consultez d'autres articles sur le mĂȘme thĂšme ou sur un thĂšme voisin du domaine de Maitre Emmanuel RUBI.Cependant lâusufruitier peut mettre fin au bail commercial sans accord du nu-propriĂ©taire et notifier au preneur un congĂ© avec refus de renouvellement. Dans ce cas, qui doit lâindemnitĂ© dâĂ©viction en application de lâarticle L. 145-14 du code de commerce ? LâindemnitĂ© dâĂ©viction a pour objet de compenser le prĂ©judice causĂ©
ModalitĂ©s de calcul de lâindemnitĂ© dâĂ©viction dâun hĂŽtel de tourisme Lâessentiel les juges retiennent la moyenne des 3 mĂ©thodes pour lâindemnitĂ© dâĂ©viction Lâexpert judiciaire a appliquĂ© ici la mĂ©thode du chiffre dâaffaire, de la capacitĂ© dâautofinancement et de valorisation de lâEBE exĂ©cent brut dâexploitation. La cour retient la moyenne des trois rĂ©sultats obtenus avec les trois mĂ©thodes comptables soit une valeur moyenne de âŹ. Faits Le 1er janvier 2000, Madame B. signe un bail commercial avec la HĂŽtel des ChĂȘnes portant sur un ensemble immobilier comprenant notamment un hĂŽtel trois Ă©toiles Ă PUJOLS pour une durĂ©e de neuf annĂ©es soit jusquâau 31 dĂ©cembre 2008. Le 25 novembre 2008, Madame B. a vendu lâimmeuble Ă la SCI Pujols Bel Air qui est intervenue Ă la procĂ©dure en cours. La SCI Pujols Bel Air a rĂ©itĂ©rĂ© son refus de renouvellement du bail et a offert le paiement dâune indemnitĂ© dâĂ©viction Ă dĂ©terminer par voie dâexpertise. La HĂŽtel des ChĂȘnes a fait assigner la SCI Pujols Bel Air aux fins de voir fixer son indemnitĂ© dâĂ©viction conformĂ©ment aux dispositions de lâarticle L415-14 du code de commerce. Une expertise a Ă©tĂ© ordonnĂ©e. PrĂ©tentions des parties relatives au calcul de lâindemnitĂ© dâĂ©viction Aux termes de lâarticle L 145-17 et suivants du code de commerce, lâindemnitĂ© dâĂ©viction comprend notamment la valeur marchande du fonds de commerce dĂ©terminĂ©e selon lâusage de la profession, augmentĂ©e de divers frais. Pour Ă©valuer lâindemnitĂ© dâĂ©viction, Monsieur VIDEAU, ainsi quâil est dâusage, a utilisĂ© trois mĂ©thodes de recoupement la mĂ©thode par le chiffre dâaffaires selon les barĂšmes habituels appliquĂ©s par la profession et par lâadministration fiscale le barĂšme Lefevre et le barĂšme Blatter, la mĂ©thode par la capacitĂ© dâautofinancement, la mĂ©thode par valorisation de lâEBE. LâindemnitĂ© principale Aux termes de lâarticle L 145-17 et suivants du code de commerce, lâindemnitĂ© dâĂ©viction comprend notamment la valeur marchande du fonds de commerce dĂ©terminĂ©e selon lâusage de la profession. MĂ©thodes comptables La HĂŽtel des ChĂȘnes critique tout dâabord les deux mĂ©thodes calculĂ©es par Monsieur B. Ă savoir lâestimation par la capacitĂ© de financement et lâestimation par lâexcĂ©dent brut dâexploitation au motif que ces mĂ©thodes ne valent que pour lâĂ©valuation dâune entreprise et non pas pour lâĂ©valuation dâun fonds de commerce qui est une notion plus large Ă forte connotation patrimoniale et fiscale. Mais prĂ©cisĂ©ment, il sera rĂ©pondu Ă la HĂŽtel des ChĂȘnes que la valeur dâun fonds de commerce ne se confond pas avec la valeur de la sociĂ©tĂ© exploitant le fonds de commerce. La valorisation dâun fonds de commerce ne peut ĂȘtre faite in abstracto mais doit correspondre Ă une rĂ©alitĂ© Ă©conomique. LâacquĂ©reur potentiel ainsi que lâindique lâexpert doit avoir les moyens de financer son acquisition sur la base de lâactivitĂ© rĂ©elle existante. Câest pourquoi des mĂ©thodes dâĂ©valuation incluant la capacitĂ© de financement et lâexcĂ©dent brut dâexploitation sont indispensables. Lâexpert relĂšve Ă juste titre que lorsque les consorts G. ont rachetĂ© les parts de la HĂŽtel des ChĂȘnes en mars 2005 ils ont empruntĂ© ⏠et ont apportĂ© ⏠en compte dâassociĂ©s si lâon faisait droit Ă leur mĂ©thode dâĂ©valuation lâendettement serait triplĂ© et la HĂŽtel des ChĂȘnes serait immĂ©diatement en cessation des paiement. DĂšs lors que le chiffre dâaffaires baisse ce qui est notre cas la valeur du fonds doit corrĂ©lativement baisser. Le coefficient retenu La S. L. HĂŽtel des ChĂȘnes estime que pour lâhĂŽtellerie le coefficient habituellement retenu est dâune moyenne de 2,63 et quâen Lot et Garonne le coefficient le plus bas est de 2,02. Elle demande donc quâil soit appliquĂ© ce coefficient. Lâexpert a retenu un coefficient de 1,5. Tout dâabord sâagissant du coefficient retenu habituellement pour les usages de la profession, il est inexact de dire que la moyenne est de 2,63. Cette moyenne ne repose que sur le Blatter et le Perbos. Les ouvrages de rĂ©fĂ©rence sont le Blatter et le LefĂšvre. Or le LefĂšvre 2007 propose pour les hĂŽtels 3 * une valorisation comprise entre 0,80 et 3,5 fois le chiffre dâaffaire, quand le Blatter mentionne en hĂŽtel de tourisme sans distinction de catĂ©gorie un coefficient de 2 Ă 4 fois de chiffre dâaffaire. Le Perbos mentionne un coefficient de 2 Ă 3,5 sans autre explication. Mais on ne demande pas Ă un expert dâappliquer une fourchette moyenne. On lui demande au regard de multiples Ă©lĂ©ments de comparaison de retenir un coefficient appropriĂ© Ă la situation du fonds expertisĂ©. Il conclut en indiquant quâil paraĂźtrait alĂ©atoire de se baser sur une valorisation supĂ©rieure Ă 1,4/1,6 fois le chiffre dâannuel. Au vu de ces Ă©lĂ©ments, il y a lieu de retenir la fourchette haute de lâĂ©valuation raisonnable de Monsieur VIDEAU soit un coefficient multiplicateur de 1,6, ce qui porte le montant de lâĂ©valuation par le chiffre dâaffaires Ă la somme de âŹ. Ainsi lâestimation retenue pour lâindemnitĂ© principale sera calculĂ©e comme suit Estimation par le chiffre dâaffaires ⏠Estimation par la capacitĂ© dâautofinancement ⏠Estimation par lâexcĂ©dent brut dâexploitation ⏠Soit une valeur moyenne de âŹ. La premiĂšre dĂ©cision sera infirmĂ©e sur ce point. Les indemnitĂ©s accessoires Les frais de rĂ©emploi La valeur du fonds Ă©tant lĂ©gĂšrement supĂ©rieure Ă celle prĂ©conisĂ©e par lâexpert, les frais de rĂ©emploi seront lĂ©gĂšrement modifiĂ©s comme suit les droits sur les mutations Ă titre onĂ©reux de fonds de commerce 0 Ă 23 000 ⏠= 0 % à ⏠3 % = ⏠à ⏠5 % = ⏠Total ⏠les frais de recherche dâun fond Ă©quivalent ⏠x 5 % = ⏠TOTAL frais de rĂ©emploi âŹ. Le trouble commercial Il sâagit dâindemniser le prĂ©judice subi par le locataire Ă©vincĂ© pendant la pĂ©riode de dĂ©mĂ©nagement et de rĂ©installation ou, Ă dĂ©faut de rĂ©installation Ă celui correspondant Ă lâarrĂȘt dâexploitation. La jurisprudence selon lâexpert retient habituellement une indemnitĂ© Ă hauteur de trois mois du rĂ©sultat net. Lâexpert propose au tribunal de majorer cette indemnitĂ© du fait que le congĂ© a Ă©tĂ© dĂ©livrĂ© Ă effet du 1er janvier 2009 câest Ă dire il y a plus de deux ans et que du fait de ce congĂ© le locataire ne peut plus mettre en oeuvre les projets de modernisation indispensable. Il relĂšve quâeffectivement le chiffre dâaffaires est quasi identique Ă celui de 2007. Toutefois, la S. L. HĂŽtel des ChĂȘnes a fait valoir que sur les quatre premiers mois de 2011 le chiffre dâaffaires a progressĂ© de 13,88 %, ce qui induirait que la procĂ©dure dâĂ©viction nâa pas dâimpact sur lâactivitĂ© de lâhĂŽtel . Il propose donc de retenir une indemnitĂ© Ă hauteur de six mois du rĂ©sultat net. Le premier juge a retenu une indemnitĂ© Ă hauteur de quatre mois, plus proche de lâindemnitĂ© moyenne, mais prenant en compte le long dĂ©lai couru depuis la date du congĂ©. Son apprĂ©ciation sera retenue et sa dĂ©cision confirmĂ©e sur ce point. Les autres chefs dâindemnisation sont acceptĂ©s par les deux parties. Montants des prĂ©judices constituant lâindemnitĂ© dâĂ©viction La cour Fixe lâindemnitĂ© principale Ă la somme de âŹ, Fixe lâindemnitĂ© de rĂ©emploi Ă la somme de âŹ, Trouble commercial ⏠Frais de licenciement du personnel ⏠Travaux et amĂ©nagements non amortis ⏠Frais administratifs et frais divers ⏠En consĂ©quence condamne la SCI Pujols Bel Air Ă payer Ă la HĂŽtel des ChĂȘnes la somme de ⏠à titre dâindemnitĂ© dâĂ©viction. CA Agen du 24 avril 2013 n° 12/01276 , ch. civile Lesdocuments de commercialisation doivent comporter la mention suivante relative Ă l'indemnitĂ© d'Ă©viction mentionnĂ©e Ă l'article L. 145-14 du code de commerce : « Le bailleur peut refuser le renouvellement du bail conclu avec l'exploitant de la rĂ©sidence de tourisme. MaĂźtre Emmanuel Gili des annĂ©es de pratique des rĂ©sidences de tourisme » Ătre propriĂ©taire dans une rĂ©sidence de tourisme, câest souvent se retrouver confrontĂ© Ă des problĂ©matiques juridiques complexes mĂȘlant droit de la construction, droit de la copropriĂ©tĂ©, droit des baux commerciaux, droit fiscal, etc. Ătre propriĂ©taire dans une rĂ©sidence de tourisme, câest souvent se retrouver confrontĂ© Ă un exploitant qui ne respecte pas le bail, et contre lequel les dĂ©marches amiables nâont quâun effet limitĂ©. Ătre propriĂ©taire dans une rĂ©sidence de tourisme, câest devoir se lancer dans des nĂ©gociations et des procĂ©dures judiciaire complexes. MaĂźtre Emmanuel Gili assiste les copropriĂ©taires de rĂ©sidences de tourisme depuis de nombreuses annĂ©es. Quâil sâagisse de vous assister lors de la nĂ©gociation et de la signature dâun bail, de le faire respecter par lâexploitant, de le contraindre Ă payer le loyer et les charges, de rĂ©silier le bail ou de nĂ©gocier au mieux le non-renouvellement, MaĂźtre Emmanuel Gili vous apportera toute son expertise. Il Ă©tudiera avec vous vos objectifs, dĂ©finira ceux qui peuvent ĂȘtre atteints, et bĂątira avec vous une stratĂ©gie globale pour votre rĂ©sidence. MaĂźtre Emmanuel Gili sâoccupe des intĂ©rĂȘts de rĂ©sidences de tourisme Ă travers toute la France. calculindemnitĂ© d'Ă©viction bail commercial rĂ©sidence de tourisme. March 4, 2022 by